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Commentaires de livres faits par ana_mendes

Extraits de livres par ana_mendes

Commentaires de livres appréciés par ana_mendes

Extraits de livres appréciés par ana_mendes

— Allez chercher des caramels, ma petite galette-saucisse, soupire Yann.
Je vais décrocher le bocal vide du présentoir en soutenant le regard glacial du père du monstre à couettes. Puis je zigzague entre les clients et je me rends dans la réserve.
J’en profite pour checker l’écran de mon portable que j’ai mis en mode silencieux.
OH PUTAIN !
Appels manqués principessa : 27.
SMS non lus : 5.
 
[Rappelle-moi vite !!!!!!!!!!!!!]
 
[Tu es où ???????? Ça urge !!!!!!!!]
 
[Putain, maman !!!!!!!!!!]
 
[Maman, rappelle-moi !!!!!!!!]
 
[MAMAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!]
 
Je la rappelle, les mains moites et tremblantes. Elle décroche à la première sonnerie.
— M-maman ! dit-elle d’une voix méconnaissable.
Je me décompose. Oh mon Dieu, elle sanglote ! Et moi, je suis folle de terreur.
— Anya, qu’est-ce qui se passe, tu es blessée ?
— Non, maman, moi ça va… C’est Val !
Ma gorge s’assèche. Mes jambes chancellent.
Boum… Boum… Boum… Boum.... Boum…
Au lieu d’accélérer sous l’effet du stress… mon cœur ralentit comme s’il allait s’arrêter.
Non. Non, non, Seigneur, je vous en supplie, pas ça, pas ça…
— Val ? Qu’est-ce qu’il a, Val ? soufflé-je d’une voix sourde.
— Maman… il… il a été empoisonné. On est aux urgences à l’hôpital. Il… est en réanimation. Les docteurs ne savent pas s’il va s’en sortir ! m’annonce-t-elle avant d’exploser en larmes.
En une fraction de seconde, mon monde s’écroule.
Mon bras affaibli lâche le bocal vide qui explose à mes pieds en atterrissant sur le sol. Il se brise en mille éclats.
Exactement comme mon cœur.
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Blottie entre mes bras, Rob est couchée de tout son long sur moi, sa joue contre mon cœur qui ne bat plus que pour elle, sa crinière couleur améthyste étalée sur ma poitrine.
Je me sens tellement bien ainsi que je pourrais m’endormir, mais je n’oublie pas que nous devons mettre certaines choses au clair.
— Tesoro, il faut que je me barre dès que possible. Pouchkine et ton ex ont dû parler de moi à la police. Je vais bientôt être recherché par les autorités françaises et je ne peux pas courir le risque de m’attarder ici, annoncé-je en lui caressant le creux des reins.
— Quand ?
— Ce soir, Rob... Il y a un vol pour Rome à 20 h. Je prendrai une correspondance vers Florence là-bas.
— Tu... tu as déjà réservé ton billet ? s’enquiert-elle d’une petite voix.
Je pousse un profond soupir.
— Non. J’attendais de savoir si je devais acheter un billet d’avion... ou trois.
Robyn décolle son corps du mien et me dévisage gravement.
Elle ne dit rien.
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— Moi, je me serais battue pour toi, contre la terre entière s’il avait fallu.
J’étais certaine que Knox l’avait profondément meurtri. Alors, j’aurais dû retenir les mots terribles qui se bousculaient sur mes lèvres, éviter de rajouter du sel sur une blessure déjà très vive. Mais ma propre douleur était bien trop forte.
J’avais atteint mon rêve et on me l’arrachait brutalement. Ce n’était pas juste, surtout dans ces circonstances.
— Visiblement, je n’en vaux pas la peine pour toi !
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Trois jours plus tard, Kylie, valise à la main, était sur
le parking où plusieurs bus de la colonie venaient chercher les
délinquants juvéniles. Elle ne parvenait pas à croire qu'elle était là.

Sa mère l'avait vraiment fait. Et son père l'avait laissée faire.Kylie, qui, dans sa vie, n'avait jamais bu plus de deux gorgées de bière, n'avait fumé qu'une seule cigarette et aucun pétard, allait se retrouver dans une colo pour jeunes à problèmes.

Sa mère lui toucha le bras.

- Je crois qu'on t'appelle.

Si elle avait voulu se débarrasser plus vite d'elle, elle ne s'y serait pas prise autrement. Kylie s'éloigna d'elle, tellement en colère, tellement blessée qu'elle ne savait plus comment se comporter. Elle avait supplié, imploré, encore pleuré, mais rien n'avait fonctionné. Elle allait partir en colo. Cela l'insupportait,mais elle ne pouvait rien y faire.
Sans dire un seul mot à sa mère, et en se jurant de ne pas
pleurer devant tout le monde, Kylie se raidit et se dirigea vers le bus derrière la femme qui tenait la pancarte SHADOW FALLS.

Dans quel trou à rats l'envoyait-on ?

Quand elle monta dans le bus, les huit ou neuf adolescents déjà
présents levèrent la tête et la regardèrent. Elle sentit un étrange frémissement dans sa poitrine et éprouva de nouveau ces frissons bizarres. Jamais, depuis seize ans qu'elle était sur terre, elle n'avait autant voulu prendre ses jambes à son cou.

Elle se forçait à ne pas s'enfuir lorsqu'elle croisa le regard de...

Oh, mon Dieu !

Une fille avait les cheveux teints en trois couleurs différentes : rose, vert citron et noir de jais. Une autre ne portait que du noir :rouge à lèvres noir, ombre à paupières noire, pantalon noir et un pull noir à manches longues. Le look gothique n'était-il pas démodé ? Où cette ado glanait-elle ses conseils mode ? N'avait-elle pas lu que les couleurs étaient tendance ? Que le bleu était le nouveau noir ?
Et puis il y avait le garçon installé à l'avant du bus. Ses sourcils étaient tous les deux percés, entre autres. Kylie regarda par la vitre si elle voyait sa mère. Bien sûr, si celle-ci jetait un œil à ces jeunes,elle comprendrait que sa fille n'avait rien à faire ici avec eux.

- Assieds-toi, lui intima-t-on avant de se planter derrière elle.

Kylie se retourna sur la conductrice du bus. Si elle ne l'avait
pas remarquée plus tôt, elle se rendit compte aussitôt qu'elle était un peu flippante. Ses cheveux gris teints en pourpre étaient ramassés en chignon sur sa tête, comme un casque de football américain. Mais Kylie ne pouvait pas lui en vouloir de crêper sa chevelure de quelques centimètres : cette femme était petite.

Comme un lutin. Elle jeta un coup d'œil à ses pieds : elle s'attendait à moitié à voir une paire de bottes vertes pointues. Pas de chaussures vertes.

Puis son regard se posa sur l'avant du bus. Comment arriverait-elle à le conduire ?

- Allez ! dit la conductrice. Je dois vous emmener là-bas pour
le déjeuner, alors en route !

Comme tout le monde, à part Kylie, s'était installé, celle-ci
supposa que la femme s'adressait plus particulièrement à elle. Elle avança d'un pas dans le véhicule, avec le sentiment que plus jamais sa vie ne serait pareille.

- Tu peux t'asseoir à côté de moi, lança quelqu'un. Le garçon
avait des cheveux blonds bouclés, plus clairs même que ceux de
Kylie, mais les yeux qui la scrutaient étaient si sombres qu'ils paraissaient noirs. Il tapota la place vide à côté de lui. Kylie tâcha de ne pas regarder, mais quelque chose détonnait dans le mélange clair-foncé. Puis il remua les sourcils comme si le fait qu'elle s'installe à côté de lui signifiait qu'elle accepterait de sortir avec lui - quelque chose comme ça.

- C'est bon, répondit-elle.

Elle avança de quelques pas en traînant sa valise derrière elle.

Son bagage se coinça dans la rangée de sièges et elle se retourna pour la dégager.

Elle recroisa le regard du blond puis retint son souffle : le
garçon avait désormais des yeux... verts. D'un vert très, très clair.

Comment était-ce possible ?

Elle déglutit et regarda ses mains. Elle se dit qu'il tenait peut-être un étui à lentilles et qu'il venait de les changer. Pas d'étui.

Il agita de nouveau les sourcils, et quand elle s'aperçut qu'elle continuait à le fixer, elle libéra sa valise d'un coup sec.

Sentant un frisson la parcourir, elle se dirigea vers la rangée de sièges qu'elle avait choisie. Avant de s'installer, elle remarqua un autre garçon au fond. Assis tout seul, il avait une raie sur le côté,des cheveux châtain clair qui tombaient juste au-dessus de ses sourcils bruns et de ses yeux - verts et normaux, que son tee-shirt bleu cendré mettait encore plus en valeur.

Il la gratifia d'un signe de tête. Rien de trop louche, ouf! Il y avait au moins une personne normalement constituée dans ce bus,à part elle.

En s'installant, elle jeta un autre coup d'oeil au blond. Mais il ne la regardait pas et, par conséquent, elle ne put pas voir si ses yeux étaient toujours bizarres. Ce fut alors qu'elle remarqua que la fille à la chevelure tricolore tenait quelque chose dans les mains.

Kylie en eut de nouveau le souffle coupé : la fille tenait un
crapaud. Pas une grenouille - ça, encore, elle aurait pu comprendre -, non, un crapaud. Énorme, qui puait. Quel genre de nana se teignait donc les cheveux en trois couleurs et emportait un batracien en colonie de vacances ? Si ça se trouve, il s'agissait d'une de ces bestioles droguées, celles qu'on lèche pour se défoncer. Elle en avait entendu parler à la télé, dans une émission d'investigation idiote, mais elle avait toujours cru qu'ils avaient tout inventé. Elle ignorait ce qui était pire : lécher un crapaud pour se shooter ou en trimballer un pour se la jouer bizarre.

Elle posa sa valise à côté d'elle en espérant que personne n'éprouverait l'envie de s'installer là, puis soupira profondément et jeta un œil par la vitre. Le bus avançait, mais elle ne voyait pas comment la conductrice arrivait à toucher les pédales.

- Tu sais comment ils nous appellent ? fit une voix qui provenait du siège de miss Crapaud.

Kylie ne pensait pas qu'elle s'adressait à elle mais tourna tout de même la tête. Comme la fille la regardait directement, elle comprit qu'elle avait dû se tromper.

- Qui ça ? dit Kylie, qui s'efforça de ne pas avoir l'air trop
gentille ni trop vache.

La dernière chose qu'elle souhaitait, c'était mettre ces dégénérés en pétard.

-Ceux qui vont dans les autres colos. Il doit y en avoir six dans un rayon de cinq kilomètres à Fallen.

Des deux mains, elle remonta ses cheveux multicolores et les
tint ainsi pendant quelques secondes. Kylie constata alors que la fille avait perdu sa bestiole. Et elle ne voyait pas de cage, ni rien où elle aurait pu la planquer.

Super. Voilà que le gros crapaud shooté d'une dégénérée allait
bondir sur ses genoux à son insu ! Ces petites bêtes ne l'angoissaient pas, non, simplement, elle ne voulait pas qu'il grimpe sur elle.

-Ils nous surnomment les « zo-z'os ».

-Pourquoi ?

Kylie remonta ses pieds sur le siège pour que le crapaud ne leur saute pas dessus.

-On appelait la colo « Bones Creek ». La colo des os, répondit-
elle. A cause des os de dinosaures qu'on y a trouvés.

-Ah ! intervint le blond, ils nous traitent aussi de « pré-co's ».

Quelques rires fusèrent des autres places.

-Qu'y a-t-il de si drôle ? demanda la fille en noir d'un ton
tellement sérieux que Kylie frissonna.

- Tu ne sais pas ce que ça signifie, être précoce ? s'enquit
Blondinet. Si tu viens t'asseoir à côté de moi, je te montrerai.

Quand il se retourna, Kylie regarda de nouveau ses yeux. Zut
alors. Ils étaient or. D'un or félin saisissant. Des lentilles, se dit-elle.

Il devait en porter des bizarres qui produisaient ce genre d'effet.

Gothique se leva comme pour rejoindre le blond.

- Non, dit miss Crapaud sans son animal, et elle se leva. Elle
alla murmurer quelque chose à l'oreille de Gothique.

- Dégoûtant ! s'exclama celle-ci en se rasseyant lourdement à
sa place.

Puis elle regarda le blond et agita un doigt verni de noir à son intention.

- Tu n'as pas intérêt à me prendre la tête ! Je dévore des choses bien plus grosses que toi au plus profond de la nuit !

- Quelqu'un a parlé du plus profond de la nuit ? fit une voix à
l'arrière du bus.

Kylie se retourna pour savoir qui avait pris la parole.

Une autre fille, qu'elle n'avait pas vue, surgit inopinément
de son siège. Les cheveux noir de jais, elle arborait des lunettes de soleil presque de la même couleur que sa chevelure. Ce qui la rendait physiquement si anormale, c'était son teint. Terreux.

- Savez-vous pourquoi on a rebaptisé la colo Shadow Falls ?
demanda miss Crapaud.

- Non, répondit quelqu'un à l'avant du bus.

- Parce que, d'après la légende amérindienne, à la nuit
tombante, si l'on se tient sous les cascades, sur les terres, on peut voir les ombres des anges de la mort danser.

Des anges de la mort qui dansent ? Ces gens avaient un problème
ou quoi ?

Kylie se retourna. Vivait-elle une espèce de cauchemar ? Peut-
être une de ses terreurs nocturnes ? Elle s'enfonça encore plus dans son siège rembourré et tâcha de se concentrer pour se réveiller,comme le Dr Day le lui avait enseigné.

Concentre-toi, concentre-toi. Elle respira profondément - inspira par le nez, expira par la bouche - tout en entonnant en silence : Ce n'est qu'un rêve, ce n'est pas réel, ce n'est pas réel.Soit elle ne dormait pas, soit sa concentration s'était trompée de bus, et quel dommage qu'elle ne l'ait pas suivie ! Comme elle ne voulait toujours pas en croire ses yeux, elle passa les autres en revue : Blondinet la fixait, ses yeux redevenus noirs.

A vous donner la chair de poule. Était-elle la seule ici à trouver cela vraiment anormal ?

Elle se rencogna de nouveau dans son siège et regarda le garçon qu'elle avait estimé le plus normal. Ses yeux vert doux, qui
lui rappelaient ceux de Trey, croisèrent les siens, et il haussa les épaules. Elle ne savait pas au juste ce que ce geste signifiait, mais tout ce qui se passait dans le bus ne semblait pas l'angoisser du tout. Et ça, en un sens, le rendait aussi bizarre que les autres.

Kylie se retourna d'un coup, sortit son téléphone de son sac et
écrivit un texto à Sara : « Au secours ! Coincée dans un bus avec des dégénérés! De gros dégénérés irrécupérables ! ».

Elle reçut un texto de Sara presque instantanément. « Non, toi,
viens à mon secours ! Je crois que je suis enceinte. »
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