Commentaires sur ses livres

Quel plaisir de retrouver ce duo de flic - psy

Un appel à venturi pour le prévenir qu’on détient menthe à l eau. Il fonce chez elle et la découvre laissée pour morte avec un coup de couteau.
Dans la foulée l agresseur lui a dit qu’il détenait 5 femmes et qu’il adore les faire souffrir.

Qui est il ? Pourquoi agresser menthe à l eau ? Pourquoi appeler Venturi ? Pourquoi ces 5 femmes qui n’ont rien en commun ?

Lisez pour comprendre

J’ai eu plusieurs fois de la peine pour menthe à l eau et pour venturi chacun ayant des problèmes perso ça me prends aux tripes.

Alexis Laipsker nous offre une nouvelle enquête de Venturi et Montalvert. Cette intrigue complexe et s'imbrique facon poupées russes

Quelle claque ! J'ai enfin lu un Alexis Laipsker et je ne suis pas déçue... loin de là ! J'ai dévoré ce polar à l'intrigue pleine de rebondissements et bien menée.
Cette enquête est menée par le commissaire Venturi, qui, bien qu'il souhaite se rendre antipathique et froid, m'a paru très attachant et humain. Mais que serait-elle sans Menthe-à-l'eau, jeune psychologue qui tient tête à notre commissaire et décortique l'affaire d'un œil aguerri ? Un duo efficace et attachant, qui ajoute un brin d'humour à cette enquête sanglante.

Premier roman d'Alexis Laipsker pour moi. Cela faisait un bon moment que je n'avais pas lu de polar et celui-ci étant encensé, il ne m'en fallait pas plus pour plonger donc cette lugubre enquête.

Je passe sur le synopsis, que vous connaissez, pour m'attaquer au fond du roman.

Tout d'abord les personnages... J'ai moyennement apprécié ce duo d'enquêteurs. Je sais que ce genre littéraire n'échappe pas aux personnages stéréotypés, mais là, c'est un peu trop. Entre le flic bourru, sexiste, surnommé "le cow-boy", et la gentille et intelligente petite psy... Le duo fonctionne bien sûr le papier mais les personnages manquent cruellement de profondeur, tout comme leurs lignes de dialogue. Et puis ce surnom "Menthe-à-l'eau" ? J'ai trouvé ça ridicule qu'une psy renommée et intervenant sur des affaires glauques à souhait demande à être appelée comme ça par des gens qu'elle connait à peine....

Pour ce qui est l'histoire en elle-même. Si la fin a eu le mérite de me scotcher, la résolution de l'affaire est assez abrupte. De fait, j'avais encore plein de questions qui devront restées sans reponse. Et je reste persuadée que tout ne tient pas la route et qu'une re-lecture ne fera que mettre en avant les erreurs de scénario.

Je rajoute que l'écriture est un peu simple, la construction de l'univers un peu fragile (peu de noms de lieux, personnages secondaires inexistants), ce qui donne peu de poids à l'histoire.

Mais malgré tout, j'ai passé un moment sympa. Les chapitres sont courts et finissent souvent avec de petits cliffhangers (ce qui fait des "Poupées" un page-turner redoutable). Peut-être aurais-je d'autres romans de l'auteur... Quand j'aurais vidé ma PAL !

Mon deuxième roman de cet auteur, je suis encore une fois époustouflée de voir qu'on garde le suspens jusqu'au derniers chapitres et que la fin soit encore une fois aussi surprenante !

Très bon suspense Le film sort en 2024

INCROYAAAABLE ! Addictif et surprenant ! 1000/1000

Clairement mon Top 1,
J'ai rien vue venir, je me sentais bête.
Et j'aime beaucoup que l'on me surprenne.
10/10, 100/100, 50000/50000 !

Avec "Le mangeur d'âmes", Alexis Laipsker nous met une nouvelle fois au tapis. J'ai passé un excellent moment de lecture, où j'ai retrouvé tout ce que j'attendais pour un thriller. Le scénario est parfaitement bien ficelé et machiavélique, ce qui donne une lecture prenante et saisissante. Entre l'atmosphère oppressante et glauque à souhait, les meurtres sordides qui se succèdent et le mystère qui ne fait que s'amplifier, on rentre immédiatement dans l'action. L'auteur se concentre donc sur l'efficacité. On est baladé au gré des révélations et les chapitres courts qui font en sorte de dynamiser le récit et de procurer l'envie de toujours avancer, font que l'on arrive sur un final qui est déroutant et à la hauteur de la tension du livre. Sans être déplaisants, les deux personnages principaux ne m'ont par contre, pas laissé un souvenir indélébile. On retrouve donc une nouvelle fois, un excellent thriller, et des livres comme cela qui remplissent parfaitement leur rôle, on en redemande à chaque fois!

Si l'intrigue est bonne, les personnages attachants et le scénario assez plausible, la fin me laisse un gout amer, Ça manque de clarté, de cohérence. Je suis un peu déçue.

Dans son laboratoire de Strasbourg, le détenteur d'un prix Nobel de chimie est sauvagement assassiné et dépouillé de son cerveau. Quatre jours plus tard, en région lyonnaise, un célèbre physicien s'évanouit dans la nature avant de réapparaître amnésique. Tour à tour, plusieurs scientifiques d'envergure subissent le même sort. Face à ces disparitions inquiétantes, trois policiers déterminés, bien que géographiquement éloignés, se lancent simultanément dans cette enquête complexe... et bien plus dangereuse que prévu.

Malgré un résumé très intriguant, je n'ai malheureusement pas été captivée par ce récit aux critiques pourtant dithyrambiques. Effectivement, différents points m'ont dérangée... Selon moi, l'intrigue manque cruellement d'action et part dans tous les sens, mélangeant complot scientifique et mafia russe. En outre, l'idée d'étendre les disparations à plusieurs villes est ingénieuse, néanmoins, la démultiplication des policiers en charge de l'enquête dessert aussi l'intrigue. De fait, aucun d'entre eux ne se démarque particulièrement ; les trois en deviennent assez plats, presque brouillons. J'ai d'ailleurs été déçue par le côté probabilités/poker de Simon, finalement trop peu présent, et par la personnalité exécrable de Marion. En revanche, j'ai apprécié Cannelle, tout comme la plume de l'auteur et la construction de son roman. Vers la fin, j'ai également aimé la prise d'ampleur de l'aspect scientifique, mais elle n'a pas suffit à modifier mon ressenti : j'ai été très déçue. Toutefois, je vous invite à le découvrir pour vous en faire votre propre avis !

Découverte de cet auteur à travers Instagram, et je ne suis pas déçu. Un polar bien construit, sans artifice et sans morts inutiles bien que le premier crime soit particulièrement sanglant. On y retrouve les codes d’une enquête de flics, de plusieurs flics même, dont les liens se recoupent peu à peu pour former l’intrigue principale. Alexis Laipsker sait tenir le lecteur en haleine du début à la fin par une montée en pression progressive et bon sens de la narration. J’ai beaucoup apprécié le flic de la DGSI, avec son recours quasi inconscient aux probabilités. Un polar efficace.

Tout commence par un sordide événement, un des plus grands scientifiques français a été retrouvé assassiné dans son laboratoire. Mais cet événement, déjà remarquable par lui-même est aussi singulier par l’atrocité du mode opératoire. En effet, les flics constatent que son cerveau a été volé. A partir de ce constat, toutes les hypothèses sont étudiées, psychopathe, vengeance, secte… surtout que quelques jours plus tard, un autre génie de la physique disparait.

En résumé, une belle rencontre pour l’amateur de polar français que je suis. Il complète sans rougir Tackian, Thilliez, Norek ou Minier sur ma bibliothèque. Les codes sont simples et percutants, peut-être un peu trop classiques, mais je chipote car l’alchimie prend bien. Rendez-vous pour une prochaine lecture.

❓Connaissez-vous cet écrivain, votre avis ?

Encore un excellent moment de lecture passé avec la plume de Alexis Laipsker, qui nous embarque avec lui dans une histoire très (trop ?) morbide ! Pour notre plus grand plaisir !

L’intrigue commence avec la disparation de trois jeunes enfants, et qui hélas, ne débouche sur aucune piste sérieuse. Seule certitude : un des enfants a été enlevé dans une camionnette blanche. Maigre indice, malgré tout, le capitaine de gendarmerie De Rolan chargé de l’enquête va se jeter à corps perdu pour les retrouver.
Cette piste va le mener au cœur d’un village niché au milieu des montagnes à la suite d’un signalement pour le décès quelque peu étrange d’un couple, possédant le type de véhicule recherché.

Sur place, il va faire la rencontre du commandant Guardiano, en charge de l’affaire, et après quelques investigations, ils vont vite se rendre compte que leurs deux affaires semblent liées.
Malgré leurs personnalités et leurs méthodes de travail complétement différentes, ils vont parvenir à travailler ensemble pour résoudre cette enquête.

L’écriture est fluide et les chapitres courts, les enquêteurs ne négligent aucune piste. J’ai adoré la complicité qui va petit à petit s’instaurer entre les deux protagonistes. Deux âmes brisées qui se sont bien trouvées, De Rolan étant un personnage très drôle, toujours un mot pour faire rire sa partenaire.
Le lecteur est entraîné dans cette chasse au mangeur d’âmes sans aucun temps mort, les pièces du puzzle s’emboîtant au fur et à mesure, et l’ensemble étant très cohérent.

J’aurai néanmoins apprécié découvrir plus en détail certains personnages que l’on présente comme secondaire dans l’histoire, voir complétement en arrière-plan, alors que pour moi, ils sont indispensables dans l’intrigue. Et j’ai trouvé que certains passages (surtout sur la fin) étaient un peu poussés.

C’est tout un jeu de manipulation encore une fois à travers cette lecture, car même quand le lecteur semble avoir résolu l’enquête, un nouveau rebondissement apparaît et va nous bousculer au détour d’une autre piste.
Pour ma part, j’adore être confronté à ce genre de pratique, quand tout semble simple, mais que finalement, le dénouement ne l’est pas tant que ça 😉

Les chapitres vont s'alterner entre les différents lieux et personnages, nous permettant de voir l'histoire sous différents points de vue, même si au départ rien ne les relie entre eux.

Tout au long de la lecture je me suis demandée quel serait le lien qui les réunirait.
Sur ce point l'auteur va encore parfaitement maîtriser l'art de nous balader tout en nous laissant conjecturer.

Les chapitres sont assez courts, les rebondissements bien présents, donnant un rythme qui correspond parfaitement à celui de l'enquête.

Pas de temps mort dans le récit, et des personnages qui semblent si réels dans cette quête de l'assassin où tout est parfaitement bien imaginé et imagé que l'on plonge page après page quasi en apnée.

J'ai bien aimé ce duo créé par le flic et la psy, alors que tout semble les opposer ils se complètent pourtant à merveille et leurs dialogues ne manquent pas d'un certain humour.

Une écriture prenante, un suspense bien dosé, des dénouements bien placés, des personnages de caractère, des répliques qui marquent, un assassin impossible à trouver, un final percutant, le tout avec une écriture simple et fluide, et voilà une excellente lecture.

Un thriller addictif et haletant !
Un polar très sombre où les horreurs et les révélations s'enchaînent. Une histoire qui se révèle angoissante où l'atmosphère est froide et pesante.
Une enquête menée par le commandant Guardiano et le capitane De Rolan, personnages attachants et énigmatiques, leur duo donne une très bonne dynamique au récit.
L'auteur mêle fiction et vieille légende donnant de la profondeur à l'histoire tout entraînant une légère sensation d'oppression chez le lecteur. L'écriture est fluide et percutante, les descriptions des meurtres sont détaillés et bien dosés à la limite du "gore". Le final est terrible et renversant.