Annie Degroote
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Note moyenne : 7.89/10Nombre d'évaluations : 90
1 Citations 46 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Encore une magnifique fresque contée par cette auteure du Nord de la France.
Afficher en entier1796, Alexandre Degraeve, 16 ans, natif du Mont des Cats, en Flandre Française est responsable de la mort de sa sœur, Isabelle. Il s'enfuit en emportant le tableau de "La Belle Meunière", représentant sa mère, Blondine. Il s'engage dans l'armée de Napoléon, n'en revient que 16 ans plus tard, pour se voir intimer l'ordre, par son frère cadet, de disparaître définitivement. 1906, en Bourgogne, Valentine de Montfleury, 18 ans, s'interroge sur son ancêtre, Blondine, représentée sur un tableau de famille qui s'avère être "La Belle Meunière". Elle part, avec sa grand mère, à la recherche de ses ancêtres de Flandre et du secret qui entoure le tableau...
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce livre un classique du genre : Une jolie jeune fille noble que l'on veut marier de force à un vilain coureur de dot. Une grand mère charmante et fo-folle qui découvre la liberté après toute une vie de soumission. Un drame mystérieux enfouis dans le passé qui provoque encore toutes sortes de superstitions et malédictions. Un jeune et séduisant roturier au grand coeur. Un hymne au Pays du Nord où (presque) tous les gens sont bons et chaleureux. Un hymne à l'amour et à la pureté où les méchants sont punis et où les bons trouvent la félicité. Un roman simple et "joli" qui pourrait trouver sa place au rayon "romance".
Afficher en entierAu début, quand j’ai vu la couverture consacrée à ce roman, mon impression a été négative : je n’ai pas eu envie de le lire. Cependant, j’ai insisté et je ne l’ai pas regretté. On assiste à la vie de la famille Domont, composée de la mère, Hélène, fille de la riche bourgeoisie, du père, Alcime, marinier plus modeste et des enfants : Isoline, Mildrède, Hedwige et le petit Valère. Tous vivent à bord d’une magnifique péniche baptisée « L’Etoile-des-Flandres ». D’ailleurs, le roman très facile à lire, s’ouvre sur la journée de fête de l’inauguration de ce bateau. Or, cette réussite de la famille attire bien des convoitises et surtout la jalousie excessive du contre-maître, ami d’Alcime. Ce dernier s’appelle Clays. Détestable personnage, il pousse son patron à boire… tout en essayant de lui voler sa femme ! Mais la belle Hélène ne trompe pas son mari avec cet homme faux et hypocrite qui vit avec eux sur le bateau. Elle ne se laisse pas séduire par cet employé. Seulement, elle ne s’en méfie pas assez. Dépité de ne pas parvenir à ses fins, cet être répugnant comment le pire des crimes : il abuse de la jeune Isoline âgée de 16 ans et promise à un jeune marinier, Jean. Terrorisée, la pauvre fille déshonorée ne se défend pas, sombre dans la tristesse et finit par briser ses fiançailles. Mais le pire arrive : le seul garçon de la fratrie, Valère, deux ans, tombe à l’eau et se noie. L’ombre de l’odieux Clays se profile… Désespérée, Hélène s’en va avec Hedwige et laisse son mari. Clays profite de la situation pour pousser son « ami » Alcime qui a toute confiance en lui à boire, beaucoup trop… Jusqu’au jour où il parvient à le dépouiller de sa péniche. Alcime la lui cède pour rien et finit par mourir. Clays le tue. Loin de s’arrêter, il tente de s’en prendre à Mildrède qui l’affronte et qui le laisse pour mort après avoir incendié la péniche. Elle part pour l’Amérique, et son bateau coule… La guerre de 1914-18 éclate, mais Jean, l’ancien fiancé d’Isoline qui avait avancé son service ne reviendra plus jamais. Dans ce roman, nous suivons les vies des trois sœurs, leur destin brisé et surtout la réussite de la jeune Hedwige dans le milieu parisien de la mode à force de travail acharné. L’histoire nous amène dans les années 1925… Isoline est « l’oiseau » sacrifié selon ses sœurs. Sa vie médiocre et malheureuse se termine à 34 ans… Devinez qui en est le responsable ? L’immonde bonhomme qui est toujours là, qui s’attache à vouloir détruire ces filles du Houtland, qui s’en prend à elles de manière obsessionnelle. Qui arrêtera le violeur ? Heureusement, malgré le triste sort de la douce Isoline et la ruine de la famille Domont, tout est bien qui finit bien. Une galerie de personnages attachants anime ce livre : Lulu la mannequin devenue baronne, Ambroise le facteur, l’Abbé Lemire, Fernande, Marie-Ophra la chapelière, Nicolas le jeune carillonneur polonais, Hugo, un mystérieux jeune homme, la méchante cousine Domont, etc. Bref, j’ai apprécié ces jeunes filles volontaires et je recommande l’ouvrage qui est à la fois un récit historique avec beaucoup de faits sordides et révoltants mais qui tire aussi sur l’eau de rose en raison de son happy end et à cause de la manière où tous les personnages sont unis de liens parfois un peu invraisemblables (oui le monde est vraiment trop petit ! Comment penser que Hedwige durant la guerre et qui reçoit un bonbon de la part d’un soldat anglais finit par rencontrer ce dernier à l’âge adulte et tous les deux tombent amoureux? Comme ce n’est pas la seule coïncidence du genre, on peut se poser quelques questions sur le genre du roman). « Les Filles du Houtland » est malgré cela intéressant.
Afficher en entierCe livre n'était pas fait pour moi. Je ne me suis pas attachée aux personnages et je n'ai pas été surprise par la fin
Afficher en entierBelle histoire. Je me suis perdu dans les personnages, jusqu'à ce que la fin me donne l'explication.
Afficher en entierL'intrigue des Silences du Maître Drapier se situe à Lille au XVIIIe siècle. Lille est une ville peuplée de tisserands fiers de leur ouvrage. Parmi eux, Guillaume Tresnel, un bel homme d'une trentaine d'année, a parfaitement réussi sa vie dans le négoce de tissus. Travaillant en collaboration avec ses frères, son commerce est prospère. Veuf, il n'a jamais souhaité se remarier et semble même fuir la compagnie des femmes.
Guillaume n'est pas heureux, lui qui est hanté par le souvenir d'une femme. Son existence est monotone mais un jour il croise le chemin de Denis, un jeune orphelin de seize ans qui pourrait bien bouleverser sa vie.
Annie Degroote nous propose un roman à l'intrigue prévisible mais pourtant divertissante. On sent que l'écrivain a fait des recherches sur les métiers du tissage et sur le mode de vie dans les Flandres du XVIIIe. C'est très intéressant, j'ai appris pas mal de choses.
Le style est fluide, la lecture est agréable.
Ce livre n'est pas un bijou caché mais une lecture sympathique ce qui n'est déjà pas si mal.
Afficher en entierUne famille aisée, ayant fait fortune dans le textile. Les Maes et les Vaneyck, des cousins qui ne s’adressent plus la parole et que nous allons suivre de rivalités en amours pas toujours bien vues, de secrets de famille en bouleversements sociaux.
Cette saga nous plonge dans l’univers de la filature, dans une famille avec ses codes et ses rigidités. Mais une famille qui va devoir évoluer, bousculée par les temps qui changent. Les femmes qui commencent à s’émanciper par exemple, mais aussi l’arrivée de l’ère industrielle qui va révolutionner pas mal de choses. Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, ni sur les personnages principaux que je vous laisse découvrir par vous-mêmes.
Cette lecture a été pour moi la découverte d’une auteure que je ne connaissais pas. Donc merci à Annie Degroote et au groupe Facebook Lecteurs-Auteurs la passion des mots pour ce livre gagné lors d’un concours.
J’avoue que ce n’est pas mon style habituel de lecture. C’est un plaisir, mais aussi un risque de sortir de sa zone de confort. Je ne me serais peut-être pas intéressée spontanément à ce livre, et j’aurais eu tort. Ce genre d’histoire n’est pas ce que je préfère lorsque je lis, mais une fois de temps en temps, pourquoi pas ? Parce que oui, j’ai fait une très bonne découverte. Le style est agréable, c’est bien écrit et l’histoire se lit avec plaisir. Les personnages sont vivants et réalistes. Une lecture détente et intéressante, bien documentée et qui nous en apprend un peu plus sur les us et coutumes de l’époque et qui nous fait vivre l’âge d’or du textile du Nord.
Les amateurs de saga familiale sur fond historique et social ne seront pas déçus.
Je vous souhaite une bonne lecture
Afficher en entierUne histoire de famille et une romance qui s'entremêlent. Le côté historique était bien amené après l'intrigue reste assez simple.
Afficher en entierTrès beau mélange de romance et d'histoire, à un niveau certes moins complexe que Mireille Calmel, qui aura toujours dans mon cœur une place de chouchoute. Mais L'auteure a su me charmer avec son histoire riche et si bien romancée.
Afficher en entierL'oubliée de Salperwick par Annie Degroote
Publié en 1998
325 pages
J'ai lu ce livre au format papier
Une nuit de février 1848, le destin de Flore, jolie " fleur des marais " de Saint-Omer, bascule et la précipite dans le tourbillon de Lille, la grande cité textile du Nord. Va-t-elle échapper à la malédiction des Manderel ? Un épais mystère plane sur cette honorable maison de maître. Deux milieux s'opposent : le marais au charme étrange, ses traditions ancestrales, ses superstitions, et Lille " la mélomane ", sa bourgeoisie, ses usines et son chemin de fer. Trois hommes vont aimer l'impétueuse Flore : Baptiste, le fabricant de géants, Amaury le dandy et Stanislas le romantique. Trois femmes passionnées vont oser défier les règles établies. Et si le XIXe siècle remet Adélaïde dans le droit chemin, s'il fait plier Laurencine, il n'aura pas raison de Flore. Elle choisit l'amour, et un métier, envers et contre tout.
Mon avis
J'ai passé un excellent moment de lecture. C'est mon treizième coup de cœur depuis le début de l'année. Je remercie Aymeric, mon libraire kube, qui a parfaitement su cerner ma demande.
Je passais un bon moment de lecture jusqu'à un twist totalement inattendu et qui a tout changé. Je ne l'avais pas vu venir celui la.
Je ne connaissais pas l'autrice et ce fut, pour moi, une vraie découverte.
Dans ce livre il y a tout ce que j'aime dans un roman de terroir.
La plume de l'autrice est très fluide mais elle a surtout réussi à me captiver en ménageant ses effets.
De la première à la dernière page on est allé crescendo.
Je relirais volontiers un titre de cette autrice.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Annie Degroote
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Presses de la Cité : 18 livres
Pocket : 8 livres
France Loisirs : 3 livres
VDB : 2 livres
Calmann-Lévy : 2 livres
Libra Diffusio : 1 livre
Editions Retrouvées : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Biographie
Biographie[modifier | modifier le code]
Annie Degroote vit à Paris mais revient fréquemment dans sa région — « La Flandre, elle, m’habite toujours. » —, et elle se dit très touchée d’être marraine d’un géant de Flandre. Enfant, elle éprouvait déjà le besoin de « raconter des histoires », mais avant de se consacrer à la littérature, elle emprunta le chemin des écoliers en se lançant d’abord dans la danse, puis le théâtre, en tant que comédienne et auteur dramatique.
Elle a créé une dizaine de spectacles pour la jeunesse, conçu une émission humoristique, fut responsable d’un atelier d’écriture. Elle a interprété les grands classiques du répertoire (Molière, Pirandello, Musset, Tchekhov…) participé à diverses créations, et a tourné pour le cinéma et la télévision.
Que ce soit dans les ouvrages qui se situent en Flandre — véritables hommages littéraires à sa terre natale — ou dans les romans se situant en terres slaves, comme L'Étrangère de Saint-Pétersbourg, et " les Perles de la Moïka ", la passion, l’Histoire et l’émotion sont au rendez-vous.
« Avec une plongée dans la grande Histoire, j’aime lancer des passerelles entre hier et aujourd’hui, entre attachement aux racines et ouverture à la différence. »
Dans ses romans se conjuguent ses thèmes de prédilection : quêtes d’identité, tolérance, exils, rencontres. À ses héros fictifs, se mêlent parfois des personnages historiques dans des décors rigoureusement plantés et les « coups de théâtre » ne manquent pas.
Son amour des arts alimente aujourd’hui ses écrits. Parus en poche, en feuilletons, en clubs de livres et en livres-audio, ses romans ont reçu de nombreux prix littéraires et sont salués par un lectorat très fidèle[réf. nécessaire].
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