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Toutes les séries de Anton Tchekhov

31 livres
83 lecteurs

Flann O'Brien (1911-1966) est né et a vécu toute sa vie en Irlande, où il a été élévé en gaelique aussi bien qu’en anglais. Haut fonctionnaire, il a été, parallèlement à son métier, écrivain et chroniqueur (ses articles dans l’Irish Times, sous le pseudonyme de Myles na gCopaleen, sont des modèles de satire et d’humour, d’ailleurs régulièrement réimprimés). Son premier roman, At Swim-Two-Birds (1939) est aussi son chef-d’œuvre.

Le narrateur, un jeune étudiant paresseux qui vit avec son oncle et, plutôt que de suivre ses cours, préfère fréquenter les pubs de Dublin avec ses amis, est aussi écrivain. De cet argument très simple va s’ensuivre le plus extravagant, le plus fantaisiste, le plus drôle des romans, et même roman dans un roman, car nous sont aussi racontées les aventures des personnages créés par notre « héros » dans une parodie des romans pulp doublée d’une satire de la celtitude. On verra ainsi une scène où policiers de Dublin, cow-boys et indiens se battent les uns contre les autres, tandis que d’autres cow-boys courent la campagne en compagnie de fées et de démons de la mythologie irlandaise. Ayant lu ce roman, James Joyce a dit de Flann O’Brien: « Cet homme a le génie comique. »

Comme les romans de Joyce d’ailleurs, At Swim-Two-Birds est aussi un livre très novateur, qui a eu une influence considérable sur l’imaginaire irlandais. Méconnu en France, il est en Irlande aussi célèbre et peut-être aussi aimé qu’Ulysse. Écrit dans cet anglo-irish qui a été le triomphe des Irlandais utilisant l’anglais que les Anglais leur avait imposé pour se créer une nouvelle littérature, il fait ici l’objet d’une traduction nouvelle, et d’une présentation par Patrick Hersant.

Patrick Hersant a traduit un grand nombre de livres de l’anglais, dont, aux Belles Lettres, le Mille et un navires de Francis Scott Fitzgerald.

« C’est un véritable écrivain, doté d’un authentique esprit comique. Un livre vraiment drôle »

James Joyce

«At Swim-to-birds reste, pour moi, un des meilleurs livres du siècle… dans la lignée d’Ulysse et de Tristram Shandy »

Graham Greene

« Flann O’Brien est incontestablement un auteur majeur. Comme Joyce, O’Brien se lance à l’assaut de votre cerveau armé de mots, de style, de magie, de folie et fait preuve d’une invention sans limite »

Anthony Burgess

2 livres
19 lecteurs

Ce « Théâtre I de Tchékhov » comprend 4 pièces dont les très célèbres « La Mouette », « Les Trois soeurs » et « Ivanov ».

La quatrième, « Ce Fou de Platonov », est une pièce en quatre actes découverte en 1920 parmi les divers papiers d'Anton Tchekhov qui entraient aux Archives Centrales de Moscou. Après un examen minutieux de ce manuscrit autographe, sans titre, il a été permis d'établir que cet écrit datait des années 1880-1881, époque à laquelle commence la carrière du dramaturge. Tous les personnages des drames ultérieurs et le ton général de son théâtre sont déjà en germe dans cette première pièce. Il dépeint la décadence de la société russe de son époque, thème auquel il restera fidèle.

Ce livre comprend également douze pages de préface et un dossier de dix pages. Il est destiné à ceux et celles qui n'auraient pas l'occasion d'aller au spectacle et qui aiment le théâtre russe et plus particulièrement celui d'Anton TCHEKHOV. Ames sensibles et dépressives s'abstenir car la vie n'est pas rose pour ces personnages gris appesantis sur leur triste sort. Les jours passent sans que rien ne se passe. « Il faut vivre ».

12 livres
10 lecteurs
2 livres
2 lecteurs

Les voleurs

Goussev

Les garces

Le duel

La cigale

Ma femme

Après le théâtre

L'effroi

EN déportation

Les voisins

3 livres
1 lecteurs

Tous les livres de Anton Tchekhov

L'hiver à la campagne, le thé à sept heures du matin, les soirées interminables, le dégoût des autres et surtout de soi-même... L'ennui est là, comme une espèce de boue gluante dans laquelle on s'enlise, comme des sables mouvants qui les engloutiront tous, Vania, Sonia, Astrov... Dans un dernier sursaut, ils sortent la tête, essaient de haïr, d'aimer, de tuer, de se tuer... Ils n'en ont plus la force, ni l'envie. Rien que de penser à tout ce qu'ils auraient pu être, à tout ce qu'ils auraient pu faire... Oui, mais quoi ? Ailleurs, sans doute, il existe autre chose, une autre vie... En Afrique, il fait chaud... Tchékhov, peintre génial et docteur impuissant du terrible mal de ne pas vivre.

Quels étranges liens unissent la jeune Katia et le vieux professeur d'université Nicolaï Stépanovitch ? Il a regardé grandir l'orpheline, l'a vue amoureuse et heureuse, puis souffrante et désespérée.

À l'automne de sa vie, Nicolaï a perdu toutes ses illusions et partage avec Katia les mêmes ténèbres et les mêmes silences, sans pouvoir lui tendre la main... Une nouvelle sombre et cruelle où bonheur et amour semblent inaccessibles... Un texte fort et vrai par l'un des plus grands écrivains dramatiques russes, l'auteur de La Mouette et La Cerisaie.

Les membres de la famille Prozorov, composée de trois sœurs, Macha, Olga et Irina et de leur frère Andreï, partagent une demeure provinciale, dans la campagne profonde de Russie. Andreï est lui-même marié à Natacha. La pièce débute par la fête d'Irina, un an après la mort de leur père, marquant la fin du deuil et le début, croit-on, d'une nouvelle vie. La petite ville de province, près de laquelle se trouve la demeure, accueille un régiment qui vient d'arriver. La vie des Prozorov s'avère dominée par l'ennui et n'est rythmée que par les visites d'officiers venus de la garnison voisine, et devenus peu à peu comme des membres de cette famille atteinte du mal de vivre. Un rêve habite cependant les trois sœurs : retourner à Moscou, la ville de leur enfance heureuse. Pas de héros, peu d'action ; cette pièce va à l'encontre du schéma classique en mettant en scène des personnages extrêmement humains qui voient leur vie peu à peu s'étioler, avec le désespoir de n'avoir rien construit, rien entrepris.

Entre conversations absurdes et grands débats philosophiques, entre mariages ratés et désespoirs amoureux, Tchekhov aborde dans Les Trois Sœurs les thèmes du temps qui passe et détruit les rêves, de l'importance du travail et de l'autonomie, de l'ennui et de l'amour.

Etrange destin que celui de cette Mouette, solitaire dans la carrière de Tchékhov et dans l'essor d'un théâtre nouveau, à la fin d'un siècle qui n'en finit pas de mourir d'alanguissement. Cette pièce est la première des quatres grandes oeuvres théâtrales de Tchékhov.

[...]

Elle marque le début de la maturité théâtrale de son auteur, le moment fragile où Tchékhov devient Tchékhov.

[...]

Avec cette Mouette de bon augure, le dramaturge donne à entendre un cri d'une force inouïe. Durant les huit années qui lui restent à vivre, il invente une façon originale d'écrire pour la scène [...]

Quand Tchékhov part pour l'île de Sakhaline, en avril 1890, personne ne comprend ses raisons. Lui-même, incapable d'en donner, se contente de parler de mania sachalinosa. Il s'agit là de l'épisode le plus étrange de sa vie. Décidé à mener une enquête sur ce lieu maudit voué au bagne et à la déportation, il se met en route dans des conditions folles. Il n'a aucun papier officiel, ni ordre de mission, ni même une lettre de recommandation. Après deux mois et demi d'un voyage exténuant, il risque de se voir prier de retourner d'où il est venu. Il affronte le froid, la pluie, les inondations, puis la chaleur, la poussière, les incendies de forêts. Voici enfin l'île de Sakhaline, au large de la Sibérie « Tout autour la mer, au milieu l'enfer. »

Ivanov, en russe, c’est un nom qui se rapproche de Dupont ou Durand - un monsieur tout le monde. Propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, intelligent, gentil, amoureux, Ivanov est envahi depuis peu par une certaine mélancolie. Sa femme très malade, sa propriété qui part à vau-l’eau, sa gestion de l’argent, tout est remis en question. Tchekhov disait : Il y en a des milliers, des Ivanov... l’homme le plus normal du monde, pas du tout un héros. C’est le drame de cet anti-héros confronté au temps dilaté par l’ennui, à l’impuissance, l’immobilisme et la paresse, un homme lâche enlisé dans l’existence. C’est aussi une satire aiguë et très drôle d’une société de petits-bourgeois en décrépitude, bête, méchante, hypocrite, antisémite et avide de ragots pour nourrir sa vacuité. L’histoire de ce plongeon tragique d’un homme rongé par le dégoût de tout ce qui l’entoure a été la première pièce montée du vivant de Tchekhov.

La propriété a beau représenter pour Lioubov son enfance et le souvenir d'une vie de nonchalance, Lopakhine, ancien serf devenu marchand, l'achètera, mais afin d'en abattre les arbres comme si, pour posséder cette Cerisaie de peu de rendement mais qui le relie pourtant lui-même aux temps anciens, il fallait d'abord la détruire parcequ'ici la beauté et la mort ont partie liée.

Ces Contes humoristiques, écrits bien souvent pour des raisons alimentaires n’en restent pas moins savoureux, tout empreints du génie et de la verve acerbe propre à celui qui deviendra plus tard la figure tutélaire du théâtre russe.

Avec un indéniable goût de la formule qui fait mouche, le jeune Tchékhov dépeint avec enthousiasme et ironie la société dans laquelle il évolue. Chacun des textes présentés dans cette édition est un modèle du genre satirique.

Cette édition, permettra au lecteur de découvrir (ou de redécouvrir) une dimension importante et brillante du talent de Tchékhov, un grand classique, impertinent et vif.

En 1880, Anton Tchekhov n'a que vingt ans ; ses études de médecine ne suffisant pas à le nourrir, il s'engage dans l'écriture de nouvelles qui seront aussitôt publiées par d'importantes revues humoristiques. Au fil de leur lecture, on assiste à la naissance d'un écrivain dont la précocité a quelque chose de stupéfiant : autant dans les dialogues que les paysages leur servant de rapide arrière-fond, c'est le génie d'un maître de la nouvelle qui éclate. Mais qu'ils soient farceurs ou tragiques, et bien souvent les deux à la fois, ces courts récits frappent surtout par une exceptionnelle modernité littéraire dont Tchekhov paraît avoir pressenti toutes les facettes.

Un petit garçon de neuf ans quitte sa mère pour aller au lycée. Entre la petite ville de son enfance et la grande ville: la steppe.

La steppe russe, la plaine immense avec son soleil brûlant, ses orages, ses ombres, ses nuits froides; des oiseaux, des rongeurs, des insectes: les kourganes, inquietants dans le crépuscule; des paysans, des bergers à demi nomades, des cavaliers qui paraissent et disparaissent; des marchands en convoi sur la grand-route, aussi vaste que la plaine; des gens venus on ne sait d'où avec des contes effrayants.

Voici une histoire de voyage que Tchekhov, alors âgé de 28 ans voulait qu'on lût son récit "comme un gourmet mange les bécasses"

Un jeune homme entreprend de faire une demande en mariage qui tourne au pugilat. Un propriétaire terrien, ours mal léché, vient réclamer de l'argent à une veuve résolue à rester fidèle à la mémoire de son mari. Un conférencier chargé de développer devant une assemblée de province les méfaits du tabac raconte en fait les déboires de sa vie conjugale. Trois pièces en un acte portant un regard terriblement moqueur sur le mariage, l'amour et la solitude dans la Russie du siècle dernier.

C'est un recueil de 10 nouvelles, indépendantes les unes des autres.

Elles se passent toutes en Russie; et ne sont pas franchement gaies.

Au contraire de tant d'écrivains notoires qui, au lendemain de leur mort, subissent une éclipse, la gloire de Tchékhov n'a pas cessé de croître et un demi-siècle après sa mort, son oeuvre est plus célèbre, plus admirée, plus géné¬ralement lue qu'au jour où la maladie l'emporta. La grande simplicité de sa forme, son souci de la composition le rapprochent des habitudes la¬tines et l'ont placé à côté des plus purs classiques de son pays : Pouchkine, Gogol, Tourgueniev. Ses premiers récits, publiés entre 1883 et 1885 ont un caractère humoristique très accusé. Il s'amuse, il raille un peu ses personnages : par moments il y a chez lui un accent qui s'appa¬rente à celui de Courteline. Mais, à partir de 1887, miné par la maladie dont il put suivre les progrès et qui l'emporta très jeune, Tchékhov aborde des récits plus dramatiques ; le sourire disparaît de son oeuvre, remplacé par une pitié profonde. On découvre dans un récit comme Le Duel, si simplement pathétique, derrière la pein¬ture d'une existence médiocre, cette émotion discrète, qui témoigne de la communion humaine et, en dépit de tous les renoncements, maintient encore au coeur de chacun, l'espoir. « Il n'est pas vrai que Tchékhov ne soit que le témoin d'une génération russe déjà périmée, écrivait Daniel-Rops dans la pénétrante étude qu'il lui a con-sacré. Profondément russe, il est Européen par tout ce qu'il a apporté de nouveau dans la dé-couverte de l'âme, par cette parenté spirituelle qui l'unit aux plus grands : homme de son temps, il a su en sortir et venir à la rencontre du nôtre .

Par un après-midi de l'été 1893, alors qu'au domaine de Melikhovo tout le monde fait la sieste, Tchekhov se réveille en sursaut et se précipite hors de sa chambre : il a vu en rêve un moine noir et ce rêve lui a fait une impression si terrible qu'il en reste bouleversé. Sa manière de se débarrasser d'une vision qui continue de le hanter sera d'en faire, au cours de l'été, la matière d'une longue nouvelle, une nouvelle étrange, d'un genre tout à fait nouveau dans son œuvre et qu'il semble avoir volontairement abrégée, laissant floues les lignes qui lui auraient permis d'en faire un roman au moment même où il les avait mises en place.

Ivanov / Anton Tchekhov ; version française de Nina Gourfinkel et Jacques Mauclair ; suivi de, Sur la grand-route ; Le chant du cygne ; L'ours ; Une demande en mariage ; Tragédien malgré lui ; Une noce ; Un jubilé ; Les méfaits du tabac ; Tatiana Repina / Anton Tchekhov ; version française de Genia Cannac et Georges Perros ; notices de Geneviève Bulli. --

Pièce de théâtre en quatre actes pour 18 * personnages (13h-5f)

La jeune Anna Akimovna a hérité d'une usine dont elle doit assurer la direction. Mais, à vingt-cinq ans, quelle riche et jolie femme voudrait passer ses soirées à travailler ? D'autant que, parmi ses ouvriers, le beau Pimenov ne la laisse pas insensible. Et elle se prend à rêver.

Deux nouvelles acides sur l'amour et ses malentendus par l'un des grands maîtres de la littérature russe.

Camisoles et barreaux aux fenêtres, la salle 6 est réservée aux fous sous la surveillance négligente du docteur Raguine. Indifférent au sort de ses malades qu'il considère comme irrémédiablement condamnés, Raguine se lie pourtant avec l'un d'entre eux, Gromov, atteint d'un délire de la persécution. Influencé par le désespoir de Gromov, le médecin sombre peu à peu jusqu'à rejoindre la salle 6...

Pour nourrir ses petits, une louve pénètre dans une bergerie et s'enfuit avec ce qu'elle croit être un agneau. En réalité, il s'agit d'un chiot, avec une tache blanche sur le front !Toujours en quête de chair fraîche, la louve retourne à la bergerie, suivie du petit chien. Alerté par le bruit, le fermier surgit, bien décidé à punir le coupable. La louve n'a que le temps de s'enfuir, cependant que Front blanc est grondé par son maître qui l'accuse d'avoir fait un trou dans le toit…

" Ce qui est médiocre, dit un personnage dans Ionytch, ce n'est pas de ne pas savoir écrire des nouvelles, mais d'en écrire et de ne pas savoir le cacher. " Petit clin d'œil ironique d'Anton Tchékhov, qui a publié des centaines de nouvelles... et ne l'a pas caché. Celles qui composent le présent recueil ont été écrites entre 1891 et 1898. Tchékhov est au sommet de son art, mais on peut trouver que son inspiration devient de plus en plus noire. Ses héros ne vivent pas des tragédies. Ils s'enlisent dans l'ennui, la monotonie des jours, la banalité. Le romanesque repose d'habitude sur la singularité d'un individu. Tchékhov réussit le tour de force de le créer avec des gens ordinaires. Seule exception, la longue nouvelle Récit d'un inconnu comporte des péripéties, des voyages, des coups de théâtre. Un socialiste s'introduit comme domestique chez le fils d'un grand personnage, afin de surprendre les secrets du père, voire saisir une occasion de l'assassiner. Mais une femme survient...

Les trois nouvelles qui composent ce recueil jalonnent trois étapes décisives de la vie et de l'œuvre d'Anton Tchékhov. La Steppe marque son entrée dans la littérature, Salle 6 sa rupture avec la doctrine tolstoïenne de la non-résistance au mal, L'Évêque l'imminence de la mort.

Dans la première nouvelle, l'immensité de la steppe russe est vue à travers le regard d'un enfant qui entreprend un long voyage, sur des chars à bœufs, vers le lointain lycée qui l'attend, vers une vie inconnue. La deuxième a pour triste héros le docteur Raguine qui, après avoir accepté dans l'indifférence la souffrance de ses malades, les mauvais traitements qui leur sont infligés, meurt en disant : «Tout m'est égal.» Quant à l'évêque, dont Tchékhov nous conte les derniers jours, comment ne pas songer à l'auteur lui-même, à bout de forces, encombré de sa gloire, assailli par les importuns, qui voit venir la mort et qui bientôt sera remplacé, oublié...

Il s?agit d'une fin d'après-midi d'été en Russie, au XIXe siècle, de chroniques, fragments de l'oeuvre de Tchekhov : quelques scènes de plein air du Duel, de La Mouette, de La Cerisaie. 7 femmes, 8 hommes / durée : 1 h 30

En 1898, un jeune journaliste de vingt-neuf ans écrit au plus célèbre des dramaturges russes. Celui-ci n’a que huit ans de plus que lui, mais il est déjà une autorité. Et il lui donne des conseils, et il l’encourage. Et voici comment se noue une amitié littéraire entre le jeune Gorki, qui publiera bientôt son premier livre, et Anton Tchekhov, l’auteur de La Mouette. Des lettres à ranger parmi les grandes correspondances de la littérature européenne.

Iakov Matvéitch, soixante-dix ans, est le fabricant de cercueil d’une petite ville où l’on ne meurt pas assez pour que ses affaires soient florissantes. Pour arrondir les fins de mois, il joue du violon quand on fait appel à lui dans un orchestre tenu par le juif Moïséi Chaklès.

Sa femme tombe malade. Il se rend compte tardivement qu’elle a tout enduré en silence : la perte d’un enfant en bas âge, les privations, les coups qu'il menaçait de lui donner, sa mauvaise humeur. Il comprend cela en la voyant joyeuse de mourir. Il l’emmène quand même à l’hôpital pour se donner bonne conscience et commence à construire son cercueil avant qu'elle ne meure.

Veuf, il comprend trop tard qu’il est passé à côté de beaucoup de belles choses dans la vie. Frappé du même mal que sa femme, il lègue son violon à un musicien de l’orchestre de Moiséi avant de mourir.

Un quotidien fait de calculs mesquins, une cuisante déception amoureuse, un profond sentiment de désarroi face à l’existence… Les personnages de ces nouvelles sont englués dans une existence qui leur rétrécit l’âme, qui éteint leur joie de vivre. Mais peut-être nous invitent-ils à méditer le conseil que se donne l’un d’entre eux : «La vie est effrayante, alors il n’y a pas à se gêner avec elle, brise-la et prends tout ce que tu peux lui arracher avant qu’elle ne t’écrase.»

À vingt-cinq ans, Missaïl perd pour la dixième fois la petite place d'employé de bureau dans laquelle il végétait. Affligé d'une inaptitude chronique à prendre au sérieux la stricte observation des convenances et de la hiérarchie sociale qui régit la petite ville où il est né, il cherche avec une parfaite bonne foi une façon de vivre qui ne lui donnerait pas en permanence l'impression d'étouffer. Qu'il s'agisse de la profession qu'il choisit d'exercer ou de sa vie matrimoniale, il va découvrir que l'amour et le respect de la liberté ont un prix terriblement élevé, et que ceux qui l'entourent ne peuvent que rendre plus amers les renoncements et sacrifices qu'il a décides. Ma vie, qui parut en 1896, l’année de l'achèvement de La Mouette et d'Oncle Vania, est l'une des nouvelles les plus amples qu’écrivit Anton Tchekhov (1860-1904).

Le temps avait été beau, très calme dès le commencement du jour. Des merles sifflaient ; plus loin, du côté des étangs, on entendait comme des plaintes : on eût dit de vivants souffles passant dans une bouteille vide. Une bécasse traversa l’air de son vol ; un coup de feu retentit, qui se répercuta en joyeux roulements dans l’air printanier... Mais voilà que, le dessous des bois se faisant déjà sombre, un mauvais vent d’est souffla, froid et pénétrant. De fines aiguilles de glace s’allongèrent sur les mares ; et la forêt devint plus sombre encore, inhospitalière, déserte, morte... C’était encore l’hiver.

Or un pauvre étudiant de l’académie ecclésiastique, Ivan Vélikopolski, le fils du sacristain, s’en revenait au logis après toute une journée d’affût. Il allait par les sen-tiers étroits des prairies inondées, les doigts gourds, le visage en feu des brûlures du vent. Ce brusque sursaut de froid lui semblait une anomalie : l’harmonie des choses en était rompue ; la nature elle-même se sentait mal à l’aise, et c’est pourquoi les ténèbres du soir s’étaient épaissies plus vite que de coutume. La campagne était vide, lugubre. Du coté de la rivière pourtant, dans le jardin des veuves, un feu brillait ; mais plus loin et jusque par delà le village, à quatre verstes, tout se noyait également dans l’ombre froide. L’étudiant se rappela que, le matin, quand il avait quitté la maison, sa mère, assise pieds nus sur le plancher, derrière la porte, nettoyait le samovar et que son père, couché sur le poêle, toussait, toussait continûment. C’était le vendredi saint ; on n’avait point fait de cuisine ce jour-là, et la faim le torturait. Il avait faim, il grelottait ; — et voilà que des tableaux du passé se présentaient à son souvenir : ainsi ce même vent glacial avait soufflé autrefois, du temps de Pierre le Grand connue du temps d’Ivan le Terrible, comme du temps de Rurik.

De même que Tchekhov est l'auteur de nouvelles qui sont devenues les modèles du genre, il a composé des "petites" pièces qui, étudiées par tous les élèves des conservatoires et écoles de théâtre, sont parmi les plus grandes du répertoire mondial.

Il les a écrites pour la plupart en 1888 et 1889, soit entre la première et la deuxième version d'lvanov, au moment où il s'interrogeait avec le plus d'acuité sur le théâtre.

Exemples de finesse et de légèreté, ces courtes pièces sont souvent des transpositions de nouvelles d'une densité particulière, comme dans le cas de Sur la grand-route (1884), "étude dramatique" qui est un véritable chef-d'œuvre.

Après deux ans d'absence, un conte alcoolique et déchu revient au village ou il retrouve son ami, un juge d'instruction cynique et débauché.Tous deux s'éprennent d'une jeune fille en rouge rencontrée dans la forêt.

Récit d'une perdition qui préfigure celle de la Russie, réflexion sur l'écriture et sur le mal, cet unique roman policier de Tchékhov, publié en feuilleton entre 1884 et 1885, était jusqu'à présent tout à fait introuvable en France.

Tragi-comiques, ces quatre œuvres brèves sont chacune des pièces d’orfèvrerie tchékhovienne, où se débattent des individus aux solitudes vertigineuses.

«Je n’ai personne, Nikitouchka, ni parents, ni femme, ni gosses… Seul, comme le vent dans la plaine…»

(Source : Gallimard)

Voici des nouvelles sur le « royaume des femmes ». Ainsi, la Dame au petit chien promène son ennui et son chien sur la digue d'une station de la mer Noire. Un homme solitaire la remarque, l'aime, mais ne peut triompher plus tard de toutes les barrières qui se dressent sur le chemin de leur bonheur.

Tchékhov souffrait d'une impossibilité d'aimer. Mais l'amour lui inspire émotion ou ironie (« Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas. »), et une grande variété de tableaux : « Une nouvelle qui n'a pas de femmes, écrit-il, c'est une machine sans vapeur. » L'héroïne par excellence est pour lui la femme incomprise, qui rêve d'une autre vie, inaccessible.

Alexeï Laptev a trente-quatre ans quand il se rend au chevet de sa soeur malade, dans une petite ville de province. Il y tombe amoureux d'une jeune femme de douze ans sa cadette et ne sera pas long à la demander en mariage, sachant pourtant que sa passion n'est pas payée de retour. Laptev n'est pas un homme séduisant, mais il a pour lui sa droiture ainsi qu'une solide fortune, et sa demande sera acceptée. Trois années vont s'écouler, durant lesquelles les sentiments vont évoluer, le futur se dessiner, très logiquement sans doute mais avec cette nuance d'étrangeté, ces petits riens imprévisibles que l'art de Tchékhov est de parfaitement restituer, pour saisir la vie dans ce qu'elle a de plus intime, de plus secret, de plus singulier.

Les nouvelles de cette version de "la dame et son petit chien" sont différentes de la version Française.

Cette collection regroupe les histoires les plus connue d' Anton Chekhov.

La dame et son petit chien

The grasshopper

Salle n°6

The house with the mezzanine

The man in a case les groseilliers

Le Sauvage (en russe, Le Sylvain) est la troisième grande pièce de Tchekhov, et se situe chronologiquement entre Ivanov et La Mouette. Conçue en 1888, elle fut rédigée au printemps de 1889. Représentée pour la première fois à Moscou en décembre de la même année, la pièce, dont la composition et la technique étaient inhabituelles, ne fut comprise ni du public ni de la critique.

Anton Tchekhov

1860-1904

Nouvelles présentées par Cathrine Emery

Après une enfance difficile, Tchekhov entreprend des études de médecine et publie, à partir de 1880, des nouvelles dans différents journaux humoristiques. Maître de la nouvelle brève (il en a écrit plus de cent), Tchekhov a également révolutionné le théâtre russe (Oncle Vania, La Mouette, Les trois sœurs, La Cerisaie...). Le présent recueil propose six nouvelles regroupées autour du thèmes "frissons et crimes".

> L'allumette suédoise

> Nuit d'angoisse

> Fort de café

> Vengeance

> Imprudence

> Drame

La série BILINGUE propose :

- une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes ;

- une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d'auteurs étrangers.

"Écrite avec la noirceur de la jeunesse – Tchékhov a entre vingt et vingt-deux ans –, cette pièce annonce déjà tous les thèmes de son œuvre théâtrale : personnages à la dérive, solitaires qui passent de l'exaltation à la culpabilité, domaine perdu, le monde vu comme une grande scène de sottise et de folie. Platonov est plus intelligent que ceux qui l'entourent, présentés comme une bande d'ivrognes cupides. Ce qui le perd, c'est qu'il est un incorrigible coureur de jupons. Mais faible, et même lâche. Pièce perdue, retrouvée en 1920, elle ne fut créée qu'en 1956, au T.N.P., par Jean Vilar, sous le titre de «Ce fou de Platonov»."

source : http://www.folio-lesite.fr

Ossip Dymov, jeune médecin plein d’avenir, « âme pure comme du cristal », est marié à Olga, une belle femme mondaine qui tient salon avec les artistes locaux. Tandis qu'il s’épuise pour l’entretenir en se consacrant presque entièrement à sa vie professionnelle, elle multiplie les liaisons adultères. Au courant des infidélités de sa femme, Dymov les excuse.

Après quelque temps, l'épouse adultère, déçue par ses amants, tente de regagner l'attention de son mari. Mais à ce moment, il est déjà trop tard. Afin de sauver un patient atteint de diphtérie, Dymov se contamine en aspirant accidentellement une membrane diphtérique. Obstruant ses propres voies respiratoires, le docteur meurt avec son patient. C'est sur son cadavre encore chaud qu'Olga réalise enfin l'étendue des qualités du défunt.

Nadia n'aime pas la luge et pourtant, chaque fois qu'elle descend les pentes enneigées avec le même jeune homme, elle entend cette phrase " je t'aime ". Est-ce le vent ou le garçon qui lui fait cette déclaration ? Une belle dame se baigne dans l'eau, mais ses vêtements sont volés. Un musicien propose de la cacher dans l'étui de sa contrebasse. Un contrôleur de train peu scrupuleux va se faire condamner par les passagers pour avoir trop bien fait son travail. Neuf histoires espiègles dans lesquelles les rencontres sont fortuites, les personnages cocasses et les aventures romantiques. Cette sélection de nouvelles inspirées de la vie quotidienne en Russie à la fin du XIXe siècle mêle avec grâce drôlerie et mélancolie.

Depuis la mort de son mari, un an plus tôt, Mme Popova refuse de sortir et se considère aussi morte que feu son bien-aimé mari. Or surgit un dénommé Smirnov, ancien officier d'artillerie, qui s'introduit chez elle malgré son refus de recevoir qui que ce soit. C'est que l'époux de madame Popova devait douze cents roubles à Smirnov et que ce dernier en a besoin tout de suite pour payer des intérêts...

Ouvrez une porte sur l’univers de la Russie du XIXe siècle et son atmosphère envoûtante. Grâce à cette collection de textes bilingues, découvrez les plus grands auteurs de la littérature russe au plus près de leur talent, en savourant leurs textes originaux, annotés et expliqués en français. Les traductions françaises, qui retranscrivent fidèlement les spécificités de l’époque et du style de l’auteur, offriront à tous les amoureux de la culture russe l’occasion de profiter pleinement de l’œuvre et de la langue.

Dans une ville au bord de la mer Noire, la chaleur est accablante et le travail, difficile. Nadiéjda avait abandonné mari, honneur et foyer pour venir s’y installer avec son amant Ivan, un fonctionnaire sans fortune. Pourtant un jour, leur amour disparaît. Ivan n’aime plus Nadiéjda, qui elle aussi commence à s’ennuyer. Mais pourront-ils se passer l’un de l’autre ?

Publiée en 1891 en feuilleton, cette nouvelle témoigne du talent de Tchekhov de métamorphoser des scènes de vie ordinaires en lecture passionnante. Seule œuvre dont l’action se déroule dans le Caucase, elle est construite à la fois comme une pièce de théâtre et comme un roman policier à rebondissements. À savourer dans une lecture bilingue.

Ce livre d'Anton Tchekhov regroupe un ensemble de nouvelles d'inégales longueurs .

Sur la grand'route est une pièce écrite par Tchekhov en 1885. Elle met en scène la misère du monde, sa violence et la pitié qu'elle suscite. Elle ne fut représentée qu'après la mort de son auteur, la censure tsariste s'étant opposée à la représentation de cette oeuvre jugée trop sombre et trop sordide. Elle fut montée pour la radio française en 1958 par Henri Soubeyran. La distribution comprenait François Chaumette et Michel Vitold.

Les contes du Samovar rassemblent quatre textes majeurs des grands écrivains que sont Gogol, Tchekhov et Pouchkine :

La foire annuelle de Sorotchintsy, d'après Nicolas Gogol

Tous les ans lors de la foire de Sorotchintsy, le diable fait son apparition. Que se passera-t-il cette fois-ci ?

Kachtanka, d'après Anton Tchekhov

L'histoire de la petite chienne Kachtanka, perdue par son maître, recueillie par un dresseur d'animaux pour cirque... Spoiler(cliquez pour révéler)Elle retrouvera son maître le menuisier et son petit garçon Fédotchka, dont elle est l'amie de jeu préferée.

Le nez, d'après Nicolas Gogol

Un matin, en voulant manger un petit pain bien chaud préparé par sa femme Prascovie Ossipovna, le barbier Yvan Yakovlévitch y trouve un nez... Et ce nez, il sait à qui il appartient !

Le Tsar Saltan, d'après Alexandre Pouchkine

On suivra, émerveillé, les légendaires aventures du Tsar Saltan, de son fils, le valeureux Prince Gvidon et de la splendide Princesse-cygne.

Ces contes sont adaptés par Sybil Gräfin Schönfeldt et illustré par le grand maître du dessin et de la couleur Gennadij Spirin. Des histoires tendres, fortes, émouvantes, fantastiques et inoubliables.

[Description de l'éditeur]

Khirine se plaint de son directeur Chipoutchine, pour lequel il doit écrire le texte d'un exposé qui sera prononcé dans l'après-midi, il est cependant empêché dans son travail par diverses choses.

Tout d'abord, Chipoutchine lui parle de ses problèmes de couple, en effet, selon lui, Khirine boit et bat sa femme, cela énerve Khirine qui est d'un caractère assez colérique. Puis Tatiana arrive, et raconte diverses histoires qui lui sont arrivées récemment, que personne ne comprend à part elle, qui sont longues, et que personne ne veut écouter. Finalement, Mertchoukina arrive et réclame à Chipoutchine 25 roubles pour une raison abracadabrantesque : son mari a été renvoyé d'un corps de l'armée, et une partie de son salaire a été retenue sans raison, mais celle-ci croit dur comme fer qu'il faut s'adresser à Chipoutchine pour se faire rembourser, et malgré les efforts de Chpoutchine, elle persévère dans sa requête.

Par la suite, Khirine devient fou et poursuit les deux femmes pour les faire sortir, et toutes deux s'évanouissent au moment où un délégué des inspecteurs du travail arrive pour remettre un prix à Chipoutchine, mais, voyant la situation dans le bureau, repart avec son prix.

Nicolaï Tchikildéïev, valet de chambre à Moscou, rentre à Joukovo, son village natal, avec Olga sa femme et Alexandra sa fille. Il a une maladie incurable et n'a plus les moyens de vivre en ville. Il espère trouver refuge chez ses parents.

Il découvre effaré la misère de l'isba parentale, la promiscuité, l'ivrognerie de son père et de Kirill son frère, la violence de Kirill frappant régulièrement Maria sa femme, la passivité de cette dernière, qui accepte son sort.

Quand l'isba des voisins brûle, les paysans regardent l'incendie sans rien entreprendre. Les femmes font des aller-retour à la rivière. C'est un étudiant de passage qui sauvera la maison.

La haine de Fiokla contre Nicolaï est profonde. Fiokla n'a connu que la misère, elle se vautre dedans et se moque des Moscovites. Les regrets des grands-parents du temps du servage s'expriment en plaintes, mais Maria les contredit par cette réflexion : "Non, la liberté, c'est mieux".

Un jour, grand événement avec la venue du percepteur et la saisie de leur samovar : leur seul meuble de valeur.

Personne ne croit en Dieu. La seule habitude chrétienne qui subsiste, c'est le jeûne de Pâques, mais ce n'est pas un choix, car le jeûne arrive à la fin de l'hiver quand on n'a plus rien à manger.

Quand Nicolaï meurt, sa femme Olga et sa fille repartent pour Moscou, laissant seule la pauvre Maria.

Les moujiks est initialement publiée dans la revue russe La Pensée russe. Cette nouvelle très sombre décrit la vie misérable des paysans russes de la fin du XIXe siècle. Ivrognerie, violence familiale, illettrisme : aucune lueur d'espoir. La nouvelle a été censurée à sa sortie, tout particulièrement le neuvième chapitre sur la religion et les pages sur le comportement déviant des moujiks.

" Sur le trottoir enneigé de la petite ville, une jeune chienne s'agitait de tous côtés avec inquiétude. A chaque instant elle se mettait à l'arrêt, gémissait, sautait d'une patte glacée sur l'autre, en essayant de comprendre où elle se trouvait. La journée avait commencé comme toutes les autres... "

En ce glacial hiver russe, Kachtanka perd la trace de son maître. Recueillie par un inconnu qui partage son appartement avec de drôles de compagnons, Kachtanka apprend bientôt le métier de chienne de cirque. Soignée, choyée, elle n'en oublie pas pour autant son ancien maître...

La Russie, à la fin du XIXe siècle. Tchekhov écrit des dizaines de contes et nouvelles inspirés de la vie quotidienne. Dans ce recueil, nous avons privilégié les nouvelles humoristiques. On y trouvera le grotesque, la méchanceté, la bêtise, le ridicule, la vanité, la jalousie, la roublardise ou la ruse, bref, un condensé de « L'âme » humaine, tempéré, cependant, par une certaine tendresse. Un portefeuille, un miroir, des bottes, des objets tout simples et qui pourtant sont prétextes à des petites comédies savoureuses.

Tchekhov, connu comme un des plus grands dramaturges de tous les temps, a su aussi mettre en scène, dans ces nouvelles, des personnages pour rire et sourire qui restent aujourd'hui encore étonnamment authentiques.

On connait peu les nouvelles de Tchekhov, et toujours les mêmes. Il en écrivit toute sa vie et certaines sont la quintessence de son talent et de sa pensée, brossant en partant d'un détail la profondeur ou la petitesse d'un monde tout entier. Ce recueil est composé de L'allumette suédoise, La fiancée, Le baiser, fragments des notes d’un homme irascible et Une plaisanterie.

Résumé : Amoureux de la littérature, ce beau volume consacré à un auteur majeur des lettres russes est pour vous. Il réunit cinq pièces – Ivanov, Platonov, La Mouette, Oncle Vania et Les Trois Sœurs – ainsi que cinq nouvelles parmi les plus délicieuses de l’œuvre.

Une merveilleuse occasion de se plonger dans l’univers d’un écrivain incontournable du XIXe siècle, resté si proche de nous.

"Mon bon monsieur, ayez la bonté d'accorder votre attention à un malheureux affamé ! Trois jours que je n'ai pas mangé ! Pas un sou pour l'asile de nuit !"

Le Mendiant est une nouvelle d'Anton Tchekhov publiée pour la première fois en 1887 dans Le Journal de Pétersbourg. Il relate l'histoire de Skvortsov, qui est un jour accosté par le mendiant Louchkov. Il décide de lui donner quelques pièces, si ce dernier coupe du bois pour lui. Les années passent et Skvortsov voit Louchkov assis en face de lui au théâtre. Surpis par un tel changement de statut, il va à sa rencontre, et apprend que cette bonne fortune n'est pas due à Skovtsov, comme celui-ci le croyait, mais plutôt à sa cuisinière. C'est en effet elle qui coupa le bois, et ce faisant, le pointa dans la bonne direction.

Anton Pavlovitch Tchekhov (1860-1904) était un médecin et écrivain russe, qui est principalement connu pour ses nouvelles et ses pièces de théâtre réalistes telles La Mouette (1896), Oncle Vania (1897) et La Cerisaie (1904). Un contemporain de Zola, Tolstoï et Bounine, l'œuvre de Tchekhov couvre un large éventail de sujets. On y trouve tant une critique de la société et une étude de la psychologie humaine, que des histoires comiques et légères, d'autres optimistes, et d'autres encore joliment lyriques. Chez Tchekhov, il n'y a jamais de jugements ou de préjugés, seulement une narration simple et un refus des intrigues traditionnelles, faisant que son style se distingue clairement de celui de ses contemporains. Il obtint en 1888 le prestigieux prix Pouchkine pour son œuvre La Steppe et a depuis été traduit dans de nombreuses langues.

©2019 SAGA Egmont (P)2019 SAGA Egmont

On l'a assez répété : Tchékhov est un grand réaliste. Même quand il cultive le rire, ses personnages, veules, irresponsables, banals, falots, ont une présence qui s'impose parce que l'auteur, par sa lubricité, nous fait accepter leur manque de lucidité, par sa compassion leur absence de courage, leurs apitoiements pleurards et leur vanité. Il dit d'eux : "Ils ne sont pas mauvais, mais ils ne savent pas vivre." Et tout ce qu'il dit est vrai : Tchékhov ne ment jamais.

[4è de couverture signée Lily DENIS]

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