La Steppe - Salle 6 - L'Évêque
Auteur
- Anton Tchekhov (Écrivain)
Classement en biblio - 6 lecteurs
extrait
Seule la vieille mère du défunt qui vivait chez son gendre qui était diacre dans une petite ville perdue du district, quand elle sortait le soir, pour aller chercher sa vache et qu'elle rencontrait d'autres femmes au pâturage communal, se mettait à parler de ses enfants, de ses petits enfants et racontait timidement qu'un de ses fils avait été évêque, craignant qu'on ne la crut pas..
Effectivement, il y en avait qui ne la croyaient pas.
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Alors que j'avais eu la révélation du siècle avec Crime et Châtiment, je n'ai pas été transportée par ce recueil. Certes, il est difficile de rester insensible à cette écriture, étonnamment moderne et incisive, qui interpelle le lecteur. Difficile de rester insensible à la vie de ses personnages, qui a été grande et n'est plus aujourd'hui que décadence. Mais ce livre suinte la mélancolie par tous ses pores, au niveau de la couverture avec ce pauvre arbre seul, au niveau des nouvelles avec ces personnages qui vivent dans le passé et subissent leur présent, et sont sans futur.
Bref, une lecture qui ne fut pas des plus joyeuses.
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Date de sortie
La Steppe - Salle 6 - L'Évêque
- France : 2003-04-25 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Les trois nouvelles qui composent ce recueil jalonnent trois étapes décisives de la vie et de l'œuvre d'Anton Tchékhov. La Steppe marque son entrée dans la littérature, Salle 6 sa rupture avec la doctrine tolstoïenne de la non-résistance au mal, L'Évêque l'imminence de la mort.
Dans la première nouvelle, l'immensité de la steppe russe est vue à travers le regard d'un enfant qui entreprend un long voyage, sur des chars à bœufs, vers le lointain lycée qui l'attend, vers une vie inconnue. La deuxième a pour triste héros le docteur Raguine qui, après avoir accepté dans l'indifférence la souffrance de ses malades, les mauvais traitements qui leur sont infligés, meurt en disant : «Tout m'est égal.» Quant à l'évêque, dont Tchékhov nous conte les derniers jours, comment ne pas songer à l'auteur lui-même, à bout de forces, encombré de sa gloire, assailli par les importuns, qui voit venir la mort et qui bientôt sera remplacé, oublié...
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