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J’ai savouré chaque dialogue. Il faut dire que je trouvais les relations entre les personnages si drôles. Pour être honnête, je suis sous le charme de Rhen, Harper et Grey même si celui-ci m’avait laissé septique au début.
Je trouve la romance juste parfaite. Elle est très progressive.
J’ai adoré détester Lilith. Elle est si cruelle...
Je trouve le niveau d’anglais plutôt abordable. Je n’ai eu aucun soucis de compréhension.
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
J’ai immédiatement flashé sur ce livre à cause de sa couverture, douce, tendre et pastel. Un intérêt renforcé par la découverte de la quatrième de couverture. Étant une adepte des romances lycéennes, j’étais donc curieuse de découvrir celle-ci.
Mais je ne m’attendais pas à l’adorer autant. C’est un véritable coup de cœur que j’ai eu pour ce livre, tant pour son histoire que pour ses personnages, ou encore la tendresse avec laquelle l’auteur développe tout cela. J’ai pleuré, beaucoup. J’ai ressenti tellement d’émotions différentes, mais toujours aussi magnifiques, que ce fut un véritable ascenseur émotionnel. A un tel point que je n’étais pas prête à quitter Juliet et Declan malgré la fin du roman.
Sur le papier, Ps : tu me manques ressemble pourtant à de nombreuses autres romances adolescentes. Mais, dès le départ, il y a eu cette petite étincelle qui a fait que je n’ai pas pu me détacher de ce roman. Loin de reprendre les traditionnels clichés du genre, Brigid Kemmerer les développe avec force et profondeur. C’est beau, magnifiquement sublime mais tragiquement poignant également, tandis que l’auteur déroule tranquillement son histoire sans faire de vague.
La magie de ce roman opère grâce à ses personnages, principaux comme secondaires, qui ont tous une personnalité singulière mais aussi une profondeur authentique. L’auteur n’en fait pas trop, elle a su trouver le juste milieu pour nous permettre de nous attacher à tout ce petit monde. Et le charme opère dès les premières pages.
Juliet souffre depuis la mort de sa mère, survenue tragiquement quelques mois plus tôt. Le temps passe, mais elle n’arrive pas à s’en remettre. Douleur, culpabilité, tristesse… Elle ne sait pas comment continuer à avancer quand elle a l’impression qu’une partie d’elle-même lui a été arrachée. Pourtant, elle va trouver un étrange réconfort grâce à un échange de lettres anonymes.
Declan, quant à lui, a tout du cliché du bad boy de base. Mais, au fur et à mesure que l’histoire avance, on découvre de multiples facettes qui tranchent radicalement avec l’image qu’il donne. Sa douleur m’a ébranlée, et j’ai ressenti une immense empathie envers lui. A un tel point que j’avais l’impression de ressentir ses émotions. C’était fort, étouffant et intense ; j’ai littéralement vécu son histoire à travers lui, et cela faisait longtemps qu’un personnage masculin ne m’avait pas autant touchée.
La relation entre Juliet et Declan est aussi atypique qu’improbable mais, pourtant, c’est ce qui fait tout le charme de ce roman. Au-delà de leurs préjugés vis-à-vis l’un de l’autre, ils vont revivre ensemble leurs histoires, partager leur douleur et apprendre tout doucement à voir l’avenir d’une nouvelle façon. Le tout sans précipitation, et le travail de Brigid Kemmerer est remarquable sur ce point : Juliet et Declan vont se reconstruire de la plus belle des façons tout en tenant compte de leur blessure et de leur tragédie respective, ils ne vont pas chercher à changer mais plutôt à en faire un nouveau point de départ. Ce qui nous offre cette merveilleuse histoire, aussi douce que fragile…
Letters to the Lost, Tome 1 : P. S. : Tu me manques
Qu'ai-je ressenti en fermant le livre ? Un manque. Il me manque déjà. Je voulais prolonger mes séjours en compagnie de tous ces personnages qui le peuplent. Je n'aurais jamais songé qu'il me fera cet effet-là. Je suis tout à coup vide et nostalgique.
Ce n'est pas dans mes habitudes de parler de l'intrigue, et je ne le ferais pas. Les thèmes abordés sont plus éloquents, mais la façon dont ils étaient cousus, c'est une tout autre histoire : Plus humaine, plus réelle, plus vraie. Rien n'a réussi à me faire détourner le regard de ses phrases et cela jusqu'à la dernière ligne.
Letters to the Lost, Tome 1 : P. S. : Tu me manques
•Alors, attention, petite nuance : c'est de loin la meilleure YA fantasy que j'ai lu ces derniers mois. Il conviendra sans doute parfaitement aux lecteurices amateurices de bouquins peinards qui se lisent vite et bien - et tant mieux. Personnellement, j'ai galéré de bout en bout, car si l'ensemble de ce livre tient relativement bien la route, dès lors qu'on s'attarde sur les détails, tout fout le camp.
Néanmoins, il y a de très bonnes choses.
•La romance, par exemple, est formidable. Mignonne et gentillette, elle se construit tout en douceur. Les personnages apprennent à se connaitre, communiquent sans fard sur leurs doutes et leurs interrogations ; une petite bouffée d'air frais dans cette YA ultra caliente où l'on s'arrache constamment les vêtements. (mieux vaut la petite culotte que les cheveux, vous me direz. Il est juste agréable de voir que certain/es prennent parfois le temps de boire un café avant.)
J'ai également beaucoup aimé l'évolution des personnages. C'était subtil, grosso modo cohérent, rien à redire sur ce sujet.
•Sauf qu'en réalité, des choses à dire, il y en a pleins.
J'ai trouvé, par exemple, que l'alternance des POV nuisait complètement à l'histoire. Je comprends le principe de vouloir montrer l'envers du décor via des narrateurs différents, mais ici, cela desservait l'intrigue plus qu'autre chose. Trop de déséquilibre dans le partage des informations, pas assez de fil conducteur (du moins, avant que les personnages ne se rejoignent). Un point de vue unique aurait sans doute été beaucoup plus pertinent. L'ensemble manquait cruellement de cohérence - à part pleurer, décrire la façon dont elle prépare ses élixirs et jouer les rebelles en carton, Tessa ne sert franchement pas à grand chose. J'ai vraiment eu l'impression que l'autrice elle-même ne savait pas quoi faire de ce personnage, et qu'elle a comblé ses failles à coup de contradictions et larmoiements puériles.
Ensuite, le world-building. Je suis navrée (non), mais il serait temps que les auteurices de fantasy YA se retroussent enfin les manches. Un univers a BESOIN de profondeur - ou à défaut, de justifications autres que "les riches sont riches, donc ils oppressent les pauvres parce qu'ils sont pauvres" ou "il y a une fièvre qui tue des gens, mais pas assez de remède pour les guérir, donc les gens meurent, oups, pas cool". Non ! Expliquez-nous, bordel ! Surtout, surtout, si ladite fièvre incarne le pivot de votre intrigue ! Quand est-elle apparue ? Comment se propage-t-elle ? Et pourquoi personne ne semble chercher des explications ? Un peu de nerf ! Je ne demande pas de la complexité à la Tolkien, juste un tantinet de nuance. Aucune société, fictive ou non, n'est manichéenne. Fonder une révolte sur le seul principe de la lutte des classes, c'est d'une paresse insondable. En particulier dans un contexte d'épidémie.
Et puisqu'on parle de paresse, parlons de l'intrigue. J'en ai vu venir des plot-twist, mais là, ce n'était plus gros comme une maison. C'était la maison, celle d'à côté, voire même le lotissement entier. J'ai eu l'impression de résoudre un puzzle dont on m'indiquerait la moindre pièce, une main bienveillante posée sur mon épaule. Merci, mais non merci : j'ai un cerveau et je sais m'en servir (parfois). Il y avait tellement de possibilités, là encore. Faire d'Harristan le véritable Wes, par exemple, histoire d'approfondir le personnage, déjà, et casser la prévisibilité du plot original. Mais non. L'auteure s'en tient mordicus au strict minimum. Tant pis.
En résumé : Il ne manquait pas grand-chose pour que "Défier la Nuit" soit un chef-d’œuvre. Globalement, il n'est pas mauvais. Son potentiel aurait simplement mérité d'être exploité à sa juste valeur.
Défier la nuit, Tome 1
The Cursebreakers, Tome 3 : Un serment si noble et funeste
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L'histoire reste sympathique mais des éléments ont perturbé ma lecture et je n'ai pas pu l'apprécier. J'avais tout simplement l'impression que ce n'était pas un 2e tome parce que je ne reconnaissais pas certains persos tellement leur personnalité avait changé.
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Après, je sais que beaucoup ne feront sûrement pas de blocage dessus et aimeront beaucoup ce tome!
The Cursebreakers, Tome 2 : Un cœur si loyal et solitaire
L’univers pourrait être intrigant et intéressant … s’il n’était pas mal présenté et superficiel. J’ai eu l’impression de lire un brouillon de roman plutôt qu’un roman publié. L’antagoniste n’est pas impressionnante et les dialogues entre elle et les protagonistes sonnent faux. J’ignore si cela vient de la plume de l’autrice ou de la traduction.
Plus encore, j’ai été très dérangée par l’aspect “Elle n’est pas comme les autres filles”. C’est dit explicitement et répété à plusieurs reprises et … Je ne trouve pas ça correct. En tant que lectrice féministe, ce n’est pas ce que je souhaite lire. La malédiction de Rhen, notre héros, sera rompue lorsqu’il tombera amoureux d’une jeune femme et que ce sentiment soit réciproque (la malédiction est très hétéronormée à ce propos …). Au moment où il rencontre Harper, il a déjà rencontré des centaines de femmes auparavant. Dans le but de nous faire comprendre que cela n’a pas marché et qu’Harper est la bonne personne, on remet la faute sur les filles … et non le comportement du prince. Rhen explique que les filles étaient cupides et superficielles, vivant une vie de château et ne s’intéressaient à rien d’autre, hormis les robes (on n’applaudit pas le sexisme sous-jacent).
Il dit à plusieurs reprises qu’il ne se montrait pas sincère avec elles, qu’il jouait un rôle et disait des choses qu’il ne pensait pas. La malédiction le pèse énormément, il a perdu tout son entourage et il a essayé de se suicider à plusieurs reprises, mais sur plus de 100 femmes, il n’a pas essayé une seule fois d’être sincère ?? De s’intéresser aux femmes qu’il rencontrait ? Et il le fait avec Harper parce que … c’est l’héroïne et que l’autrice en a décidé ainsi ? Je ne comprends pas. Ce n’est pas logique que Rhen n’ait pas déjà sincèrement essayé de rompre la malédiction. Qu’aucune fille qu’il a rencontré ne l’intéressait. Qu’aucune fille n’ait été méfiante en atterrissant dans ce nouveau monde (on sous-entend clairement qu’Harper est une exception parce qu’elle ne se laisse pas faire et qu’elle est méfiante …). En tant que lecteur·ice, on y croit pas une seconde.
Je n’ai pas lu jusqu’à ce que la romance s’installe, mais les prémices ne m’ont pas donné envie de la découvrir. La raison pour laquelle Rhen s’intéresse à Harper c’est parce qu’elle ne s’adresse pas à lui comme à un prince et parce qu’elle le rembarre. J’ai eu l’impression de lire une romance datant des années 2010 avec toutes les tropes que cela suggère …
Je n’ai pas non plus été convaincue par l’aspect réécriture de conte. Comme d’autres personnes l’ont déjà souligné dans leurs commentaires, l’ambiance n’est pas propice à la romance. Contrairement à Belle qui s’est sacrifiée pour sauver ses proches, Harper n’a aucune raison de vouloir rester dans ce monde. Son frère a des ennuis et sa mère est mourante. Le fait qu’elle abandonne vite ses envies d’évasion n’est pas crédible. Les circonstances ne favorisent pas du tout une potentielle romance. Par ailleurs, je suis sceptique sur la fidélité aux propos du conte originel. La Belle et la Bête invite les lecteurs et les lectrices à voir au-delà des apparences et à comprendre que ce n’est pas l’apparence de la personne qu’iels doivent épouser qui compte, mais son comportement et la façon dont iels seront traités. Dans Un sort si noir et éternel, le Prince est beau et a un comportement problématique. Donc je ne suis pas convaincue.
Par conséquent, je n’ai pas apprécié les personnages. Les protagonistes ressemblent à des clichés sur pate. Harper est l’héroïne clichée de la femme forte et gentille. Rhen est le stéréotype du héros tourmenté qui est attiré par l’héroïne seulement parce qu’elle se défend et ne se laisse pas faire. Aucun ne marque l’esprit, aucun ne semble réel. Rhen ne se remet pas en question, ce qui ne donne pas envie au lecteur·ice de s’attacher à lui. Il ne semble pas tellement motivé à se libérer de cette malédiction et le·a lecteur·ice ne peut pas arriver à le comprendre. Le seul point positif c’est le fait qu’Harper ait une paralysie cérébrale, ce qui change des héroïnes traditionnelles, surtout dans un univers de fantasy où on s’attend à ce que les personnages savent se battre.
En conclusion, une lecture très décevante pour moi.
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
Il y a eu quand même quelques petites incohérences qui m’ont fait tiquer mais je me suis forcée à les ignorer pour apprécier ma lecture au max.
Je serais carrément susceptible de le relire direct si ma PAL ne débordait pas!
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
Je ne supporte plus le "Elle n'est pas comme les autres filles".
Je ne supporte plus de ne pas voir à quel moment les personnages tombent amoureux l'un de l'autre, parce que l'auteur à oublié de creuser leur personnalité au-delà du "je suis une jeune femme forte, indépendante et qui va faire fonctionner les choses à sa manière désormais (la bonne manière s'entend)" ou "je suis un prince qui est fasciné et charmé par cette femme qui me parle comme son égal et m'envoi bouler - AU MON DIEU ORIGINALITE"
Je ne supporte plus les facilités scénaristiques, personne ne remet rien en question dans ce monde, c'est incroyable
Je ne supporte plus de voir les tenants et aboutissant à des kilomètres
La comparaison avec ACOTAR est inévitable, et sans être une grande fan de ce dernier, Un sort si noir et éternel m'a fait reconsidérer mon avis. ACOTAR est bien meilleur.
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
C'est une réécriture de la belle et la bête. Si vous ne le savez pas j'adore les réécritures de la belle et la bête, pour moi c'est sacrée car je trouve que c'est un conte qui a énormément de potentiel (j'aime le conte mais bon le côté hyper puritain de Madame lePrince de beaumont ne me plait pas des masses.)
Ce livre nous raconte l'histoire d'Harper, une jeune fille qui vit dans la pauvreté avec son frère qui est obligé de faire des choses peu recommandables pour subvenir aux besoins de sa famille et sa mère mourante qui a le cancer. Un jour où elle suit son frère, elle voit une jeune fille être kidnappée, en essayant de la sauver elle se retrouve kidnappée à sa place et se retrouve dans un monde inconnu. Un monde qui est en grand danger à cause des attaques d'un monstre et d'une malédiction dont le prince est victime.
Franchement, ce qui m'est venu en tête directement c'est ACOTAR, j'ai trouvé que c'était plus proche de la saga de Sarah J. Maas que de l'histoire dont les deux saga sont issues. Donc forcément dans ma tête c'est devenu la pâle copie de la saga que j'adore.
Je pense que vous l'avez compris je suis loin d'être fan, pour plein de raisons : maladresse, manque de profondeur, cliché et un manque d'intérêt de ma part à certain moment de ma lecture. Je pense que je ne suis pas la seule qui, quand elle n'accroche pas, lis parfois sans se concentrer.
Le Prince Rhen est donc sous l'emprise d'un maléfice pour l'en sortir une femme doit tomber amoureux de lui. Le problème c'est qu'on nous dit qu'il a déjà essayé avec des centaines de femmes. Et pour nous faire comprendre que cela a pas marcher et qu'Harper est la bonne, on nous fait plus ou moins comprendre que c'était les filles le problème. Elles étaient toutes des clichés de la fille cupide qui vit la vie de château après avoir vécu la misère. En gros de bon gros stéréotype de genre qui place Harper en exception. Surtout qu'elle est kidnappée alors que les autres, on leur a offert la sécurité.
En parlant de kidnapping, je trouve la romance/syndrome de Stockholme pas du tout crédible. Dans la Belle et la Bête, Belle se sacrifie pour ses proches donc elle est obligée de rester au château et elle se rend compte que la bête est charmante. Et par son sacrifice sa famille est en sécurité avec de l'argent donc elle n'a pas à s'inquiéter... Comment vous dire ici c'est beaucoup moins crédible, car la famille de Harper est dans la merde : sa mère est mourante et son frère est dans les problèmes jusqu'au coup alors le fait qu'elle reste pour aider un peuple qu'elle ne connait pas (sans parler qu'elle s'accoutume rapidement à ce monde fantasy). Pour moi, elle n'a aucune raison de rester et elle n'est absolument pas dans une situation propice à la romance. Par exemple ACOTAR, Freye a enfin la possibilité de ne rien faire, de ne pas s'inquiéter, de vivre la vie d'une fille de son âge, une vie choyée comme ses sœurs ont connu.
De plus, le propos de la belle et la bête c'est de passer outre les apparences, on le retrouve dans ACOTAR, Freye doit passer outre que Tanlin est un Fae, donc une créature monstrueuse à ses yeux. Dans le conte d'origine, tout le propos est de faire comprendre au jeune fille que ce qui importe ce n'est pas l'apparence de l'homme qu'elle épouse, mais la manière dont leur mari va les traiter. Pour moi ce roman ne respecte même pas son œuvre de base. Car au premier abord le Prince est beau, c'est juste son comportement qui laisse à désirer, ce qui me fait penser qu'on s'inspire un peu plus du Disney sur ce point (Sauf que la version Disney est bien plus crédible dans son ensemble).
Je n'ai pas particulièrement aimé Harper, mais elle a un bon côté. Pour moi elle est un peu trop clichée, la fille gentille, qui décide d'aider les personnes qui l'entourent. Mais je trouve qu'elle est mieux que Rhen.
C'est compliqué d'aimer Rhen, en tout cas pour moi. Je n'éprouve pas tant que cela la douleur de ses agissements, je n'ai pas l'impression qu'il se remet vraiment en question, c'est plus je fais tout pour me sortir de ma situation. Par exemple, il cherche à se suicider encore et encore. Il ne cherche pas de nouvelle approche, heureusement Harper est là pour le faire changer ses habitudes. De plus, avant elle, il n'a pas cherché à apprendre à connaître les filles que Grey (chef de la garde) ramène au château. En plus, les deux personnages ne traitent pas forcément les femmes très bien et je n'ai pas l'impression que ce soit un problème. Bref, j'ai l'impression qu'il n'y a aucune remise en question des actions passées de la part des personnages masculins. J'ai l'impression qu'ils n'ont même pas cherché des masses à se sortir de leur situation avant qu'Harper arrive.
Après que dire on se concentre trop sur le présent, qu'on en oublie les petites choses du quotidien et je tiens à ma dose de quotidien dans chaque roman, cela rend les personnages crédibles, humains et ça permet de s'attacher.
L'univers est assez peu expliqué, approfondi... Je ne sais pas, mais bon approfondir, l'historique du monde qui nous dépeint au lieu de donner les grandes lignes aurait été pour moi plus que le bienvenue. Surtout nous expliquer comment s'articule notre monde et le monde fantasy. Franchement je n'ai aucun repère, ni géographique, ni culturelle, ni géopolitique.
Les personnages sont assez crédules, ils découvrent le royaume des États-Unis, ça choque personne qu'on en ai jamais entendu parler, j'ai l'impression qu'aucun personnage ne réfléchit.
Après vous avoir fait tout un tas de paragraphes pour vous expliquer pourquoi le début ne m'a pas marqué, je vais vous dire pourquoi la fin ne me donne pas envie de lire plus. La révélation de fin est prévisible, franchement, j'ai l'impression de savoir ou tout ça m'entraîne.
Je passe sur le triangle amoureux et mon amour pour cette forme de romance (pour ceux et celles qui ne me connaissent pas : j'exècre ça).
La méchante et ses agissements n'ont aucun sens. Mais je vous laisse lire et réfléchir à ce qu'elle est capable de faire et ce qu'elle fait vraiment, en oubliant pas sa haine...
Malgré les défauts, les maladresses il y a une thématique qui est intéressante, l'héroïne est atteinte de paralysie cérébrale. Je trouve que c'est une idée formidable surtout quand on est dans un univers de fantasy qui demande à ce que les personnages et des capacités au combat...
Pour conclure : C'est simple en dehors de l'héroïne les femmes sont présentées comme des femmes inconstantes qui préfèrent les beaux objets ou bien elles sont vindicatives. Les personnages masculins manquent cruellement d'empathie et de personnalité. La romance ne m'a pas marqué. Et l'univers est insipide.
Mais je ne sais pas, il y a quand même un petit quelque chose. De plus, les personnages sont en évolution, donc peut-être que la suite va pouvoir permettre aux personnages d'enfin révéler leur potentiel (mais je ne comptais pas essayer pour vous le dire). Je pense que c'est vraiment une maladresse, l'auteur n'a pas vu à quel point son début rend les personnages antipathiques...
Comme toujours j'essaye de comprendre à qui s'adresse ce livre, mais franchement je ne sais pas trop. J'ai lu sur un avis Goodreads que c'était pour les fans d'ACOTAR, je suis la preuve que cette personne s'est trompée de cible. Je pense que pour aimer ce livre, il ne faut pas être moi : ne pas être fan d'ACOTAR (au point de le mettre sur un pied d'estale), il ne faut pas être quelqu'un qui réfléchi à la place de la femme dans la fiction, qui adore la Belle et la Bête. Il faut vraiment un lecteur qui n'a besoin de rien, qui veut juste oublier son quotidien. Moi je ne veux pas juste oublier mon quotidien, je veux être transporté dans un autre univers, le vivre et le comprendre, je veux me sentir proche des personnages, qu'ils deviennent mes proches. Mais je n'ai pas trouvé l'univers réaliste, je ne me suis pas attachée aux personnages et surtout je n'ai pas l'impression que l'auteur est compris la belle et la bête donc ça n'en fait pas une bonne réécriture.
Je suis désolée, je voudrais pouvoir vous expliquer pourquoi, je n'ai pas totalement détesté ce livre, je voudrais vous dire que ce livre est fait pour tel lecteur, mais tout ce que je vois actuellement c'est qu'il n'est pas fait pour moi.
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
Avant tout, je remercie @romy_read qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire !
J’ai apprécié ma lecture, qui est une réécriture du conte de la Belle et la Bête. Pour être tout à fait honnête, si certains éléments sont clairement repris du conte d’origine, j’ai trouve que le livre a su s’éloigner suffisant de l’original pour en faire une histoire à part entière, sans copier-coller. Pour moi, c’est un bon retelling !
Bien sûr, on retrouve les codes récurrents du Young Adult mais ici c’est assez rondement mené, sans que ça en devient barbant ou redondant. Bon, je ne vais pas parler de la romance, c’est déjà le point central de l’histoire de base hein… Et vous savez ce que je pense des romances.
Moi qui croyais tomber sur un roman 100% fantasy, je suis tombée des nues en comprenant qu’il s’agissait en réalité de portal fantasy, c’est-à-dire que les personnages passent de notre univers à un autre. J’ai trouvé ça super sympa.
Bref, un roman qui se lit vite et bien notamment grâce à la plume de l’autrice. Ajoutez-y une petite touche de LGBTQ qui fait toujours plaiz, une héroïne badass présentant un handicap (et pas barbante !) et vous obtenez une très bonne réécriture inclusive d’un conte de notre enfance (enfin, ça vaut quand même pas le Twisted Tale hein, ne nous emballons pas !).
J’vous laisse,
Votre humble et dévouée petite souris.
The Cursebreakers, Tome 1 : Un sort si noir et éternel
The Cursebreakers, Tome 3 : Un serment si noble et funeste
J'ai tellement adoré ! Comme les deux précédents, même si on est dans l'action et qu'il se passe des choses importants, c'était un rythme assez lent, mais ça ne m'a pas dérangé du tout.
J'aime toujours autant Grey et j'ai adoré le voir évoluer avec sa magie dans ce tome-ci. J'ai adoré voir l'évolution de la relation entre lui et Lia Mara que j'aime aussi, les voir se battre pour leur place. J'ai adoré la façon dont Grey a changé petit à petit avec les soldats de Syhl Shallow, de même que Lia Mara même si de son côté c'était un peu plus long.
J'avoue que j'aimais pas trop Rhen sur le coup surtout au début, et la relation avec Harper qui était moyen moyen. Mais j'ai aimé l'évolution et surtout à la fin.
Cette fin d'ailleurs était extrêmement satisfaisante, ni trop courte ni trop longue, avec des difficultés que ça soit avant, pendant ou après. C'est une bonne fin qui nous laisse imaginer la suite sans pour autant nous laisser dans le flou. Et j'ai extrêmement hâte de lire la suite spin-off avec Tycho (que j'aime énormément) !
The Cursebreakers, Tome 3 : Un serment si noble et funeste