Céline Theeuws

« Un livre très appétissant en découvrant les douceurs d’Adrien »

Louise a un problème où plus particulièrement une maladie « troubles obsessionnels compulsifs » Elle est romancière et vit dans un appartement parisien. Un jour Adrien, un pâtissier créatif est patron d’une boulangerie.

Mais quel est le point commun entre une romancière et un pâtissier ? L’inspiration.

Soudain, une liaison entre Adrien et Louise va naître en amitié au fil des jours, ils vont apprendre à se connaître.

Adrien va veiller sur Louise et lui apporter une gourmandise qu’il crée, il dépose des douceurs sur une commode. Louise prend le paquet, chaque fois quand Adrien part. Quelques temps plus tard, Louise se transforme et grâce à l’attention que porte Adrien. Louise à de nouveau envie d’écrire.

Louise est ordonnée, organisée, méticuleuse *un peu trop même.

Sans oublier Rose la gardienne de l’immeuble qui parle avec Louise pour descendre les poubelles à l’heure ou monter le courrier, car oui Louise vit au 4 ème étage.

Petit à petit, Adrien va aider Louise et qui c’est le hasard, une main tendue peut changer une personne ! **

** Vous le découvrirez en lisant le livre, sinon je vais trop en dévoilé sur l’histoire !

L’auteur manipule les lettres avec délicatesse, une lecture remplie de douceur malgré la noirceur de la maladie.

UNE RENCONTRE, UN HASARD, UNE VIE CHANGE ! ♥

Une critique de la société écrite avec beaucoup d'humour ! La narration m'a fait penser au film Amélie Poulain, avec un certain détachement, qui finalement nous attache les personnages.

Outre Paulette qui est quelqu'un que l'on pourrait côtoyer dans notre entourage, on a le droit à une palette de personnages secondaires qui balaient tous les clichés, apportant leur folie et de joyeuses interactions.

Mais sous ses airs bon-enfant, on sent bien que l'auteure au travers des slogans publicitaires, des comportements et réactions des différents personnages, souhaite mettre l'accent sur notre manière de vivre et de nous laisser porter par les évènements, oubliant les autres et parfois nous-même sur l'autel de la société.

Un feel-good lu avec le sourire aux lèvres, qui remet en perspective ses choix de vie...

Livre auto édité et tirer de fait réel sur l’harcèlement au travail, sujet assez tabou encore. On en entend peu / pas assez parler.

On découvre donc à travers ce livre la descente aux enfer de Sixtine, sa perte de poids inexplicable, les rebellions de son corps, l’inquiétude de ses proches et les autres qui ferment les yeux sur le harcèlement.

J’attendais du livre un + concernant éventuellement les démarches à faire, des associations qui pourraient aider (le livre se passe sur Paris).

Je referme à peine ce livre de Céline Theeuws, que je n'avais jamais lue auparavant.

En toute honnêteté, je n'en attendais pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout, puisque le feel good n'est pas ma tasse de thé et rares sont les auteurs qui auront réussi à me faire sourire, quant à rire n'en parlons même pas. Mais j'ai voulu retenter ma chance parce qu'une bouffée de fraîcheur après beaucoup de romans noirs ne pouvait pas me faire de mal.

Et bien m'en a pris. À mon grand étonnement, j'ai trouvé Tais-toi ! très agréable à lire.

L'histoire de ce publicitaire qui achète un appartement hors de prix sans même vraiment savoir pourquoi, se retrouve dans un immeuble peuplé de personnages truculents, de la concierge acariâtre aux personnes du 3e âge, exceptée la petite Mireille, trentenaire et ravissante, m'a fait passer un très agréable moment.

L'écriture est fluide, on s'amuse bien, que demande le peuple. J'essaierai volontiers d'autres écrits de cette auteure.

Conseillé par une bloggeuse de romans auto-édités, ce livre est un feel-good agréable.

Louise, une romancière atteinte de troubles obsessionnels compulsifs vit recluse dans son appartement parisien.

Adrien, un pâtissier qui puise son inspiration dans ses livres, notamment vient lui rendre visite.

Mais Louise n'ouvre pas sa porte, ni ne sort depuis trois ans.

Petit à petit, la conversation va s'établir à travers cette porte close et les cœurs vont s'ouvrir.

Le quotidien de Louise et ses Tocs sont très bien décrits, son enfermement n'est pas pesant : une "héroïne originale, une anti-héros tout à fait crédible et non ennuyeuse malgré son quotidien millimétré.

Les descriptions des pâtisseries donnent l'eau à la bouche, le style est fluide, l'histoire assez addictive.

Le thème de la création (qu'elle soit littéraire ou culinaire) est très bien amenée, décrite.

La galerie des personnages secondaires est intéressante.

SPOILER

Mais j'ai trouvé que cette rencontre improbable nécessitait une fin plus enlevée voire même mystérieuse, ou cocasse mais c'est un feel-good alors tout doit bien finir et finir bien !

Une autrice à suivre.

Ne jamais cliquer sur un livre de cette auteure si vous avez l'intention d'aller vous coucher parce qu'il est déjà 4 heures du matin et que l'appel de la couette se fait entendre depuis déjà un bon moment. C'est très très risqué.

Mais comme j'ose tout ou presque, je l'ai fait.

J'avais découvert la plume de Céline Theeuws dans Tais-toi ! une sorte de filgoude et moi qui ne supporte pas le genre, j'ai été embarquée comme rarement par la beauté du style. La magie a une fois encore opéré avec cette magnifique nouvelle que j'ai dévorée, en en relisant même certains passages malgré l'heure tardive et mon désir farouche d'éteindre la liseuse. Parce que voyez-vous, chaque ligne se déguste et j'en voulais encore et encore.

Alors vous allez me demander de quoi ça parle, parce qu'il y a une histoire. Eh bien ça parle de littérature, plus précisément de lecture et tous les "protagonistes" y interviennent en s'imbriquant subtilement et avec virtuosité. Tout d'abord il y a le lecteur, happé par l'auteur, l'emprise immédiate par la force des mots, puis vient l'auteur et ses tourments, ce qu'il traverse, ce qu'il écrit, ce qu'il n'écrit pas, ce qu'on devine, et puis il y a le livre en tant qu'objet, comme personnalisé selon la façon dont il est perçu par les divers intervenants de l'industrie du livre et celle dont il est traité selon le lecteur qui l'a entre les mains. Voilà. Vous allez me dire mais c'est pas une histoire, ça. Et pourtant, si. Mais moi je ne sais pas la raconter.

Le monde de l'auto-édition n'a pas fini de faire parler de lui tant qu'il existera des auteurs de cette envergure, et pour conclure j'ai juste envie de vous dire : Veuillez la lire.

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Petit détail pratique, cette nouvelle de 24 pages seulement est gratuite sur amazon en ebook, alors ne passez pas à côté.

« Les Douceurs d’Adrien ».

Seul le mot « douceurs » pourrait être retenu pour ce roman de Céline Theeuws.

Je m'explique.

Grâce à Céline Theeuws, nous pénétrons dans l’appartement et le quotidien de Louise, romancière, hypocondriaque et obsessionnelle compulsive qui n’a plus quitté son appartement depuis trois ans. L'écriture est la seule échappatoire à la réclusion volontaire de Louise, et quand je dis volontaire, je devrais plutôt dire "involontaire", car Louise ne maitrise pas ses tocs: Louise a les mains abimées de laver, relaver tout ce qui pourrait être en contact avec le monde extérieur, tout ce qui pourrait être souillé, y compris son propre corps. D'ailleurs, elle ne voit plus personne. Son enfermement matériel, autant que sentimental et social, est total.

La voie de la guérison viendra peut-être d’Adrien, pâtissier et grand fan des romans de Louise. Lorsqu'il débarque chez elle (enfin, chez elle, ce n'est pas possible; on va dire sur son palier) avec une pâtisserie qu'il a créée en hommage à l'un de ses romans, Louise ne peut s'empêcher d'être interpellée, voire touchée. Les visites d'Adrien vont se multiplier.

Leurs conversations, chacun d'un côté de la porte, vont être source d'un début d'amitié (?) et de réel partage.

La suite sur mon blog:

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/les-douceurs-d-adrien-76

« Veuillez me lire »… Oh oui ! Cent fois oui, Madame Céline Theeuws !

Votre nouvelle décrit avec talent toute la volupté que l’on éprouve lors de la lecture et tout l’émoi qu’un auteur ressent lorsqu’il écrit.

Une fois plongée dans cette lecture, je n'ai pu en émerger, tant c'est subtilement et intelligemment écrit. Tout lecteur et tout écrivain en herbe se sent irrémédiablement pris par la sensibilité de votre ton, par la force de vos mots, par le ressenti des sensations et la profondeur de votre réflexion.

La suite de ma chronique sur mon blog:

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/veuillez-me-lire-89

Paulette Olivier, célibataire, ouvrière qualifiée en maroquinerie, 48 ans, se retrouve licenciée du jour au lendemain pour raisons économiques, après 25 ans de travail dans la même usine.

La vie de Paulette part à vau l’eau : télé, grignotage… Et en plus, elle doit supporter les quolibets et les sous-entendus de la voisine du 1er, Ghislaine Pinchon.

Heureusement que Paulette a deux amies et un voisin sur qui elle peut compter.

Il est temps pour Paulette de se reprendre en mains, et elle va nous démontrer qu’elle a plus d’un tour dans son sac.

C’est le cas de le dire, et c’est aussi le titre de ce roman de Céline Theeuws « Dessine-moi un sac ».

Comme dans tous les ouvrages de cette auteure, on y retrouve des thèmes qui lui sont chers : perte de repères personnels suite à un problème professionnel, changement de vie, reconstruction identitaire… Sauf que cette fois, la mayonnaise n’a pas pris : éléments « trop » prévisibles, improbables, voire totalement irréalistes. Je n’ai pas non plus retrouvé la tendresse présente dans « Les douceurs d’Adrien », ni l’humour de « Ceci n’est pas une banane ».

La suite de ma chronique sur mon blog:

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/dessine-moi-un-sac-99

Merci à l’auteure, Céline Theeuws, pour ce roman que je viens d’achever avec beaucoup d’affection. « Ceci n’est pas une banane » est un mélange d’humour à la belge, de second degré, de légèreté dans lequel s’insinuent insidieusement et stratégiquement la méchanceté, la détresse, la gravité.

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/ceci-n-est-pas-une-banane-124