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Métro 2035 monte encore en puissance comparé aux deux autres tomes. On y retrouve Artyom qui, livré à lui-même, poursuit sa quête personnelle, celle de la vérité et de l'espoir de contacter d'autres survivants. Pris pour un fou par ses proches, c'est avec une poignée d'apôtres que ce Jésus des temps modernes va affronter le Métro pour défendre ses convictions...
Plus réaliste que les autres tomes, Metro 2035 occulte définitivement les créatures souterraines et autres dangers psychiques. Mais le roman n'en est pas moins addictif et réellement effroyable. Artyom va découvrir que le plus dangereux ennemi de l'homme, c'est lui-même. On y retrouve tous les vices et le désespoir humain, des scènes poignantes sur l'horreur de la guerre, les innocents manipulés par ceux qui sont avides de pouvoir, l'impact de la propagande et l'aliénation du peuple à petit feu.
Une des forces de Glukhovsky, c'est son style d'écriture complètement unique. J'ai été conquis par certains passages, notamment des dialogues se succédant sans jamais mentionner qui parle, mais écrit d'une telle manière qu'on devine implicitement qui dit quoi, et à qui il s'adresse.
C'est du grand art, vraiment. J'avais eu un énorme coup de cœur pour Metro 2033, et encore plus pour 2034. Avec ce dernier tome, tous les éléments sont réunis pour nous offrir le meilleur de cet univers si sombre et tristement familier. Seul point négatif : lorsque l'on referme la dernière page, il est extrêmement compliqué de se lancer dans un nouveau livre, tant Metro 2035 place la barre haute... !
Metro 2035
Metro 2033
Metro 2033
Metro 2033
Metro 2033
En bref, je le recommande plus que fortement, de loin mon coup de coeur de 2017 jusqu'à maintenant
Futu.Re
Metro 2033
Metro 2034
Metro 2033
J'ai trouvé que l'ambiance n'était plus tout à fait la même. Alors que dans Metro 2033, l'auteur jouait énormément avec l'invisible, l'inexplicable et le non palpable, il accorde ici plus d'importance à l'aspect plus réelles des choses, notamment des monstres. Même si je regrettait un peu l'absence de davantage de monstres horribles dans le tome 1, au final maintenant que j'en ai plus, j'ai perdu un peu de cet aspect si particulier que j'avais adoré. C'est aussi peut-être parce qu'avec ce livre on a moins la sensation de découverte du monde souterrain, on le connait déjà, pas mal de mystères ont été levés précédemment, difficile donc d'entretenir le malaise lié à l'inconnu quand il n'est plus si méconnu que ça.
Cependant, il a d'indéniables qualités. Déjà il a eu la superbe idée d'introduire un personnage féminin au centre du récit (ça m'avait beaucoup manqué dans le tome 1), même si son caractère n'a pas trop fait mouche, je l'ai pas trouvée transcendante. Je n'ai pas tout à fait été conquise par Homère non plus, ainsi que la quête personnelle qu'il s'est attribué.
J'ai par contre avec joie retrouvé un personnage trop tôt disparu dans 2033: Hunter.
Au final, c'est un trio des plus étrange mais qui marche assez bien, chacun avec sa manière de voir les choses, chacun avec un cœur et une âme plus ou moins torturé, chacun avec ses qualités et ses défauts.
Encore une fois l'écriture est quant à elle vraiment superbe, je suis totalement sous le charme de la plume de Glukhosky ( et à l'excellent travail de traduction effectué).
Un deuxième tome que je vois plus comme une transition entre le premier et le troisième tome qui va clore cette magnifique saga. Indéniablement je le recommande, il présente plus d'action, plus de monstres. Le rythme y est plus rapide sans être effréné, un savant mélange de pleins de bonnes choses en sommes. Je n'ai qu'une hâte: me plonger dans la suite.
Metro 2034
Bien que le volume soit beaucoup plus court que le premier en apparence, j'ai trouvé l'histoire bien plus développée que la première car elle fait part des pérégrinations de nos héros dans un secteur précis, contrairement au premier tome où Artyom visitait une bonne partie du métropolitain. Résultat : on retient mieux la particularité de chaque station et l'on a l'impression d'y avoir toujours vécu. D'ailleurs, l'absence d'Artyom comme personnage principal peut paraître surprenante au départ, mais on s'y fait vite, tant les trois protagonistes de Metro 2034 sont originaux et charismatiques à leur façon.
La fin elle, est spectaculaire, tant au niveau de l'action que du style littéraire. On sort du livre fasciné, des étoiles plein les yeux, et on en redemande.
Metro 2034
Au niveau des personnages on perd Artyum (quelques toutes petites apparitions tout de même mais sans grand intérêt) pour retrouver Hunter, le personnage super intéressant du début de 2033 qui disparaissait trop vite.
De plus Dmitry Glukhovsky nous offre enfin un personnage féminin dans un des rôles principaux, une jeune fille très intéressante, qui n'en fait pas plus qu'il n'en faut, simple et discrète, tout ce que j'aime, ici pas de "bimboland" pour appâter le client. Les personnages sont psychologiquement encore plus écorchés dans ce second tome.
Le côté scénaristique lui est sympa mais ne brille pas d'originalité, on reste dans ce que l'ont connait de l'aventure à travers les tunnels, de station en station, piégés de mutants, de fantômes et autres légendes comme dans 2033.
Je donne un note élevée à ce second tome qui m'a beaucoup plus, pas au point d'avoir un énorme coup de cœur mais très appréciable tout de même, je vais prochainement lire 2035 (sortie dernièrement en grand format chez L'Atalante) qui lui revient sur le personnage d'Artyum. J'ai hâte.
Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/04/metro-2034-dmitry-glukhovsky.html
Metro 2034
Le suspense et l'action sont au rendez-vous et la fin est assez inattendu : elle me rappel un peu La Stratégie Ender...
Metro 2033
On a là, une sorte de spin-off de Métro 2033 qui aurait très bien pu tenir en une petite nouvelle.
Mais j'ai beaucoup aimé retrouver les personnages qui avaient disparu trop vite de Métro 2033 et j'ai trouvé que la présence d'un personnage féminin était un vrai plus. On en apprend plus sur Homère qui porte très bien son surnom car il a décidé d'écrire son histoire et donc l'histoire du métro qui est peuplée de mythes et de légendes : peut-être y a t-il encore des survivants ailleurs ?
J'ai d'autant plus envie de lire la suite vu que je sais que l'on y retrouve Artyom qui ici est juste mentionné quelques fois et je pense que l'on va avoir enfin les réponses à toutes les questions que l'on se posent.
Metro 2034
On ne peut pas dire que ce soit un livre facile à lire, le style d'écriture n'est pas évident, surtout les passages du manuscrit espagnol. Mais une fois habituée, le récit m'a beaucoup intéressé. Le travail de traduction du russe en français est en tout cas très bien réalisé, j'ai vraiment aimé, comme dans Metro 2033, la plume de l'auteur, c'est vraiment un des gros point fort de cet auteur. J'aime beaucoup les métaphores et comparaisons qu'ils utilisent pour décrire certaines situations.
Dmitry Glukhovsky choisi ici de propulser les mythes et la culture maya sur le devant de la scène pour développer une histoire des plus fantastique, angoissante, oppressante même, étrange certainement, avec une grosse touche de mystique et d'ésotérisme. J'ai particulièrement apprécié cette plongé au cœur du Yucatán entouré par ses divinités, ses croyances et ses magnifiques temples au temps de la conquête espagnole. Comme souvent, quand un auteur se base sur des faits historiques, ça m'intéresse directement, ça me pousse souvent à aller faire des recherches sur la période en question pour en apprendre davantage.
Dans Sumerki, j'ai retrouvé deux aspect similaires à son précédent livre (voire trois), que j'ai bien appréciés retrouver: il y développe notamment nos peurs face au noir, au néant et à la solitude, ainsi que le rôle que notre imagination peut avoir sur ces peurs. De là se pose aussi la question de ce qui est réel face à ce qui ne l'est pas, un simple bruit qu'on entend, un souffle rauque dans la pièce voisine vient-elle de notre imagination ? Ou y a-t-il vraiment quelqu'un (ou quelque chose) qui s'est immiscé chez vous? Nos yeux nous jouent-il des tours? Ou voyons nous vraiment un être difforme, une ombre étrange réelle devant nous ? Difficile dans ces conditions pour notre héro de ne pas tomber dans la folie, surtout quand des aspect du manuscrit qu'il traduit, s'immiscent dans son quotidien. Quand en plus on plonge régulièrement dans l'onirisme du héro, tout devient flou et étrange (rêves et sommeils qui apparaissaient souvent également dans Metro). Personnage principal d'ailleurs que je n'ai pas particulièrement apprécié, ce qui ne m'a pas empêché d'adorer son histoire.
Le livre souffre de quelques lenteurs, et descriptions qui peuvent en décourager plus d'un, on frôle par moment le tournage en rond. Personnellement cela ne m'a pas dérangé, je n'ai pas eu le temps de m’ennuyer.
C'est donc un livre que j'ai vraiment aimé, bien qu'il soit étrange et très différent de son premier, servit avec des moment fantastiques étranges et forts (bien qu'il n'y en ai pas assez et qu'ils n'arrivent pas assez tôt), mais surtout une fin des plus originale dérivant énormément vers le mystique et l'ésotérisme. Cette fin justement m'a laissé très perplexe au début, quand j'ai refermé le livre. Au final je l'ai trouvé tellement audacieuse et loufoque, c'est cette originalité que j'ai tant aimé. Sous certains aspects le récit m'a fait penser à Matrix, quand il jongle entre réalité et illusion.
Un auteur que je tiens à l’œil et dont j'ai hâte de découvrir les autres ouvrages, Futu.Re et Metro 2034 attendent leur tour, leur lecture ne devrait pas tarder.
Sumerki