Elisée Reclus
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Note moyenne : 8.1/10Nombre d'évaluations : 10
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Elisée Reclus, après avoir introduit l'idéologie anarchiste, fait ensuite un retour en arrière et montre comment, depuis le commencement de notre histoire, la pensée s'est développée dans le sens d'un esprit plus libéré, hors de toute contrainte et asservissement, de tout dogme religieux, de toute pensée pré-construite. Alors, même si le chemin est long, il y trouve quand même l'évolution de chacun vers une anarchie, une libération de la servitude qui nous enchaîne à nos bourreaux et ne fait que perpétuer le mal être dont nous tentons de nous tirer.
C'est une vision bien optimiste de l'humanité, et Elisée ne semble pas prendre en compte, ou peu, la nature psychologique de l'être humain et les différences interindividuelles. Mais ce court essai est un exemple et un message d'espoir qui devrait faire revoir l'opinion de certains sur ce qu'est l'anarchisme, et tenter, chaque jour, d'en appliquer les valeurs morales, qui sont le Libre Examen, la critique, l'autocritique, la remise en question, et tout ce qui peut briser la cristallisation de notre pensée qu'induit une vie sociale aujourd'hui.
Afficher en entierj'ai trouvé dans ce court livre l'essentiel qui, je pense, constitue la pensée anarchiste. En fait, je voudrais faire lire ce livre à tous ceux qui ont quelques préjugés sur l'anarchisme (car c'est bien d'anarchISME dont il s'agit), à tous ceux qui ne voient en elle qu'une forme de chaos désorganisé où de chimères d'inconscients.
Ce livre pose les base d'un monde qui n'est pas si différent du notre actuel, en démontrant les valeurs qui sont nôtres et que nous tenons à coeur ; le bien, l'égalité, le respect, la liberté. Surtout la liberté. Finalement, qu'est-ce que la réunion de ces valeurs ? Quelle est cette société qui prône à la fois l'égalité, la liberté, le respect de chacun et le souci de tous pour son prochain ? Cette société utopique n'est ni communiste, ni socialiste. Comment le concevoir d'ailleurs, puisque toute forme de pouvoir hiérarchique mène inexorablement à la position de puissance qui aliène un être en lui conférant un pouvoir sur les autres (voir extraits)
Afficher en entierUn texte à la fois puissant et instructif, bien sur il faut
être intéressé par le sujet qui est ici très bien écrit.
Afficher en entierDégoûté du monde politique des hommes, Elisée Reclus se réfugie dans la nature, auprès d'une montagne (non précisée). Là, au milieu de la nature et des hommes simples, il redécouvre le bonheur, et livre un récit poétique, historique, géographique, naturaliste, du monde qui l'entoure. Il ne faut pas y chercher une vérité scientifique, mais plutôt la beauté du monde.
Afficher en entierUn texte ni très essentiel ni vraiment important, c'est toujours bon de lire ce genre de choses mais je n'en ai pas retenu grand chose.
Afficher en entierUn essai très intéressant, et plus que surprenant par sa modernité et le sens de ses écrits dans notre société actuelle. Il amène à beaucoup de réflexions sur notre place en tant qu'humain dans la nature, sur la Terre, notre lien avec elles.
Afficher en entierL’évolution et la révolution sont deux aspects d’une même réalité historique et politique. L’une précède généralement l’autre. Ce sont les deux faces successives d’un même phénomène, toujours en alternance sur la voie de l’histoire de l’humanité. Toutes deux sont indispensables l’une à l’autre. Il faut qu’une idée germe avant qu’elle s’inscrive dans la réalité. La révolution n’étant que la conséquence logique de l’évolution. Cependant toutes les révolutions ne sont pas nécessairement un progrès, de même que toutes les évolutions ne sont pas toujours orientées vers la justice. Il y a des évolutions qui ne sont que des marches vers la décadence et des révolutions qui apportent le malheur et la mort. Les capitalistes établissent de puissants monopoles qui rétablissent sous une forme nouvelle l’esclavage d’autrefois en certainement pire car plus insidieux et plus totalitaire. Et l’ironie de tout cela c’est de voir des captifs qui brisent leurs chaînes pour mieux s’en charger de nouvelles…
Ce texte est la retranscription d’un long discours prononcé en 1902 à Genève par Reclus, ensuite publié dans de nombreuses langues et resté depuis dans les annales. L’analyse de la situation économique et politique, une trentaine d’années après l’évènement majeur que fut la Commune de Paris pour l’auteur, est d’une précision, d’une qualité et d’une intelligence remarquable. La critique du capitalisme qui monopolise les moyens de productions et spolie le travailleur du fruit de son travail est peu discutable. Avec le recul du temps, le lecteur remarquera même que notre réalité est pire que la sienne, les oligarques milliardaires étant en passe de faire main basse sur la totalité de l’économie mondiale. Sur ce point, Reclus le visionnaire a fait erreur. L’internationalisme dont il rêvait n’est toujours pas celui des travailleurs, mais celui des banquiers ! On ne s’étendra pas non plus sur son anticléricalisme assumé. Ni Dieu, ni maître : si l’Eglise a perdu tout pouvoir, les « maîtres » n’ont jamais été aussi puissants. Très intéressante demeure cette utopie idéaliste et généreuse qu’aurait pu être l’anarchisme s’il n’avait été discrédité par les actes terroristes qui se produisirent peu après. Texte encore intéressant de nos jours du point de vue historique (pour la description de certains aspects de la Commune de Paris à laquelle Reclus participa activement), politique (tous les principes doctrinaux du véritable idéal anarchique y sont développés) économique (condamnation sans appel du malthusianisme) et également comme point de comparaison avec notre époque.
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