Emmanuel Bove

Critique Presse par Bibliobs

Ses phrases courtes s’enchaînent avec une simplicité qui relève presque de la sécheresse. Mais elles révèlent un savoir-faire hors du commun, un tel sens de l’équilibre que pas une ne pourrait être retirée sans rendre bancal le paragraphe entier.

Se lit aisément, léger, intelligent mais guère réaliste.

Ce roman écrit dans les années 1930 n'a pas pris une ride.

Emmanuel Bove nous raconte l'histoire d'un homme "mur" qui s'éprend d'une jeune fille pas si ingénue que l'on pourrait l'imaginer au tout premier abord.

Le récit est sobre, le style dépouillé et très agréable à lire.

S'apprécie encore plus à voix haute.

Un roman romantique à souhait qui peut sembler "fleur bleu" au départ mais dont l'histoire se corse au fil des pages.

Ecrit en 1936, ce roman est à la fois délicieusement sucré et merveilleusement acide.

On y lit la difficulté de s'aimer pour deux personnes qui ne sont pas de la même condition.

Plusieurs rebondissements, certains plus surprenants que d'autres apportent une saveur intéressante à ce récit romanesque qui n'a pas pris une ride.

Très bien écrit, s'apprécie encore mieux en lecture à voix haute.

Un très joli roman, réservé aux amateurs de belles histoires d'amour courtois.

Heureusement qu il y a la préface, sinon ce livre m'a laissé perplexe... Phrases répétitifs on tourne en rond, certes classique dans l ecriture, bof bof

Un petit livre que je devais lire au départ pour le lycée mais que j'ai vite aimé.

C'est la première fois que j'aime un livre du lycée :-) et j'espère pas la dernière.

Dans cette histoire nous suivons Victor bâton à la recherche de potentiels amis. J'ai particulièrement aimé le style Emmanuel Bove avec ses phrases simples et son écriture blanche ainsi que la description et le sens des détails qu'il place dans le livre avec perfection.

De plus le personnage de Victor bâton nous inspire le rire et la pitié, j'ai trouvé cela extrêmement drôle et pathetique de voir à chaque fois comment il s'y prenait pour perdre ses amis.

A mes amis, et particulièrement les fans de René Frégni. Pourquoi ? Parce que c’est son livre de chevet, comme il l'écrit dans ses romans. Et c’est vrai, qu’il y a un petit quelque chose de ressemblant. En premier, le kif des seins, ceux que la vie ne gâtent pas, et bien d’autres choses encore. Emmanuel Bove est plus sombre. Un même narrateur qui raconte des anecdotes sous forme de nouvelles. C’est un homme seul, blessé de guerre, sans travail et qui ferait n’importe quoi pour avoir des amis. Ce qui donne des situations cocasses. C’est fort et juste !

Un livre simple et émouvant. Un peu compliqué à se mettre dedans au début, mais on s'y prend vite.

Histoire d'amour qui débute lors de la première guerre mondiale. Colette est folle amoureuse de Jacques, qui pour venger son frère mort au front, a tué un homme. Ils se cachent à Genève. le manque d'argent la poussera à en quémander à son père médecin. Une histoire forte où parents et blessures de guerre sont des entraves à l'amour. Roman refusé par éditeurs et qui, en 1979, après la mort de la dernière femme de Emmanuel Bove, sera trouvé sous son lit dans une valise. Son mari est décédé en 1945.

Une bonne lecture, très particulière. Victor Bâton, jeune vétéran, pauvre, probablement hypersensible et souffrant de solitude, part en quête d’amitié dans les rues de sa ville. Mais ses rencontres sont toutes décevantes, en grande partie parce que sa timidité et sa peur de l’avis des autres lui met des bâtons dans les roues. L’histoire est d’une telle sensibilité que j’imagine cette lecture très différente pour chaque lecteur. Il se lit très vite, donc n’ayez pas peur de découvrir à votre tour ce personnage.

Un roman court mais très intéressant qui se laisse lire rapidement