Giovanni Portelli
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Note moyenne : 8.11/10Nombre d'évaluations : 9
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Les derniers commentaires sur ses livres
Je vous arrête tout de suite. Vous allez me dire : Mais quelle idée d’aller lire des auteurs étrangers, on a tout de ce qu’il faut en France : Marc Lévy (euh, mauvais exemple), Guillaume Musso (là, c’est bon), Amélie Nothomb (merde, elle est belge).
Vous avez tout faux. Giovanni est aussi français que moi (qui suis né à Casablanca), paie ses impôts en France, et n’a pas besoin d’un traducteur pour poster ses romans sur Amazon.
En parlant de roman, il s’agirait plutôt d’une nouvelle. Enfin, d’une grande nouvelle. 80 pages. Et c’est une bonne nouvelle.
Rodolphe est un militaire entorsé. Donc au repos forcé. Sauf que sa femme a disparu. Et alors, Rodolphe n’est pas content. Ne faites pas les marioles, quand votre épouse aura elle aussi fait la malle, vous rigolerez moins.
Mais la femme de Rodolphe n’a pas simplement pris la poudre d’escampette, elle a véritablement disparu. C’est une sorte de Tintin féminin, elle enquêtait sur des carbonisations de prairies et de vaches, et hop, plus de Carine (parce qu’elle s’appelle Carine). De là à penser qu’elle a été enlevée par des extraterrestres... mais après tout, vous pensez ce que vous voulez.
Bref, Rodolphe ne s’avoue pas vaincu. Il va partir à sa recherche, et rencontrer des gens pas très catholiques.
Voilà, je sais que vous n’avez rien compris, mais c’est exprès pour vous inciter à lire l’histoire de Giovanni. Parce qu’il le vaut bien. Il nous offre une écriture sobre, acérée, diablement efficace. Aussi incroyable que cette nouvelle puisse être, j’y ai cru jusqu’au bout, à tel point que je me demande pourquoi les gouvernements nous cachent ce genre de chose. Faudra que j’en parle à Emmanuel, la prochaine fois que j’irai manger à l’Élysée.
Afficher en entierGiovanni fait dans le court. Ne lui demandez pas un marathon, il préfère le 100 mètres. Ne lui demandez pas s’il aime les banquets interminables, il choisira plutôt le fast food. Maintenant, évitez de lui parler de sa sexualité, ça n’a rien à voir...
Tout ça pour dire : ne venez pas lui réclamer 800 pages par bouquin. Non, non, non ! Ici, nous avons 28 pages, mais attention : que du concentré ! Droit à l’essentiel, pas de préliminaires, c’est du direct, de l’efficace.
Le pitch ?
Nous avons un jeune homme. Qui croise une jeune femme. Et boum, tout bascule. Tout est sens dessus dessous. Leurs montres ne donnent plus l’heure exacte, leur porte-monnaie ne leur est plus d’aucune utilité, et plein d’autres bizarreries leur tombent sur la tête.
Je n’en dirai pas plus. C’est ça l’inconvénient avec les courtes nouvelles, c’est que pour un peu, la chronique serait plus longue que le texte chroniqué.
Juste une chose : Quand j’étais plus jeune (c’est à dire la semaine dernière), j’adorais regarder “Au delà du réel” à la TV le samedi après midi (avec Danielle Gilbert et garcimore...). Faux semblants aurait fait un bon épisode de la série.
Récemment, une chroniqueuse a comparé Giovanni à Edgar Allan Poe. Je vais aller plus loin : Si vous n’avez pas de Poe, c’est votre jour de chance. Il vous reste Giovanni Portelli !
Afficher en entierC'est court ! Bien trop court pour cette immersion dans la 4ème dimension. Une plume à découvrir !
https://lecturesfamiliales.wordpress.com/2017/07/19/faux-semblant-de-giovanni-portelli/
Afficher en entierOn m’a conseillé ce livre sans savoir que je n’étais pas férue de SF.
Donc au début, j’ai eu un peu peur, surtout qu’il fait plus de 500 pages.
Et puis, j’ai découvert une histoire riche en émotions, en informations aussi. Complexe et détaillée, cette histoire demande une lecture exigeante et concentrée.
Il y a beaucoup de personnages, terriblement humains et attachants dans la découverte de leurs différences.
Cette manière de traiter la SF est vraiment originale et intelligente, car on passe du normal à la SF en douceur.
L’auteur s’est créé un genre bien à lui.
De plus, c’est écrit d'une belle écriture à la fois riche et accessible.
Pour conclure, je garde un très bon souvenir de ce livre.
Afficher en entierUne nouvelle menée tambour battant par l’excellente plume de Giovanni Portelli, auteur de la superbe saga d’Aliandra. Sans trop dévoiler ce court récit ( quand c’est bien c’est toujours trop court), je dirais seulement que cette affaire aurait certainement intéressé Mulder et Scully… En tout cas, d’énigmes en complots, l’auteur nous tient en haleine jusqu’à la fin de son histoire… Et quelle histoire !
Afficher en entierQuand on passe à travers un miroir et que tout fonctionne à l’envers, comment réagir ? Que penser ? Et comment s’en sortir ?
Cette nouvelle de Giovanni Portelli emporte le lecteur dans une spirale où chaque mouvement amène une question.
Impossible d’en dire plus sans spoiler…. Il faut lire !
Afficher en entierFaustine (2007) est le premier tome d’une série de trois dans l’intégrale, sa première édition était sous la forme d’un feuilleton en ligne. Cette fois-ci, nous rencontrons Faustine, une adolescente de 16 ans adepte de MSN. Le roman s’ouvre sur son blogue, qui lui sert de journal intime. Le pivot de son histoire est son seizième anniversaire, qu’elle fête avec ses amis, où elle découvre par accident qu’elle possède un don de vision, ouvrant sa perception à tout un monde nouveau qu’on explorera au fil des romans.
J’étais un peu dubitative avant de me lancer dans cette lecture, ne sachant pas trop si le format que l’auteur a cherché à garder me plairait. Heureusement, c’était assez lisible pour que la lecture reste agréable. Pour ce qui est de l’histoire, si le début m’a peu convaincue, ne sachant pas où l’auteur veut amener le lecteur, la fluidité – malgré les interventions de l’auteur dans des notes à travers le texte qui m’ont un peu gênée – et le rythme s’améliorent au bout de quelques dizaines de pages. Note spéciale pour le groupe présenté au fil des lignes, ainsi que leurs interactions, qui est très intéressant et bien mené.
Afficher en entierSommeil de plomb (2012) est le deuxième tome de la saga centrée sur Faustine et on la retrouve maintenant dans la vingtaine. Dans ce récit, deux histoires parallèles finissent par se rencontrer. D’un côté, nous avons celle de Faustine qui intègre la Fondation, une organisation qui rassemble ceux et celles qui sont sensibles au monde invisible, à l’entre-deux, et à ses vibrations, pour mieux protéger le monde des humains. La Fondation cherche notamment à mettre la main sur les Miroirs d’Émile Cambusier pour qu’ils ne fassent plus de mal à quiconque. L’autre histoire est celle de Fabian, qui se retrouve malheureusement sur la route d’un Miroir.
Ce roman est celui que j’ai le moins aimé, par son rythme un peu plus lent comparé aux autres, mais j’ai tout de même apprécié le fait qu’il y ait une ouverture sur l’univers de l’auteur. On lit au-delà des personnages, les autres histoires ayant été beaucoup plus centrées sur ceux-ci jusqu’à présent, et on se plonge dans l’univers de sorcellerie et de croyances mis en place par l’auteur.
Afficher en entierFaux Semblants (2001) est la première nouvelle de l’intégrale, et elle a été écrite quand l’auteur était lui-même étudiant. Dès les premières lignes, on fait la connaissance d’Hervé, étudiant, et de Sophie, destinés à se rencontrer, mais surtout à faire face aux terribles conséquences d’être entrés en contact avec un Miroir Cambusier. Ces fameux miroirs liés au Zodiaque, qui seront la ligne directrice de l’intégrale, créés par Émile Cambusier au 19e siècle. Chacun d’entre eux a un effet souvent alléchant pour ceux et celles qui tombent dans leur piège, mais aussi une terrible contrepartie. Les personnages se retrouvent donc dans un « monde à l’envers », un reflet de leur réalité, qui inverse absolument tout, comme dans un miroir. Commence alors une course contre la montre pour Hervé, qui veut retrouver sa vie.
Je dois avouer que dès la lecture de cette première nouvelle, j’ai eu l’impression, légèrement, de me replonger dans une autre saga de mon enfance, Agrippa de Mario Rossignol, un auteur français, et Jean-Pierre Ste-Marie, un auteur québécois. Comme dans Les Miroirs Cambusier, des êtres humains possédant des capacités au-delà de la normalité se retrouvent à poursuivre des agrippas, ces livres de magie noire écrits dans un lointain passé et disséminés à travers l’Histoire. Une saga que j’ai adorée du début à la fin, et je dois dire que j’ai été ravie de me retrouver à nouveau dans une histoire du même genre, n’en ayant pas vraiment recroisée jusqu’à présent !
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