Jean-Marc Dhainaut

Pour le petit résumé : Théo, 17 ans, possède un appareil photo permettant de capturer le futur. Une drôle de découverte faisant naître chez lui une curiosité candide, mais qui s'avèrera également annonciatrice du chaos à venir. Il s'attirera d’ailleurs les rires de ses camarades en tentant de les prévenir de la prochaine catastrophe. En réaction, ni une, ni deux, c’est avec cette même candeur que Théo décidera de publier ses clichés prophétiques sur Facebook pour prouver qu’il avait bien raison. Et toc. Sauf que, chose qu’il n’avait pas prévue, c’est bien l’intérêt de la DGSI qu’il va s’attirer…

C’est dommage, parce que je trouve que Jean-Marc Dhainaut tenait ici quelque chose. Le cadre est particulièrement réussi, et il est très intéressant de découvrir les conséquences de la vague de chaleur, aussi bien sur la faune et la flore que sur les habitudes humaines. La majorité des bouquins post-apo ne prennent pas le temps d’aussi bien travailler leur univers.

Là où ça coince, c’est que les personnages manquent d’épaisseur, tout en s’adonnant à un dialogue de sourds constant. Je parlais un peu plus haut de la DGSI, mais ses agents se montrent forts timides et, une impression que j’avais déjà dans Au-délà d’un destin : l’auteur peine à instaurer des rapports de force réalistes. Difficile dès lors d’instaurer le suspense attendu.

Dans Brocélia, j’ai été ravi de constater que les dialogues fonctionnaient vraiment, cette fois. Malheureusement, une fois pénétré dans l’étrange bâtisse, un suspense moins alléchant s’empare du récit. Car, si le roman n’en manque pas, les manifestations surnaturelles sont quant à elles fort stéréotypées.

Petit extrait choisi : “Elle frémit lorsqu’elle vit une chaise reculer, un jeune garçon apparaître et se mettre à ramper vers elle en la fixant avec de grands yeux injectés de sang, l’index contre ses lèvres. Meghan l’entendit murmurer un long « chuuuuuuut… ». Quand il retira sa main, elle remarqua du sang s’écouler de sa bouche.”

De manière générale, la simplicité du style ne permet pas de mettre en forme l’horreur, qui ne surprend jamais. Une approche trop simpliste, pas assez recherchée.

Il y avait pourtant cette fois encore de bonnes idées dans Brocélia, mais l'exécution pêche.

J'ai acheté ce roman après lecture des critiques élogieuses le concernant. J'adore le fantastique, le paranormal et ma bibliothèque foisonne de livres de ce genre. De plus, le titre original m'a paru être de bon augure... Quelle ne fut pas ma déception !!

Une écriture bâclée, brouillonne, des fautes de français grossières, des situations à la limite du comique, des personnages sans grande personnalité, des incohérences... N'est pas Stephen King ou Graham Masterton qui veut... En un mot, j'ai détesté ce livre !

Après avoir pris grand plaisir à lire Brocelia et Psylence, j'ai voulu découvrir l'autre série de Jean-Marc Dhainaut, dans laquelle nous suivons un chasseur de fantômes, Alan Lambin.

J'ai donc commencé par la première nouvelle. Les faits évoqués se déroulent 6 ans avant "La maison bleu horizon".

J'ai donc fait la connaissance d'Alan et de son ami Paul, professeur de physique, personnages brièvement évoqués dans les deux romans précités, et que j'avais du mal à situer, mais ce n'était pas important.

Voilà ce que c'est de ne pas lire dans l'ordre, pour une fois.

Alan est réveillé à sept heures et demie par un coup de fil de Paul qui lui dit de lire un article de journal parlant d'un enfant qui a disparu deux ans plus tôt.

Le gamin n'a toujours pas été retrouvé et un médium de pacotille, charlatan sans scrupules qui profite de la détresse des familles, Erwan Diwen, est intervenu au domicile de la jeune mère, à grands renforts de publicité pour son propre bénéfice.

Par ailleurs, Alan a la désagréable surprise de constater qu'un fantôme semble s'être invité chez lui. Quel culot !

Ce récit d'un peu plus d'une vingtaine de pages est très vite lu, bien entendu.

L'histoire est plutôt classique et assez bien menée.

Par contre, je n'ai pas retrouvé la fluidité de la plume que j'avais plutôt appréciée dans les derniers romans de l'auteur.

L'écriture est moyenne, un peu scolaire, et quelques expressions m'ont fait sourire.

Je vais maintenant lire la seconde nouvelle et je verrai si j'enchaîne avec La maison bleu horizon.

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Une histoire original avec des personnages que l'on apprécie mais une intrigue qui ne passionne pas trop. On se retrouve aussi perdu que le personnage principal, qui ne comprend pas la raison qu'il se retrouve dans le passé et donc que les enjeux ne sont découvert qu'à la fin de l'histoire.

J’ai bien aimé ce premier opus de la série Megan Grayford, mais moins que le premier tome de la série Alan Lambin, « La maison bleue horizon », pour lequel j’avais eu un véritable coup de cœur. Mais, si vous aimez les fantômes, les manifestations paranormales et les légendes bretonnes, foncez ! A nouveau, Jean Marc Dhainaut réussi à nous plonger dans une ambiance glauque et angoissante. Un manoir maudit et abandonné en plein cœur de la forêt de Brocéliande a fait l’objet de nombreux meurtres depuis des décennies. Megan, journaliste à Insolite Magazine va s’y intéresser de près, peut-être d’un peu trop près….. Brocelia est un thriller fantastique attrayant ou j’ai pris plaisir à retrouver le personnage d’Alan Lambin, bien que le personnage de Megan soit attachant. J’ai aimé découvrir les légendes locales qui sont fortement instructives et connaitre les histoires tragiques des différents habitants de ce manoir.

C’est le deuxième opus avec les personnages d’Alan Lambin et de Mina Arletti que je lis. J’avoue avoir un peu moins savouré cet opus. En fait, j’avais tellement adoré « La maison bleue horizon » qu’il me paraissait difficile de l’égaler. Toutefois, j’ai apprécié retrouver ces deux personnages atypiques et très attachants, chasseurs de fantômes. Alex Lambin est plutôt pragmatique, son but est tout d’abord de démontrer que les phénomènes paranormaux peuvent être naturellement ou scientifiquement prouvés, alors que Mina en tant que médium est beaucoup plus spirituelle et instinctive. Cette nouvelle aventure, comme la précédente nous entraine entre passé et présent et c’est là toute la force de ces histoires. Normandie, un monastère, une armoire hantée, des êtres torturés et en colère, suspense, action, que de bons ingrédients pour alimenter le mystère et l’aventure. Il reste deux autres tomes, que j’ai hâte de découvrir.

J'ai lu cette autre nouvelle horrifique, par l'auteur de Brocelia, roman que j'avais trouvé très divertissant.

Nous avons Brice, 16 ans, qui s'aperçoit en se réveillant assis devant son bureau, qu'il a écrit une phrase en écriture automatique.

Le message est signé Rose Feibelman, qui prétend être morte dans la maison qu'il habite avec son père et sa mère.

Deux semaines plus tard, soit le vendredi 12 novembre 1982, à Guingamp, en Bretagne, nous retrouvons Alan Lambin à la fin d'une conférence qu'il a donnée.

Si vous vous souvenez, Alan Lambin est le héros de cette série de livres, qui m'ont déjà déçue, mais j'ai voulu laisser une chance à l'auteur.

Un homme s'approche de lui et parle de son frère et de sa famille, chez qui il se passe des choses plus qu'étranges.

En effet, Brice voit une femme et une gamine qui pleurent en le regardant dormir, ou dans le jardin.

Il se confie à ses parents qui ne le croient pas dans un premier temps.

Mais bientôt, la mère voit également cette femme et la fillette.

Et c'est là que je vous laisse découvrir l'histoire...

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Que dire ? On est bien loin de Brocelia, ces livres et nouvelles ont été écrites avant, et aussi bien le fond que la forme ont un niveau qui ne me convient pas.

Des mots employés en dépit du bon sens, des phrases mal tournées, des incohérences...

J'attendrai un nouveau livre de l'auteur... ou pas.

Un thriller captivant qui m'a bien plu.

Un côté surnaturel qui vous met en appétit, survolant une écriture fluide pour vous amener dans une intrigue sur fond de folklore et non fantasy. Un très bon travail pour vous happer dans cet univers.

Une nouvelle très courte de 24 pages qui m'a permis de faire un peu la connaissance du personnage d'Alan Lambin.

Cette nouvelle précède de 6 ans les faits que l'auteur relate dans son roman "La maison bleu horizon".

Une petite lecture qui m'a donc permis de découvrir le style de l'auteur dans ce genre de récit où on côtoie le paranormal.

La petite taille n'enlève rien à l'ambiance de cette nouvelle assez dynamique où Jean Marc Dhainaut laisse planer un petit suspense et un soupçon d'émotions.

L'écriture est très visuelle et j'ai rapidement plongé dans cette histoire qui se lit rapidement et incite à en découvrir davantage.

Je suis donc ravie d'avoir la seconde nouvelle "Alan Lambin et l'esprit qui pleurait" dans ma liseuse et de recevoir prochainement le roman"La maison bleu horizon" que j'ai trouvé sur Vinted.

Si vous ne connaissez pas, n'hésitez pas à aller sur le site de Taurnada, les 2 nouvelles sont gratuites et téléchargeables en PDF, en Epub ou en format Kindle.