Commentaires sur ses livres

Un deuxième tome sur les mêmes tons que le premier, avec cependant des éléments qui m’ont beaucoup plus dérangée, notamment ce rappel constant que la protagoniste principale a prit du poids. J’ignore s’il s’agit de grossophobie internalisée ou une façon maladroite de narrer la boulimie, le fait est que c’est très agaçant de retrouver à chaque ligne ou presque (j’exagère un peu, mais à peine), qu’Agnès a dix kilos de trop. Ça n’apporte strictement rien à l’histoire ni à la psychologie du personnage à mon sens.

Sinon, quant à l’histoire, c’était sympathique de retrouver ce groupe hétéroclite, mais efficace, bien que l’intrigue mette à l’honneur la pièce de Shakespeare qui m’irrite le plus : Roméo et Juliette. Les révélations concernant Agnès et Geraud sont également très minces, à se demander si on aura des vraies réponses à un moment.

Je reste néanmoins curieuse quant à la fin de cette trilogie (si c’en est bien une).

Un livre magistral. C'est une petite merveille que je ne peux que conseiller !
Tout le livre s'inscrit dans des dimensions et des débats très actuels. Qu'il s'agisse des problèmes climatiques sur Terre, de réflexions sur le genre, ou encore des relations amoureuses et des orientations sexuelles de chacun. Dans ce sens, il permet de s'ouvrir encore sur ce qui peut se passer dans la tête d'un adolescent.
Il règne dans le livre une tension folle, à chaque page que je tournais, j'avais envie de tourner la suivante encore plus vite. On meurt d'envie de savoir ce qui va clore le roman, mais on a peur de le terminer. D'ailleurs, je me suis laissée emporter et je n'ai pas réussi à entrevoir la fin avant d'y être.
J'ai également pleuré à la fin du livre. Pleuré à cause de ce qui s'y passe ou pleuré parce que je venais de finir une pépite ? Aucune idée.
Le scénario est extrêmement bien construit et à aucun moment on ne s'ennuie, il n'y a rien de superflu. Tous les personnages sont développés de façon à avoir tous une personnalité différente. On s'y attache, et on veut en savoir plus sur leurs Plaies.
En conclusion, il faut lire ce livre à tout prix.

Voilà fort longtemps que l'Héritière traînait dans ma bibliothèque. J'ai retrouvé ce dernier en organisant à nouveau ladite bibliothèque, c'est pour dire ! Puisqu'il me fallait un nouveau livre à lire, je me suis lancée dans la lecture de ce denrier. J'ignorais qu'il s'agissait d'un bit-lit en le commençant et si ça m'a un peu refroidis au début, ça n'a pas été dérangeant à la lecture. Finalement, je dirais qu'il ne s'agit pas vraiment d'un thème principal...
L'histoire est original de part le fait qu'elle prenne place principalement dans un cabinet de notaire. Un cabinet qui gère les humains, mais également les membres de l'AlterMonde, quand ils en ont besoin. Agnès, c'est la nièce de celui qui gère ce cabinet, jeune à la vie pas commune, elle voit et aspire les esprits/fantômes ce qui lui a toujours rendu la vie très compliquée (et ce, littéralement depuis sa naissance). Alors, je craignais une héroïne un peu cheaté, ou au contraire, une héroïne qu'on doive toujours sauver et si, effectivement, on doit souvent lui venir en aide, elle n'est pas en reste pour se défendre. Je suis curieuse de la suite sur ce point, si on lui enseignera un peu plus de magie, ou juste à se défendre. Elle n'a, après tout, aucune formation au combat quel qu'il soit, alors on peut difficilement lui en vouloir. J'ai apprécié l'évolution de ce personnage. En plus de son âge, j'avais peur d'avoir une lycéenne et ça aurait rendu certaines pensées quelque peu dérangeantes à mon sens.
Les personnages fantastiques sont intéressants, qu'ils soient vampire, sirène ou loup-garou, l'autrice a apporté pas mal d'éléments nouveaux à ces créatures bien connu dans la littérature du genre. Je craignais de tomber dans le cliché, mais j'ai trouvé que ça n'était pas dérangeant, surtout avec les intrigues intra-communauté. La répartition des différents pouvoirs, des différents arrondissements et qui les contrôles, c'était vraiment appréciable.
La plume de l'autrice est également très fluide, avec un humour m'ayant fait renifler ou rire à plusieurs reprises.
En somme, ça reste assez originale pour son genre, avec des codes connus pour ne pas dépayser ses lecteurs, en plus de se passer dans Paris. Je ne m'attendais pas à vouloir lire les deux autres tomes, finalement !

J’ai longtemps reporté la rédaction de cet article, car malheureusement, je n’ai pas réussi à lire jusqu’au bout ce recueil, reçu en service presse. Un temps, je me suis dit que ce n’était pas le moment pour moi, mais voilà, quelques semaines sont passées et je suis incapable de reprendre la lecture.

Cela me peine car j’ai adoré le précédent opus sur Navarre, Métaphysique du vampire. La plume de l’autrice et sa façon de toucher à tous les genres, le ton de Navarre, sa flamboyance, ses propos engagés, son honnêteté…

Cela me frustre aussi, puisque je suis dans une période où je n’arrive pas à lire. Le prouvent pas loin de 5 romans différents que j’ai ouvert, n’arrivant pas à accrocher.

Il me tenait néanmoins à cœur de rédiger un retour, ne serait-ce que pour présenter un minimum cet ouvrage.

Métaphysique du vampire nous a fait découvrir le monde de Navarre, ce vampire bon vivant, regroupant une novella ainsi que trois nouvelles narrées par Navarre lui-même. Celui-ci nous a fait voyager dans le temps et les genres. Un peu de vaudou contre la forteresse d'un nazi ; une quête digne de la Table Ronde avec un preux Chevalier, des sirènes et un Dragon ; un voyage dans le passé pour contrer les plans d'un ancien amant ; et un saut dans l'espace, au cœur d'une "thalassothérapie" particulière.

S’il est vrai que je m’attendais plus ou moins à retrouver avec Eschatologie du vampire la même forme, j’ai eu très rapidement, je l’avoue, une déception. Car si nous avons affaire ici aussi à plusieurs nouvelles, la narration est prêtée à plusieurs personnages. Sur les 10 textes que comportent ce recueil, je n’ai lu que les 8 premiers. L’autrice alterne entre la première et la troisième personne du singulier. Là où j’ai été déstabilisée c’est que le « je » n’appartenait pas forcément à Navarre. Ce n’est pas grand-chose, mais cela a suffi à me sortir davantage de la lecture, d’autant plus qu’il y a quelques nouvelles auxquelles je n’ai pas accroché du tout… et j’en suis vraiment désolée.

J’ai fait des efforts à plusieurs reprises : j’avais vraiment envie d’adorer comme le précédent opus ! Toutefois, même le « bestiaire » renouvelé n’a pas suffi à me tenir suffisamment captivée.

Toutefois, je suis sûre que d’autres lecteurs le trouveront à leur goût, en témoignent les retours positifs que j’ai vu passer. L’autrice traite de sujets actuels, sans pincettes, avec un ton caustique, tranchant. Elle s’inspire également de diverses mythologies et légendes, puisant dans plusieurs cultures, pour enrichir son univers, étendre les frontières, interroger. Il y a l’emploi de l’inclusif, des personnages gays, un vampire tabou qui se nourrit exclusivement du sang de ses semblables, des personnages humains confrontés à une magie extrêmement puissante, des portails magiques ouvrant sur d’autres mondes, en guest-star Monsieur l’Étoile du Matin himself, si si…

Les nouvelles sont liées entre elle, malgré plusieurs narrations, quelques infos nous ramènent au recueil précédent il me semble.

J’espère que mon retour vous donnera envie de découvrir Eschatologie du vampire, même si pour ma part je reste bien désolée de ne pas avoir pu le terminer et l’apprécier à sa juste valeur.

Une très belle anthologie, qui m'a fait découvrir de nombreux horizons très variés. Certaines nouvelles ont été un gros coup de coeur, d'autres une belle ballade, certaines encore je ne les ai pas comprises... Mais j'apprécie beaucoup cette initiative, qui m'a permis de retrouver ces plumes françaises que j'appréciais déjà et de découvrir celles que je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer.
En plus, grâce à la librairie "le Nuage Vert", que j'apprécie énormément, j'ai pu avoir plusieurs dédicaces sur mon exemplaire, car une rencontre avec les autaires avait été organisée <3

Agnès vient de perdre ses parents et son frère dans un accident de voiture. En deuil, Agnès se voit déjà condamnée à l’auto-exil dans la maison familiale. Cet exil, c’est à cause de son don, au plutôt de sa malédiction. La mère d’Agnès était une sorcière et son père un humain. Si son frère tenait de leur père, elle tient de leur mère. Elle a le don de voir les fantômes des défunts mais aussi les fantômes des émotions fortes laissées par les vivants. Malheureusement elle n’a aucun contrôle sur son don, donc elle est constamment attaquée par ses fantômes.

Heureusement son «oncle Géraud» arrive et l’embauche dans son entreprise notariale. Mais ce n’est pas n’importe quel notaire. Cette entreprise gère les affaires des êtres surnaturels. Dans cette entreprise il y a Géraud, immortel vieux de plusieurs siècle, Thomas, le mystérieux associe de Géraud qui n’est jamais là, Navarre vieux vampire qui laisse Agnès complétement rêveuse et qui la protège des fantômes (ils fuient les vampires) et Zalia, une sirène qui qui a une dépendance au meurtre de jeune fille, en les noyant.

Alors qu’elle prend ses marques, Agnès voit arriver une délégation de vampires qui embauche les notaires pour retrouver la descendance humaine du fils de leur cheffe. En effet ce vampire ayant été condamné à mort, le clan de vampire doit trouver un nouveau dauphin pour leur reine. Et ça avant qu’une personne mal intentionnée ne vienne assassiner le condamné, ce qui pourrait aboutir à une guerre de clans.

J’ai beaucoup aimé. L’histoire est prenante et la plume facile à lire. Agnès ayant vécu en marge de la société surnaturelle, on découvre ce monde à travers ses yeux. On commence à découvrir ses personnages et on veut en savoir plus. Pourquoi et comment Géraud a été maudit avec l’immortalité ? Va-t-il se passer quelque chose entre Agnès et Navarre ? Quelle est l’histoire de Zalia ? Qui est Thomas ? Comment les pouvoirs d’Agnès vont-ils se développer ? J’ai hâte de lire le tome 2 et découvrir si j’aurais la réponse à ses questions

Impossible de finir ce livre... enfin si mais en faisant un saut de 200 page au milieu...Une saturation de ma part ? Peut être... En tout cas ce livre part trop dans un délire moins cohérent que les autres. La fin est également trop prévisible... Dommage

Vive les jeux de mots! Un livre qui devrai être lu à voix haute tellement les mots choisis sonnent beaux!

Ce livre est bien monté... Malgré quelques longueurs... Qui pourrait être évité. Pas trop de scène Sensuelle et un méchant irrésistible

Dans pixel noir, lorsqu’une personne a un grave accident ou une grave maladie, elle est plongée dans un coma profond, le temps que la médecine la remette d’aplomb. Pour éviter les dégâts au niveau cérébral et une rééducation longue, la conscience du patient est envoyée dans un monde virtuel. Tout est fait pour simuler un vrai un monde et permettre de continuer à vivre comme si c’était la réalité : sensation de faim, de froid… Pixel est un ado délaissé par ses parents qui fait tout pour se faire remarquer jusqu’à un accident qui le plonge dans ce fameux univers virtuel. Il est censé suivre une petite vie tranquille de lycéens basiques mais arrive en pleine apocalypse. Tout est de plus en plus défectueux, il faut survivre et trouver un moyen de prévenir le monde réel. Pixel découvre ce que les ados ont mis en place pour survivre et c’est une communauté bien rétrograde où la loi du plus fort est acquise. Le chef aime les normes à l’ancienne et il ne fait pas bon d’être lgbt+ ni une jolie fille qui ferait « concurrence » à la copine du chef par exemple. C’est une hiérarchie courante mise en place en temps de crise et peu sympathique. Toute la complexité des causes et conséquences est bien décrite ici. Pourquoi accepter ça ? Comment survivre ? Comment ne pas se faire exterminer ni être exilé du camp donc livré à soi-même ? Comment cacher son homosexualité ? etc. C’est très bien fait. Entre futur, société détestable, action et recherche d’une sortie, tout est bien dosé et permet un récit complet et passionnant. Et puis il faut noter la présence à la fin d’une thématique très dure qui pour une fois est abordée de manière intelligente et réussie. C’est un roman qui associe maturité et divertissement. Les thèmes abordés sont importants et permet d’avoir un aperçu complet du pourquoi et comment on peut en arriver là.

C'est la première fois que je lis un recueil de nouvelles en fantasy, et je dois dire que j'en sors assez mitigée.

Je commence par le positif : ce recueil a été l'occasion, pour moi, de découvrir des auteurs de fantasy Française que je ne connaissais pas (mis à part Pierre Bordage et Jean-Philippe Jaworski), et je compte bien me renseigner sur certains et leurs ouvrages.

Les nouvelles sont assez diverses, on découvre des points de vue différents et inhabituels des assassins et des elfes, enfin surtout des assassins. En effet, j'ai trouvé que globalement, une majorité des elfes présents dans ce recueil suivaient toujours le même modèle : beau, intelligent, supérieur, très lié à la nature... j'espérais trouver autre chose que le stéréotype (mis à part La Seconde Mort de Lucius Van Casper, qui m'a bien donné envie de découvrir le monde de Sylvo Sylvain dont j'avais déjà entendu parler, et Du Rififi Entre les Oreilles). Cela ne m'empêche pas d'apprécier ma lecture, ce sont juste mes attentes qui étaient autres. En tout cas j'ai ce ressenti d'avoir vu des elfes qui se ressemblent toujours beaucoup. En ce qui concerne les assassins, les modèles sont plus variés, et ce n'était parfois pas du tout ce à quoi je m'attendais d'un "assassin" en "fantasy".

Les nouvelles restent malgré tout très diverses, c'est intéressant de voir les points de vue des différents auteurs sur ce thème : sont abordés différentes thématiques, comme le sens de l'honneur, la fidélité, l'euthanasie...

J'ai particulièrement bien accroché avec La dernière affaire de Sagamor, La légende d'à peu près Punahilkka (la fin !!), Du rififi entre les oreilles et Eschatologie du vampire (voilà un protagoniste qui me plait !). Malheureusement, il y a une nouvelle que j'ai eu beaucoup de mal à finir, et c'est Le Sentiment du fer : j'ai eu un gros problème de vocabulaire. Au début j'ai cherché dans le dictionnaire mais à force, j'ai laissé tombé, et j'ai continué en ignorant les termes inconnus, du coup je pense avoir loupé des choses, c'est dommage. Pour autant, j'ai quand même trouvé que l'histoire était construit de manière intelligente, on sent que c'est réfléchie et c'est le genre d'intrigue qui me plait. J'ai juste eu du mal avec le vocabulaire...

Malheureusement, je n'ai pas tellement adhéré au format "nouvelles", je suis tellement plus habituée aux romans que j'ai finalement trouvé assez dur de changer de cadre et de personnages à chaque fois.

J'ai dévoré ce 1er tome. Il traînait depuis un moment dans ma PAL car la couverture violette ne m'inspirait pas. Finalement, je me suis lancée et je suis séduite par cette auteur que je ne connaissais pas. Hâte de trouver la suite.

Vraiment sympa à lire, j'ai pris du plaisir. Par contre, pas au point d'aller lire d'autres livres du même auteur.

Série vampirique, essentiellement composés de nouvelles, mais aussi de 4 romans, les aventures du vampire Navarre sont intéressantes, mais ne m'ont pas à 100% convaincu...



Navarre est donc un vampire... breton. Employé par le Vatican sous le nom de Raphaël, il va donc accomplir leurs missions, en résolvant de sales affaires. Dans Metaphysique du vampire, Navarre va ainsi devoir retrouver un nazi au Brésil, et va au passage croiser un Dieu. Là où ce personnage se détache des autres du genre, c'est dans un cynisme constant. Navarre aime sa situation d'Immortel, et tout ce que ça lui permet, aussi bien au niveau des connaissances que du sexe par exemple. Et de nombreuses réflexions de Navarre ont su me faire rire, je dois dire que cette tendance au sexe ou a tout ce qui y touche a fini par m'ennuyer un peu. Pour le reste, j'ai pourtant assez apprécié cette premiére histoire rythmé, et qui ressemble vraiment à un épisode de série, et donne malgré tout envie de lire les autres.



Ainsi, ce roman est suivi de la nouvelle "Lance", dans lequel Navarre va ramener Lancelot en pleine seconde guerre mondiale pour affronter le Dragon, puis "Ovogénése du Vampire", qui le voit voyager dans le temps, dans le passé pour être précis, puis pour finir "La Fontaine aux serpents", qui se déorule dans le futur, dans une sorte de station spatiale.



On comprendra donc que l'immortalité du vampire est utile pour varier les genres et renouveler l'expérience du lecteur. Alors parfois ça m'a moins plut ("Ovogénése du vampire" ne m'a pas emballé par exemple), et comme je l'ai dit, certains passages ont finis par m'ennuyer (honnêtement, j'ai trouvé les 374 pages un peu longues). Mais dans l'ensemble, ça reste plutôt sympa.

Aussitôt commencé, aussitôt mis de côté.
Je n'ai pas dépassé les 20% de lecture.
Ce qui m'a fait abandonner :
- des descriptions interminables pour des futilités alors qu'en début de lecture on se pose des questions sur tout : quel est cet univers ? Pourquoi cet accident, que s'est-il passé ? ... => J'ai trouvé qu'il y avait moyen de mieux faire au niveau pédagogie.
- une héroïne peu crédible : elle va au cimetière pleurer la perte de sa famille et qq minutes plus tard se retrouve dans une boîte de nuit comme si de rien n'était, elle rencontre un vampire avec lequel elle échange une phrase et hop elle est déjà sous le charme, ...
- des dialogues trop longs, ...
Je préfère passer à une autre lecture.