Julien Dufresne-Lamy
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Note moyenne : 7.57/10Nombre d'évaluations : 127
0 Citations 71 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
On se laisse emporter dans cet univers fascinant et angoissant à la fois
Un de mes livres favoris!
Afficher en entierVoici un sujet peu commun que l'auteur va traiter et mettre en avant dans "les bienheureux", c'est le syndrome de Williams-Beuren. Et l'auteur va nous proposer un ouvrage extrêmement complet, approfondi, qui regroupe plusieurs aspects et qui est foncièrement humain. C'est au travers de témoignages que Julien Dufresne-Lamy va montrer ce qu'est cette maladie au grand public, en donnant parole et en retranscrivant la vie des principaux concernés : les enfants touchés ainsi que leur famille. On y découvre ainsi des êtres joyeux, positifs, intelligents, rêveurs, débrouillards mais aussi parfois craintifs, déçus, désemparés ou inquiets. C'est aussi l'occasion de montrer des absurdités, des incompréhensions et d'apporter des réflexions et des interrogations. En suivant ces personnes d'exceptions, on a tantôt des rires, de la joie, des pincements au cœur, de l'admiration, de l'étonnement, de la révolte, de l'injustice, de l'incompréhension et de la compréhension. Et pour compléter encore plus cet ouvrage, l'auteur n'oublie l'aspect scientifique en donnant des chiffres et des explications biologiques, très accessibles à tous et montrant un travail exemplaire et une implication sans faille.
Afficher en entierUn vrai coup de cœur dévoré en moins de 24 heures. Il se trouve que j’adore la plume de Julien Dufresne-Lamy. Que ce soit 907 fois Camille, Les bienheureux, Jolis jolis monstres ou Mon père, ma mère, mes tremblements de terre, tous ont volé mon cœur. Je retrouve ici la plume rythmée et le débit incisif de l’auteur. Incapable de le lâcher, comme toujours. Et cette question lancinante : qu’est-ce qui s’est passé ? On oscille entre insouciance et drame. Entre l’avant et le point de non-retour. C’est une histoire d’amitié, de familles défaillantes, de parents ordinaires. Mais c’est aussi une histoire de classes, avec cette ligne invisible et pourtant infranchissable. Une chose est sûre : Les indifférents, comme tous les romans de Julien Dufresne-Lamy, ne m’a pas laissé indifférente du tout.
Ma chronique complète est dispo ic : https://sorbetkiwi.fr/index.php/les-indifferents-de-julien-dufresne-lamy/
Afficher en entierIl y a 3 ans, dans la période compliquée que l'on vivait, j'ai fait une bonne action en achetant ce recueil de nouvelles et je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Dans l'idée de descendre un peu ma PAL, je l'ai enfin sorti.
Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.
Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.
Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.
Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...
Afficher en entierC'est un roman captivant sur la culpabilité et la maternité. Sa plume nous entraîne dans un voyage mélancolique et fou, à la rencontre de son rôle de mère un peu perdue mais aussi de Pina Bausch. Au fil des pages, nous découvrons les deux femmes, et j'en suis ressortie aussi surprise qu'à chaque fois lorsque je lis un de ses romans. Si ce n'est pas mon préféré, c'est parce qu'il a mis la barre si haute que je peux tous les recommander, celui-ci inclus.
Ma chronique complète est dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/deux-cigarettes-dans-le-noir-de-julien-dufresne-lamy/
Afficher en entierJe voulais lire la suite du tome 1 mais AU SECOURS! Déja l’autrice a voulu écrire avec le language des “jeunes”, pardonnez moi, mais pas dans un livre, les miskine a toutes les pages c ‘est bon j’ai pas aimé l’histoire
Agathe est interréssée
Pierre j’ai pas aimé
Solal est bizzarre
On oit pas les personnages du tome 1
Agathe dit qu’elle aime pas quelq’un à
la fin elle l’a appelé BFF
Bref decue votre cams
Afficher en entierJe suis assez mitigée sur ce roman, j'ai bien aimé l'hitsoire dans son ensemble et notamment Néo que je trouve tellement courageux et fort (à tous les niveaux), May m'a dégouté à un point que je ne peux meme pas nommer, elle est mauvaise, influençable, dépendante des reseaux sociaux et de la fame en général, bref un dégout. Je ne suis pas certaine qu'il faille mettre ce livre entre des mains adolescentes, il prone beaucoup de choses negatives comme la culture du viol, la manipulation et comme je l'ai dit précedemment la fame des reseaux. Pas une bonne façon d'éeduquer les jeunes.
Afficher en entierUn roman sur les difficultés financières et professionnel rencontré par une mère et son fils. J'ai beaucoup aimé la façon de penser de Sacha et la maturité que les situations lui font acquérir par la force des choses. C'était difficile de lire ce livre car j'ai aussi un enfant, un garçon unique, et personne n'est a l'abri de ce genre de situations où l'on peut tout perdre du jour au lendemain. La mère du héros a vraiment un mental d'acier même si parfois elle craque. Je trouve que la fin est un peu triste malgré tout car encore une fois j'ai vraiment pu imaginer la scène, moi qui est un garçon qui un jour prendra son envol. Un livre a lire
Afficher en entierJ'ai lu Jolis jolis monstres, de Julien Dufresne-Lamy, une histoire de dragqueens. Deux personnages/narrateurs nous racontent leur histoire en parallèle, à une trentaine d'années d'écart : d'un côté, l'époque très underground, ballroom, club kids, studio 54, etc ; de l'autre, l'époque Drag Race.
C'est un sujet qui m'intéresse fort, mais je ressors de ma lecture assez mitigé, pour diverses raisons :
- le mode de narration, déjà (mon dada XD), est un peu étrange. En gros, il y a deux parties dans le livre, chacune racontée par un des narrateurs, qui s'adresse à l'autre narrateur. Donc dans la partie narrée par Narrateur1, son histoire est au "je" et celle de l'autre au "tu", et réciproquement dans l'autre partie. C'est un choix risqué, à peu près justifié au départ par le contexte (les deux narrateurs se rencontrent et discutent), mais dont la maîtrise est glissante, avec en particulier des erreurs (des passages qui devraient être au "je" et qui passent au "tu", en particulier), je vais pas mentir ça m'a un peu crispé
- le message n'est pas complètement clair : est-ce qu'il s'agit d'un éloge nostalgique des années 70/80, de la drogue et de la démesure à gogo ? Une critique de la standardisation mainstream du drag ? Ça m'a vaguement donné ce ressenti, mais pas suffisamment pour que je sois sûr que c'était le but recherché ^^'
- le contenu manque parfois de profondeur, et tend un peu vers le catalogue et le namedropping : on a de beaux moments, des moments forts et touchants (heureusement en même temps, vu tout le pathos contenu de base dans les sujets abordés, entre homophobie transphobie sexisme racisme prostitution sida et toutes ces joyeusetés...), mais dans l'ensemble ça fait un peu suite de scénettes ; avec une tendance énorme au namedropping (on croise toute la clique de ces années là, RuPaul, Madonna, Keith Haring, et des dizaines d'autres) qui n'apporte pas forcément grand chose (à part peut-être contextualiser les choses ?) et qui contribue à cette impression de superficialité
- enfin, et c'est mon point noir principal : je n'ai pas été convaincu par la "crédibilité réaliste" du livre. Ce que je veux dire par là : l'auteur nous raconte une époque, nous parle de gens qui ont existé, de lieux qui ont existé. On peut se dire qu'il nous raconte donc des choses qui se sont passées, romancées par les yeux d'un personnage inventé introduit dans un contexte réel, dans une sorte de semi-documentaire. Seulement, rien ne nous prouve ce qu'il avance : pas de sources, pas d'informations sur comment il s'est renseigné... Pire : vers la moitié du livre, j'ai pu constater factuellement le mélange entre réalité et invention auquel il se livrait (en gros, il parle d'une saison de Drag Race dans laquelle il nomme en participantes un mélange de queens ayant vraiment participé à l'émission, mais dans des saisons différentes, ainsi que des queens n'existant pas (ou, tout du moins, n'ayant jamais fait Drag Race). Un peu plus loin, il racontera tranquillement comment la demi-finale est consacrée à la fameuse épreuve du Snatch Game - épreuve qui n'a jamais comporté moins de 6 ou 7 queens, donc loin des demi-finales...). Alors oui, ce sont des détails, mais pour moi cela a montré que rien ne pouvait être pris pour argent comptant dans l'histoire ; or, si on enlève la dimension documentaire / informative au livre, on lui enlève beaucoup de l'intérêt qu'il présentait à mes yeux... :/
Du coup, malgré des sujets et des éléments intéressants, c'est plutôt une déception pour moi...
Afficher en entierC'est un livre avec une écriture très particulière, c'est d'ailleurs la première fois que je lis un livre avec cette plume originale. L'auteur mélange à la fois un récit autobiographique, l'histoire de Camille et des retours en arrière. Avec tout ces éléments je n'ai pas pu tout saisir de l'ensemble de la lecture, car il y avait beaucoup de retour en arrière qui pouvait compliqué la compréhension du livre. L'histoire racontée dans ce livre est touchante et interroge divers sujet notamment les droits des femmes, les violences conjugales, enfantine mais aussi la recherche familial. Ce livre est riche et très singulier.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Julien Dufresne-Lamy
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Actes Sud Junior : 4 livres
Belfond : 4 livres
Plon : 2 livres
Actes Sud : 1 livre
Magnard : 1 livre
12-21 : 1 livre
HarperCollins France : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Biographie
Avant d'être écrivain, Julien Dufresne-Lamy est journaliste culturel et poursuit des études de recherche à l'ENS. À l'occasion d'un concours de nouvelles, il écrit à vingt-deux ans les fondements de son premier roman Dans ma tête, je m'appelle Alice publié en 2012 chez Stock.
Ses influences littéraires vont de James Baldwin à Hervé Guibert, Emmanuelle Pagano, Patti Smith, Albert Cohen, Emmanuelle Bayamack-Tam ou Claire Castillon. Il est aussi l'auteur de nouvelles diverses, notamment pour les magazines Tetu, Femme actuelle, ou Octave, le magazine de l'Opéra de Paris1.
En 2017, il publie chez Belfond un deuxième roman de littérature générale, Deux cigarettes dans le noir, en hommage à la chorégraphe allemande, Pina Bausch. L'année suivante, il publie Les Indifférents, finaliste du prix Maison de la Presse, en cours d'adaptation pour la télévision. En 2019, son quatrième roman Jolis Jolis Monstres restitue l'histoire des drags queens et de la scène ballroom des années Sida à nos jours, plébiscité par le public et la critique, lauréat du Prix Millepages et du Grand prix des blogueurs littéraires.
En 2020, à la suite de la pandémie du Covid-19, il signe une nouvelle en hommage à la littérature dans le recueil Des Mots par la Fenêtre pour le personnel soignant, co-écrit par 63 auteurs dont Christiane Taubira, Philippe Jaenada, Tatiana de Rosnay et Marc Levy.
Il est également auteur pour la jeunesse chez Actes sud junior où il publie Mauvais Joueurs et Boom, lauréat de plusieurs prix, notamment le prix des lycéens du Haut-Rhin, ainsi que Les étonnantes aventures du merveilleux minuscule Benjamin Berlin, finaliste du prix Gulli du roman. Quelques jours avant le premier confinement de 2020, il publie également Ma Story chez Magnard puis cette même année, l'auteur publie les deux premiers épisodes d'une série jeunesse de quatre tomes, Darling, co-écrite avec Charlotte Erlih.
À la rentrée littéraire 2020, il publie Mon père, ma mère, mes tremblements de terre, texte engagé sur la transidentité, finaliste du prix Landerneau et du prix des libraires francophones.
À la rentrée littéraire 2021, il publie chez Plon le roman 907 Camille, captivante enquête sur la famille et le proxénétisme, précisément sur son amie Camille, fille d'un proxénète notoire depuis l'affaire DSK.
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