Nancy Baker

Ardeth est une jeune étudiante qui, pour subvenir à ses besoins accepte d'écrire un rapport sur de vieux immeubles et leurs propriétaires dans les années 1900 à Toronto. Quand les 2 amis avec qui elle travaillait pour la même compagnie mais sur des sujets différents meurs, elle ne se doute de rien. C'est alors qu'elle se fait enlever elle aussi mais ses ravisseurs ne compte pas la tuer tout de suite, ils ont un projet pour elle.

Séquestré dans une cellule, elle va se retrouver face aux véritable objet des recherches de la compagnie : un vampire qui avait trouvé sommeil dans les murs d'une maisons il y a 1 siècle de ça! C'est alors qu'elle comprend qu'elle va servir "d'encas". Mais l'horreur ne s'arrête pas la car Roias, l'intermédiaire de la compagnie compte, avant de leurs livré le vampire jouir de sa fibre artistique en faisant tourner au vampire des snuffs movies pornographiques en assoiffant le vampire.

Ardeth, à force d'effort finit par re-civilisée le vampire déchus dans l'espoir d'en faire un allié pour s'évader. Mais il faut se faire à l'évidence qu'elle ne quittera jamais sa cellule vivante. Mais la haine devient si grande qu'elle est prête à tout, même à se damné si il le faut!

Un roman de vampire qui commence de manière peu banale et très intéressante. Le premier tiers s'avère très prometteur avec pas mal de situation malsaine (mais qui est donc le vrai monstre, le vampire ou les geôliers?). Dommage que la suite retombe comme un soufflé trop cuit. Notamment par une Adeth dont l'auteur Nancy Baker ne parvient pas à retranscrire son état d'esprit de manière convaincante et par l'absence quasi total de description sur son état vampirique (aucune véritable évocation sur les changements produits en elle).

L'histoire déçoit elle aussi, après le massacre orchestré par les 2 vampires dans l'asile, j'aurais espérer un jeu de piste sanglant d'une Ardeth qui remonte petit à petit les pans de la firmes. Malheureusement, après la séparation des 2 vampires, ils auront pour but de se faire discret et ce sera au final les agissements de la firme qui fera remonter légèrement la tension du dernier quart pour apporter un final vite expédié et loin du coté malsain des débuts. Un roman qui finit donc sur une note décevante malgré les bonnes bases du début.