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Nastassja Martin

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Note moyenne : 6.74/10
Nombre d'évaluations : 23

0 Citations 8 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Nastassja Martin

Sortie France/Français : 2019-10-10

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Ayu_lis_ 2019-12-16T11:57:22+01:00
Croire aux fauves

J'ai bien aimé le début de ce roman mais je trouve que ca finit quand même pas tourné en rond. Je suis assez déçue quand même

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Commentaire ajouté par Phil_33 2019-12-20T21:08:18+01:00
Croire aux fauves

Lequel des deux "moi" va déborder l’autre au moment du bilan ? Le moi cartésien, positif, rationnel, cohérent mais un peu borné ? ou le moi subjectif, équivoque, obscur, déraisonnable, curieux ? Depuis les premières lignes l’affrontement est permanent et disons-le franchement, Nastassja ne simplifie pas les choses : elle est terriblement sympathique et terriblement déroutante !

Nastassja Martin est née à Grenoble en 1986. Elle est Docteur en anthropologie, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales, experte reconnue des peuples du Grand Nord. Elle avait eu Philippe Descola pour directeur de thèse ce qui l’a profondément marquée, partageant avec lui le système des quatre ontologies qui ne sépare pas en deux domaines ontologiques distincts humains et non-humains. Il distingue ainsi quatre "modes d’identification" parmi les sociétés humaines, le totémisme, l’animisme, l'analogisme et le naturalisme, de sorte que ces modes d’identification sont des manières de définir des frontières entre soi et les autres.

Ça peut paraître quelque peu abscons, mais si l’on veut comprendre, un tant soit peu, le cheminement de Nastassja, après sa rencontre avec l’ours, on doit réaliser que nous ne jouons pas dans la même catégorie. Et ça change tout (comme dirait l’autre) : vous et moi (probablement) sommes plutôt naturaliste, tandis qu’elle est imbibée d’animisme voire de totémisme… L'animisme reposerait sur cette affirmation que les animaux et les plantes ont la même intériorité (émotions, conscience, désirs, mémoire, aptitude à communiquer...) que les humains, ils ne s'en distingueraient que par leurs corps et donc aussi par leurs mœurs…

Mouais…

D’où la bagarre entre mes deux "moi"… Celui qui réfute et celui qui veut bien parce que… pourquoi pas ?

Alors donc, Nastassja s’est retrouvée face à face avec un ours sur un haut plateau du Kamtchatka le 25 août 2015, les yeux dans les yeux et, comme ni l’un ni l’autre n’a voulu baisser le regard, ils en sont venus aux mains « Il n’a pas voulu te tuer, il a voulu te marquer. Maintenant tu es "miedka", celle qui vit entre les mondes. » Moitié femme-moitié ours. Il ne faut pas le lui dire deux fois. Elle est défigurée, mais c’est la trace de l’ours. Ça entre parfaitement dans son cadre animiste.

Mon moi déraisonnable est aux anges.

Elle donne à lire conjointement ses deux carnets de terrain, le carnet de jour, de couleur, où elle inscrit les notations et le carnet nocturne, le noir, où elle consigne les rêves « Je dois dire que j’ai deux carnets. L’un est diurne. Il est empli de notes éparses, de descriptions minutieuses, de retranscriptions de dialogues et de discours, opaques le plus souvent, jusqu’à ce que je rentre chez moi et que j’y mette de l’ordre […] L’autre est nocturne. Son contenu est partiel, fragmentaire, instable. Je l’appelle le cahier noir, parce que je ne sais pas bien définir ce qu’il y a dedans. Le carnet diurne et le cahier nocturne sont l’expression de la dualité qui me ronge ; d’une idée de l’objectif et du subjectif que je sauve malgré moi. » Et ses rêves sont un éternel recommencement. C’est presque avec nostalgie qu’elle rêve « au baiser de l’ours sur mon visage, à ses dents qui se ferment sur ma face, à ma mâchoire qui craque, à mon crâne qui craque, au noir qui fait dans sa bouche, à sa chaleur moite et à son haleine chargée, à l’emprise de ses dents qui se relâchent, à mon ours qui brusquement inexplicablement change d’avis, ses dents ne seront pas l’instrument de ma mort, il ne m’avalera pas. » Elle aime cette moitié d’elle-même. Elle en rêve toutes les nuits et ce ne sont pas des cauchemars.

Elle est allée au-devant de l’ours, ils avaient rendez-vous.

Mon moi cartésien se rebiffe.

C’est « parce que l’ours est parti avec un bout de ma mâchoire qu’il a gardée dans la sienne, et qu’il m’a cassé le zygomatique droit, il va falloir opérer ». Elle se retrouve donc dans un hôpital russe, modèle du genre, puis, rentrée en France, on refait ce que les Russes avait fait, on est tellement mieux (lire les suites !), et c’est là qu’elle croise la psychologue de la Salpêtrière qui lui demande comment elle se sent “psychologiquement” et ajoute : « Parce que, vous savez, le visage, c’est l’identité, » alors, tout son métier, son doctorat, son animisme prennent le dessus : « Je la regarde, ahurie […] je voudrais lui expliquer que je collecte depuis des années des récits sur les présences multiples qui peuvent habiter un même corps pour subvertir ce concept d’identité univoque, uniforme et unidimensionnel. »

Mon moi rationnel s’agace.

Elle est à mille lieux de s’imaginer qu’elle a devant elle une femme-ours, la psy, complètement à côté de la plaque, la psy, pas incompétente, non, juste naturaliste : « Est-ce que j’arrive à dormir la nuit ? J’imagine qu’elle voudrait que je me confie. Que j’évoque l’horreur, le fauve, sa gueule, ses dents, ses griffes, que sais-je encore. » Eh bien non. La pauvre psy, elle ne peut s’imaginer que, dans le calme de la nuit, le fameux syndrome de stress post-traumatique se transforme en rendez-vous avec son alter-ego, l’ours de la taïga.

Mon moi extravagant jubile.

Alors, dès que sa mandibule est consolidée que pensez-vous qu’elle s’empresse de faire ? Bingo ! Elle retourne là-bas sous le prétexte qu’elle n’a pas fini le travail… Mon Œil ! C’est qu’elle lui a donné un vigoureux coup de piolet, à SON ours… Est-il encore vivant ? Et puis on la comprend, là-bas, loin de la civilisation, même si elle est "miedka" …

Mon moi raisonnable se cabre.

Bon la revoilà dans son univers, éclairée à la bougie, l’eau courante… sous la glace, la nourriture à chasser dans la forêt. Alors, heureuse, Nastassja ? Hum… « Je suis docteur en anthropologie sur les bancs de l’institution. J’ai un compagnon qui vit au fil des crêtes. Un chez moi accroché à la montagne. Un livre en préparation. Tout va apparemment bien. Pourtant quelque chose me taraude, grignote le fond du ventre, la tête brûle aussi, j’ai la sensation de fin de moi, de fin de cycle aussi peut-être […] C’est une sensation horrible, parce qu’il m’arrive précisément ce que j’ai cru observer chez ceux que j’étudiais. […] Je m’épuise dans d’inutiles circonvolutions mentales, je compense par des exploits physiques, mais il n’y a rien à faire, je sombre. »

Mon moi incohérent se fait discret et mon moi rationnel ricane, l’imbécile.

Le mot de la fin ? Elle va écrire ce livre, ses carnets sont empilés, elle relit le noir : « Je ferme le cahier, pensive. Je le range précautionneusement sur l’étagère, un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je crois que le cahier noir a coulé dans les cahiers de couleur depuis l’ours. »

Mon moi fantasque est béat.

Je vais vous confier un secret, mais il reste entre nous, hein ? Quand j’ai commencé ma lecture j’ai voulu en savoir plus et suis allé sur Google… Elle est belle Nastassja, avec ses cicatrices, ses cheveux blonds en colère, ses yeux bleus et son regard intelligent qui survole et pénètre à la fois l’objectif, elle est là et ailleurs… Vous savez quoi ? Je crois bien que je suis un peu amoureux !

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Commentaire ajouté par Julie-176 2020-01-13T20:54:10+01:00
Croire aux fauves

L’auteure de ce document, Nastassja Martin, est anthropologue et spécialisée dans les populations arctiques. Lors d’un voyage d’études au fin fond des terres sibériennes, elle est attaquée par un ours. De ce fait, elle en tire un court livre, découpé selon les quatre saisons.

La première partie concernant la rencontre avec l’ours et les suites de ses blessures dans des hôpitaux où la période soviétique n’est finalement pas si loin avait su me captiver. Et puis, la seconde partie relative à l’animisme m’a égarée dans les steppes sibériennes. J’avoue que je n’ai pas vraiment compris que ce soit : ma lecture mais aussi où l’auteure voulait m’emmener.

En fin de compte, l’originalité a peut-être été trop grande pour moi. Je ne peux pas me permettre de dire qu’il s’agit d’un mauvais bouquin mais il n’a tout simplement pas été ma tasse de thé. Il ne reste plus qu’à vous faire votre propre avis ?

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2020, dans la catégorie Document/Essai, en lice pour le mois de mars.

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Commentaire ajouté par Callliope 2021-03-03T22:30:53+01:00
Croire aux fauves

Je n'ai pas aimé. Pourtant,, le témoignage est poignant, et l'histoire bien entendu terrifiante. De nombreuses réflexions intéressantes méritent d'être soulevées, mais l'écriture me dérange. L'auteure, anthropologue (ce qui explique beaucoup de choses) est ainsi mal à l'aise avec l'écriture de soi, le ton étant trop formel, je trouve.

On peut bien sûr se dire que par définition l'écriture de soi doit renvoyer à celui qui écrit ; au quel cas, j'ai un problème non pas avec le style d'écriture de l'auteure mais avec l'auteure elle-même...

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Commentaire ajouté par Davunk 2021-03-16T11:40:02+01:00
Croire aux fauves

Anthropologue française, Natassja Martin a décidé, avec ce livre, de raconter ce qu'i lui est arrivé. Mais aussi ce qu'elle en a tiré…

En 2015, Natassja Martin est en Russie et croise la route d'un ours qui lui mord le visage. Elle passe proche de la mort mais s'en sort, subit plusieurs opérations… et repart en russie. Pourquoi ? C'est ce qu'elle va nous expliquer ici…

Mais plutôt qu'une simple description des faits plate et sans point de vue, l'auteure préfére ici affiner son style, proposant une lecture quasi poétique, parfois carrément romanesque, de ses aventures, en pourtant peu de pages. Ainsi, son page à l'hôpital frôle le roman d'horreur parfois, alors que ses réflexions et ses rencontres rappellent par moment le chamanisme, ou la reflexion philosophique. Un mélange à la maitrise surprenante qui rend la lecture aussi surprenante qu'agréable. Et sans aller jusqu'à dire qu'on aimerait vivre la même chose (ce serait tout de même malvenu), on ne peut que l'admirer !

Divisé en 4 parties (la quatriéme étant trés courte), chacune représentant une saison, le roman a, en plus, l'avantage de leur imprimer à chacune une marque bien particulière. de la suite de l'attaque aux opérations pour finir sur un retour salvateur en russie, on a presque l'impression de lire trois histoire diablement cohérentes. Une fois la lecture finie, on la garde en tête, et ce pour un bon moment !

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Commentaire ajouté par SMichel 2022-02-17T13:57:44+01:00
Croire aux fauves

Les deux premières parties de ce court roman - Automne et Hiver - sont le récit intéressant de l'auteure sur son après-blessure, sur ses journées et semaines passées dans les hôpitaux, russes d'abord, puis français, avec La Salpêtrière. Récit qui n'est pas sans rappeler celui de Philippe Lançon, avec Le Lambeau. Les deux parties suivantes - Printemps et Eté - sont une suite de considérations philosophiques qui peuvent perdre le lecteur non averti...

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À l'est des rêves - Réponses even aux crises sytémiques

Avez-vous déjà touché le fond ? Vous êtes-vous trouvés si nuls que tout en comprenant les mots vous ne compreniez pas les phrases ? On lit, on relit, on se pince pour bien se réveiller et relire encore et on découvre avec stupeur qu’on a atteint ses limites et qu’on n’arrive pas à saisir le sens…

« Le réductionnisme scientifique entraîne une violence coloniale inouïe. Il doit donc, pour rester pertinent, être modéré par une re-complexification des enjeux et une re-description fine des mondes qui, de fait, n’ont de cesse de résister à leur schématisation au sein d’édifices théoriques dont la structure ne tient qu’en vertu du régime de scientificité occidental. »

Je ne veux pas vous mettre dans le coup, mais j’ai beau m’arracher les derniers cheveux, me faire un café très fort… je ne parviens pas à traduire dans une langue à ma portée…

Nastassja ! Nastassja, que se passe-t-il ? J’avais tant aimé Croire aux fauves, (https://www.senscritique.com/livre/croire_aux_fauves/critique/207950228 ) J’en salivais d’avance en ouvrant ce livre…

J’aurais dû me méfier : en septembre 2022, TÉLÉRAMA avait attribué 4T à "À l’est des rêves" et par expérience, je savais que plus il y a de T, moins j’aime.

Nastassja Martin est née à Grenoble en 1986. Elle est Docteur en anthropologie, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales, experte reconnue des peuples du Grand Nord.

Elle a travaillé en Alaska avec le peuple Gwich'in, puis a franchi le détroit de Béring pour commencer une recherche comparative au Kamtchatka. En effet, pendant l'époque soviétique, les Even, un peuple nomade d'éleveurs de rennes, ont été sédentarisés dans des fermes collectives. Après la chute du régime, beaucoup ont continué d'être les bergers des rennes. Depuis l'ouverture de la région en 1991, les anciens kolkhozes du Kamtchatka se sont transformés en plateformes touristiques.

Nastassja pu ainsi comparer le gwich’in gathering (rassemblement gwich’in en Alaska) tout entier consacré aux débats concernant un environnement placé sous la double pression du changement climatique et des exploitants des ressources minières et pétrolières en train d’envahir le territoire. Et un nouvel an even, où aucune de ces questions n’est abordée, mais où on en donne à voir d’autres qui restent minoritaires dans les villages autochtones alaskiens : danses et chants sont à l’honneur, les cultures autochtones sont sur le devant de la scène.

« Ces deux événements, typiques d’une situation partagée par une grande majorité de collectifs autochtones de part et d’autre de Béring, mettent en exergue l’opposition qui se dégage entre les politiques d’assimilation mises en place par les États qui se font face : côté soviétique, la diversité des identités ethniques fut appelée à s’intégrer à la société colonisatrice en se fondant dans une collection de cultures exhibées rivalisant dans les concours ; côté américain, cette diversité fut, au contraire, intégrée sous la forme d’agents économiques maximisant leur profit (dans le cas des indigènes assimilés à l’exploitation du territoire) ou en tant qu’ambassadeurs (légitimes puisque authentiques, traditionnels) de la nature sauvage à protéger impérativement. Pour le dire autrement, avec le projet soviétique, le modèle de la « diversité autochtone intégrée » devient la diversité des langues et cultures qui traduisent une intention uniforme ; avec le projet américain, c’est la pluralité des intérêts individuels mis en concurrence sur un marché (qu’il procède de la logique écologique ou exploitante) qui manifeste la diversité intégrée. »

Passionnant. Non ?

Certainement mais je dois humblement reconnaître que je suis tout à fait réfractaire à ce type de conjectures

Me voila aux prises avec une Nastassja didactique et pédagogue et plus drôle du tout. Tant elle me faisait rêver dans la "gueule de l’Ours" ou dans ses oppositions rationnel/irrationnel, tant elle me lasse ici avec le folklore authentique, ou pas. Je devrais, sans doute, c’est ce qui participe de la culture. Mais non. Je suis définitivement plus à l’aise avec les géantes gazeuses et autres naines rouges ...

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