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Akata Witch
Porteur d'un beau message qui questionne sur la vérité...
J'ai trouvé une plume agréable et fluide, et une ambiance magnifique, pleine de rébellion et de vie !
Le Livre de Phénix
J'ai aimé que l'histoire prenne place en Afrique ; pour de la fantasy, ça change et ça fait du bien. Mais j'ai trouvé que l'univers était trop peu décrit. On découvre des peuples, des coutumes, des croyances mais on n'a que trop peu de détails sur ce qui s'est passé (à part les racontars religieux) alors même que certains moments du récit y auraient été propices.
Les thèmes abordés sont durs (les guerres ethniques, les génocides, le viol comme arme de guerre, l'esclavagisme, l'inceste), permettent de dénoncer des pratiques (l'excision des jeunes filles en particulier), mettent en valeur des traditions chères au cœur de l'auteure ou revêtent une importance particulière pour elle (la domination du patriarcat et surtout les possibilités de liberté et d'indépendance de la femme, notamment sexuelle). Et c'est ce point qui m'a fortement lassé en fait : l'omniprésence de l'(hyper) sexualité. Les scènes ne sont pas décrites mais il y a au moins un couple qui couche à peu près à chaque page de l'histoire.
Je n'ai pas aimé Onye : je l'ai trouvé arrogante, teigneuse, colérique et parfois cruelle. En ça, j'aurais aimé lire la postface de l'auteure au début : elle en révèle beaucoup sur les circonstances dans lesquelles elle a écrit ce livre et je pense que ça aurait apporté un éclairage différent sur ce personnage (qui tient beaucoup de son auteure visiblement) pendant la lecture. Là, elle m'a surtout lassé. J'ai bien aimé Mwita, plus composé, mais finalement, il n'apparaît qu'en faire-valoir d'Onye, et donc trop terne et en retrait par rapport à elle pour vraiment marquer l'esprit. Par contre, j'ai beaucoup aimé Luyu. Elle est probablement beaucoup trop fière, mais j'ai aimé son envie de vivre, de vivre libre, et sa loyauté envers Onye, même quand on sent qu'elle ne la comprend plus.
Je regrette par contre que l'histoire soit aussi plate. Heureusement que l'univers est dépaysant parce que le scénario est classiquement classique et je regrette qu'il n'y ait pas forcément de lien entre les évènements, certains arrivent, on ne sait trop d'où ni vraiment comment et certainement pas pourquoi (d'autant plus vu l'impulsivité d'Onye et son absence totale de réflexion stratégique), ça se passe c'est tout et ce qui en résulte, on ne le sait pas non plus mais on passe à autre chose. J'ai été frustrée de trouver trop de questions sans réponses, trop peu de liens entre les rebondissements du scénario, ce qui rend l'ensemble trop fouillis et confus, avec un manque de cohérence, de structure, d'un plan global. Globalement, bien souvent, on se réfugie dans le "c'est de la magie spirituelle donc tais-toi, cherche pas à comprendre, ça marche et c'est tout". On sent que la magie et les traditions tribales sont vraiment importantes aux yeux de l'auteure, qui a choisi de les mettre en valeur ici et c'est louable, on sent bien tout l'hommage (et la reconnaissance) rendu à ces coutumes dont l'auteure veut porter la mémoire.
Je ne regrette pas de l'avoir lu, parce qu'il est effectivement différent de ce qui peut se faire dans le paysage littéraire de la fantasy d'aujourd'hui, néanmoins, il s'avère ne pas correspondre à ce que personnellement j'aime dans ce genre littéraire. A vous de tenter :)
Qui a peur de la mort ?
On découvre tout son périple d’enfant effrayante qui offre en quelque sorte l'euthanasie aux personnes qui n'ont plus d'espoir et qui souffrent. Elle est donc crainte et détestée par tous ceux qui vont bien même si les personnes à qui elle dévoue son don lui en sont reconnaissante. Elle fait de son mieux avec son pouvoir/malédiction tout en souhaitant être une jeune fille normale et en espérant récupérer une famille. Elle est complètement rejetée. Cette autrice est très forte pour faire des choses particulièrement glauques, gores, cracras. Dans Sankofa, il y a un certain nombre de scènes violentes, de descriptions de cadavres qui me laisse perplexe face à la tranche d’âge concernée par la collection médium. Il faut peut-être considérer ce texte avec un public appartenant à la tranche d’âge supérieure. Il y a vraiment des scènes très dures même si c'est vraiment très intéressant. Le lecteur est embarqué et on a envie qu'il lui arrive des bonnes choses. Il y a un autre point très bien amené dans ce texte : la dualité entre les croyances et la religion. Il y est traité l’idée que tout s'arrangerait si elle était une bonne croyante à comprendre croyante dans le sens d’une religion monothéiste actuelle. C’est une dualité assez universelle dans l’histoire mondiale qu’on a l’habitude en France de voir traiter sous le prisme installation du christianisme. Ici on regarde du côté des traditions populaires du Ghana et de l’Islam. Dans le roman, une partie non négligeable de la population est persuadée que Sankofa s'en sortira si elle devient une bonne musulmane. Le traitement est fin et tout en nuance.
Ce roman est tout en équilibre entre un futur imaginaire où la graine a potentiellement une explication scientifique et les croyances magiques qui sont perpétués sur les différentes terres d'Afrique. C’est une lecture très chouette mais au vu de certaines descriptions très détaillées et crues à ne pas mettre entre les mains de tous les enfants.
Sankofa, la fille adoptive de la mort
Sankofa, la fille adoptive de la mort
On y suit avec plaisir Chidera, gamine africaine dont la vie n'est pas rose et qui grâce à ses dessins va faire revivre l'uli, une tradition perdue de son village.
C'est doux, c'est doudou, ça fait du bien.
Bel objet livre également.
La Fille aux mains magiques
Sankofa, la fille adoptive de la mort
C'est original et dépaysant
Sankofa, la fille adoptive de la mort
Et là c'est le drame... Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais la 4e de couverture ne me vendait pas le contenu réel du roman. C'était sensé être le récit de survie de Binti, jeune terrienne, en voyage intergalactique vers une planète-université lointaine. Lors de ce voyage, le vaisseau est attaqué et tout le monde meurt sauf elle. Nous étions sensés suivre son combat pour la survie. Sauf que cette partie est mineure dans le roman, assez court. Il s'agit plutôt d'un récit initiatique qui fait réfléchir, sur les notions de tolérance et de différence. J'ai aimé même si j'ai été perplexe tout du long, même si j'ai envie de lire la suite. Je reste partagée... Et peut-être un peu déçue.
Binti, Tome 1
Quand à l'histoire en elle-même, il est clair qu'elle commence très vite et très fort mais il y a par la suite comme un creux que je trouve très long jusqu'à la fin
Cela dit, le cliffhanger de fin m'a donné envie de lire le tome 2.
Je tiens aussi à dire qu'il est impressionnant de pouvoir plongé son lecteur dans un univers si différent, et par ailleurs très bien pensé.
Binti, Tome 1
Le récit est enrichi de dessins, au départ sombres comme l'état d'esprit de l'enfant, puis, de plus en plus colorés et tout en courbes. Un joli conte à mettre entre toutes les mains.
La Fille aux mains magiques
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Le Livre de Phénix aborde des thématiques que j'affectionne en temps normal, raison pour laquelle je pensais aimer ce roman. Pourtant, j'en ressors mitigée.
L'univers est intéressant, toutefois je n'ai pas accroché à l'héroïne dont le comportement m'a paru incohérent et les ressentis trop changeants. De plus, j'ai trouvé le rythme trop rapide, empêchant un réel approfondissement de l'histoire, et le scénario trop linéaire, presque mécanique.
Dommage, mais je suis certaine que le style de Nnedi Okorafor saura conquérir d'autres lecteurs !
Le Livre de Phénix
Qui a peur de la mort ?
Plus que de la fantasy, de la SF ou de la dystopie post-apocalyptique, Qui a peur de la mort? est un roman engagé qui traite de thèmes sombres, durs, et terriblement actuels. Et son autrice le fait avec brio. Sans édulcorer, sans nous permettre de détourner les yeux, mais aussi en incluant les nuances qui font parfois défaut quand on aborde de tels sujets.
Cela se voit par exemple dans personnages féminins (toutes fortes dans le sens de l'impression durable qu'elles laissent derrière elles) qui sont loin de présenter un point de vue unilatéral sur le sexisme quotidien qu'elles endurent, qui ont toutes des rapport à la sexualité différents, qui se disputent et s'aiment, qui luttent à déconstruire tout un tas de préjugés et n'y parviennent pas toujours... Chacune délivre une voix différente, une partie de rhétorique sur des points sensibles qu'on aborde tous selon notre personnalité et notre histoire et incarne ses nuances.
Et si on parle beaucoup de la dureté de ce livre, que dire de sa tendresse ? De l'amour qui se dégage de ces pages pour les traditions et la culture qui y sont dépeintes ?
Ce livre restera pour moi une expérience de lecture unique et nul doute que j'y songerai encore longtemps après l'avoir refermé.
Qui a peur de la mort ?
La Fille aux mains magiques