Olivier Py
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Note moyenne : 5.5/10Nombre d'évaluations : 20
0 Citations 15 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je l'ai lu en 6ème, et franchement, toute la classe a rien compris à la pièce ! (sans me vanter, je comprenais, mais je veux dire par là que c'était trop "lourd" pour des 6ème...)
Afficher en entierUn livre destiné aux enfants de Cm1.
Il est très facile à lire et permet aux petits de s'intéresser à la lecture sans être fatigué (pour leur première fois).
Afficher en entierCe livre était vraiment une surprise. J'ai eu un peu de mal à le lire mais il en vaut la chandelle. Tout au long de cette pièce on assiste à une immense réflexion sur le théâtre qui entremêle divers sujets. Ce livre mêle philosophie, théorie ainsi qu'un humour assez singulier de la part d'Olivier Py.
Afficher en entierCette pièce offre une jolie analyse du théâtre. Je l'ai découverte dans le cadre de la spécialité théâtre et la trouve plutôt sympa à jouer. Certains personnages sont vraiment drôles. Mais le sens de la pièce est assez délicat à percevoir pour ceux qui la voient ou la lisent pour la première fois.
Afficher en entier! Le théâtre dans le théâtre dans le théâtre !
Illusions comiques est une pièce qui par son aspect m'a tout d'abord surprise et un peu effrayée, mais en me plongeant a fond dans ma lecture, je me suis retrouvée happé par la magie et le concentré tragie-comique de cette pièce.
Je trouve que l'analyse de Py sur le théâtre regroupe l'unité même de cet art et qu'il met très bien l'accent sur ce que la scène et le spectacle est et devrait être. Je me suis un peu retrouvée dans tout ce qu'il raconte, dans sa vision des choses, dans beaucoup de ses états d'âmes et dans sa frustration.
Alors, certes, c'est une pièce qui comprends beaucoup de personnages, un peu à en faire tourner la tête mais qui vaut le coup si on veut finir émerveiller.
J'ai eu la chance d'assister au spectacle et si jamais vous avez l'occasion de le voir, allez-y volontiers, parce que c'est vraiment un chef-d'oeuvre, rempli d'humour et de...théâtre (cela vaut aussi pour le livre !)
Afficher en entier« Soyez au monde comme n'y étant pas », disait saint Paul, plusieurs fois cité... Nulle crainte : si mystique et théologie il y a dans cette délirante saga initiatique, les plus romanesques orgies s'y conjuguent aussi aux plus folles intrigues et ambitions artistico-politiques. Croix, sexe, littérature, pouvoir et oeuvres d'art y communient dans une sarabande à faire se damner Balzac, Nietzsche, Claudel, Gide et Teilhard de Chardin réunis. L'auteur et patron du Festival d'Avignon est baroque et excessif ; il aime à s'afficher chrétien, homosexuel et affamé de toutes les reconnaissances. Il raconte ici le parcours d'Aurélien, jeune metteur en scène, poète transgressif et ambitieux, beau comme un faune de Debussy. Et qui pourrait lui ressembler comme un frère... Le roman est en effet une oeuvre à clés où les plus « arty » d'entre nous s'amuseront à reconnaître telle comédienne, tels ministre, chef d'orchestre, mécène ou grand commis de l'Etat... Raide amoureux d'un poète beau comme un ange mais torturé par la haine de soi et l'obsession de la sainteté, Aurélien se perd et se retrouve de bras en bras. Sans dédaigner la prostitution qu'il pratique comme un des beaux-arts, inventant le concept de « putitude » ou... « droit au théâtre » : « un jour, je suis ça, un autre je suis ci, avec toi je suis celle-ci et avec toi, celle-là, et la richesse de l'existence, pour ne pas dire le sens même de l'existence, c'est une sorte de carnaval dans lequel j'ai le droit d'avoir tous les masques... » Une énergie hystérique baigne ce polar métaphysique où artistes et grands patrons d'institutions culturelles se réinventent dans des backrooms sordides mais rédemptrices. Un désordre traversé de désirs, de révolutions, de morts et de passion irraisonnée pour un Dieu proclamé absent noue une écriture comme en transe, sculptée en courts chapitres incendiaires. Le petit monde parisien qu'Olivier Py prétend — naïvement ? — observer avec ses compromissions, ses lâchetés, ses vanités, n'y est pas le plus fascinant. Le sont davantage la rage vitale et la tragique lucidité d'Aurélien-Olivier. Sa contagieuse et brûlante volonté d'être au monde, malgré la désespérance noire et la mélancolie profonde. Quand même et malgré tout. Comme en n'y étant pas...(télérama)
Afficher en entierUne pièce géniale : entre recueillement, comédie, tragédie...
Une superbe mise en abyme !
Afficher en entierJ'ai lu ce livre en 6ème, il ne m'a pas vraiment marquée, j'avais même oublié son existence avant de retomber dessus récemment. L'aspect religieux ne m'avait pas vraiment plu car il était trop présent.
Afficher en entierC'est un peu confus
Je n'ai pas tout compris
Suis je la seule ?
Afficher en entierJ'ai beaucoup rigolé durant ma lecture, avec personnages plus loufoques les uns que les autres. Avec des messages profonds et une satyres de notre société très réel. Si vous en avez l'occasion regardé ou lisé cette pièce.
Afficher en entierOn parle de Olivier Py ici :
2020-02-06T12:55:00+01:00
2012-01-11T22:04:21+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Olivier Py
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Editeurs
Actes Sud : 9 livres
L'Ecole des loisirs : 2 livres
Actes Sud-Papiers : 1 livre
Editions universitaires d'Avignon : 1 livre
Biographie
Olivier Py, né le 24 juillet 1965 à Grasse, est un dramaturge et metteur en scène français. Il est également comédien, chanteur et réalisateur.
Après des études à l'institut Stanislas de Cannes (bacC) et une préparation en hypokhâgne et khâgne au Lycée Fénelon, il entre à l'ENSATT puis en 1987, au Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Olivier Py a également étudié la philosophie et la théologie[réf. nécessaire]. En 1988, sa première pièce, Des Oranges et des ongles, est créée par Didier Lafaye au théâtre Essaïon. La même année, il fonde sa propre compagnie « L'inconvénient des boutures » et assure la mise en scène de ses textes.
Prenant la suite de Stéphane Braunschweig en 1998 est nommé directeur du Centre dramatique national d'Orléans en 1997 et devient en mars 2007 directeur du Théâtre national de l’Odéon[1].
Son œuvre publiée se situe sous l'influence de Paul Claudel, Jean Giraudoux, Jean Genet, Copi et Jean-Luc Lagarce. Son style, baroque et flamboyant, est varié : il utilise dialogues, scènes à plusieurs et monologues. La prose laisse parfois la place aux vers ou à des chansons. Le ton est parfois grave, tragique, politique, parfois léger, drôle, voire grotesque quand la scène devient farce. Elle se présente aussi parfois sous une forme exceptionnelle où s'enchaînent plusieurs pièces[2].
Empreint de théologie, de philosophie, de métaphysique, le théâtre d’Olivier Py est un théâtre de l’excès, un excès lyrique et revendiqué comme tel, de sorte qu’il suscite souvent de vives réactions, qu’on lui reproche son lyrisme envahissant ou qu’on l’adule pour la puissance de son verbe. L’auteur crée son théâtre dans une tension entre mysticisme chrétien et folie dionysiaque, pour dire le miracle de la parole théâtrale et la Joie au sens pascalien du terme, servi en cela par la complicité d'acteurs qui le suivent fidèlement depuis des années (notamment Olivier Balazuc, Samuel Churin, Michel Fau, Philippe Girard, Elisabeth Mazev, Bruno Sermonne).
Salué pour son intégrale du Soulier de Satin de Claudel et ses mises en scène à l'opéra, il fut lauréat de la Fondation Beaumarchais, Prix Nouveau Talent Théâtre/SACD en 1996 et Prix Jeune Théâtre de l'Académie française.
Il est également l'auteur d'un roman, Paradis de tristesse.
Source : Wikipédia (novembre 2010)
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