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Un style impeccable, sincère et flamboyant. Le Sud des États-Unis, on le ressent, sa chaleur, ses ambiguïtés, sa dureté et sa beauté.
Conroy écrivait bien et se livrait toujours à travers ses oeuvres
Le Prince des marées
Le Prince des marées
Conroy écrivait bien et se livrait toujours à travers ses oeuvres
Le Prince des marées
Charleston Sud
Beach music
À 24 ans, Pat conroy jeune professeur demande à aller enseigner à Yamacraw, une petite île isolée de Caroline du Sud. Tellement isolée que le vingtième siècle a oublié sa présence. Des familles de noirs y vivent, abandonnées du reste de l'Amérique, dans un confort plus que sommaire, une ignorance quasi-totale et un alcoolisme endémique.
On découvre, au début de son récit, qu'il a été un jeune crétin, avec des comportements racistes dans sa bande de copains : "Le mot nègre possédait le mystère et l'attrait du fruit défendu et je l'utilisais abusivement au sein de la bande d'amis blancs et abrutis qui contribua à mon éducation."
Pourtant, par idéalisme, il ira enseigner à des enfants noirs totalement incultes. Et les méthodes d'enseignement du jeune professeur "Conrack" ou "Patroy" selon qui le nomme, s'évertuent à casser les codes et leur apprendre des tas de choses dans un joyeux bordel. Pourtant ses méthodes dérangent. Mrs Brown, la directrice, considère que les noirs ne comprennent que le fouet, alors qu'elle est elle-même afro-américaine.
Il y a énormément d'humour dans ce récit et on se rend compte que Pat Conroy ne s'est jamais pris au sérieux et pratiquait l'autodérision, même en compagnie de tous ces petits noirs, ces sauvageons, ces petits gremlins remuants, ignorants et moqueurs, lui qui se sentait, au milieu d'eux, si ridiculement blanc.
Dans cette Amérique des hippies, de la guerre au Vietnam, de la marche sur Washington, Pat Conroy nous raconte la vie des afro-américains laissés sur le bord de la route et de ces patriotes blancs et racistes qui rêvaient de buter toute cette engeance chevelue, droguée, colorée pour rendre à l'Amérique sa grandeur.
C'est un plaisir absolu, une délectation totale de découvrir la vie et la grande générosité d'un auteur qu'on aime passionnément, par son talent d'écriture et les histoires qu'il raconte. Cet électron libre, totalement anticonformiste, nous offre un regard amusé et moqueur sur ses contemporains, cette Amérique raciste, puritaine, et bien-pensante.
C'est tout un pan de l'histoire des États-Unis que Pat Conroy nous offre là, avec l'ironie, la drôlerie et la bienveillance qui le caractérisent.
Côtoyer ces enfants, isolés du monde et analphabètes à fait grandir ce jeune Pat Conroy qui pouvait avoir des idées abruptes sur certains sujets, tant il ignorait la profondeur de certaines croyances et superstitions.
J'aurais adoré avoir un prof comme lui, idéaliste, humaniste, anticonformiste, humble et pourtant moralisateur et inflexible parfois, qui a offert à ces enfants un peu du monde dont ils ignoraient presque tout, et l'altérité grâce à des intervenants extérieurs. Ce livre est aussi un regard sur l'Amérique post-ségrégation.
À quelques milles du reste du monde
Je me suis beaucoup attachée aux personnages malgré quelques longueurs.
Le personnage principal a un sens de l'humour très sarcastique et poussé qui m'a beaucoup plu, personnalité très original et forte, les personnages secondaires sont d'autant plus intéressant et attachant. De la poésie, une histoire profonde et poignante, de l'humour et de l'amour, voici ce roman qui m'a beaucoup touchée.
Je trouve juste que cette lecture est à donner aux mains de ceux qui aiment déjà lire.
Super bien.
Le Prince des marées
Pat Conroy est un génie. Son écriture est une symphonie pastorale, superbe et émouvante où la nature a une part importante. Il accroche le lecteur avec ses personnages et leur histoire, il parle de gens parfois affligeants et révoltants tout en nous provoquant des éclats de rire. Il nous invite dans cette famille et on vit ce qu'ils vivent. Il me rend attachant Bull, le grand Santini, alors que c'est typiquement le genre d'individus que j'exècre, un être raciste et brut de décoffrage, qui peut être arrogant et qui fait régner la terreur au sein de son foyer pour avoir toujours raison, car il veut être le chef suprême, celui que tout le monde craint et respecte. On se trouve sur une corde raide, oscillant entre colère et amusement, sans doute à cause de sa personnalité complexe. Cet homme est drôle autant qu'il peut être odieux.
Pat Conroy raconte les liens familiaux comme personne. Il nous dessine des personnages passionnants, surprenants, jamais fades ni insignifiants, de ceux qui mènent son romans jusqu'à ceux de moindre importance que l'on ne voit qu'à peine, tous ont leur place dans l'histoire et on est heureux de les avoir rencontrés.
J'ai adoré cette histoire familiale violente mais bourrée d'humour avec des dialogues ciselés et jubilatoires, qui sent les états du sud et l'amour à plein nez, qui nous raconte la difficulté de vivre et nous parle de pudeur des sentiments.
Le grand Santini
Je viens de vivre des heures sublimes et douloureuses avec cette lecture.
Il y a tout le long un humour assez caustique que j'adore.
Et il y a l'amour entre les trois membres de cette fratrie, qui semble plus fort que tout.
Mais rapidement on a le sentiment d'une tragédie à venir, c'est terrifiant. Il y a un effroi sous-jacent, le sentiment du passé saccagé qui va saccager l'avenir. Comme si tout partait de tellement loin que ça en devenait inéluctable.
Dès le début j'ai eu le sentiment que Tom, le narrateur, se servait de l'ironie comme d'une carapace. C'est très étrange de se faire ainsi passer pour un je-m'en-foutiste afin de lutter contre les vicissitudes de la vie. C'est une façon de dire à ses douleurs "vous ne m'aurez pas", hélas c'est souvent mal accepté, perçu comme du cynisme.
En fait Tom est un être bourré de contradictions. Ce qu'il décrit nous laisse penser le contraire de ce qu'il ressent, quand il parle de sa mère par exemple. Il a l'air de la mépriser, pourtant il m'a fait ressentir une certaine empathie envers elle, ou peut-être était-ce de la pitié.
Luke, Savannah et Tom sont les enfants meurtris d'un couple toxique, mais n'est-ce pas hélas trop souvent la terrible condition quand deux personnes se rencontrent sur un malentendu et fondent une famille ?
Leurs parents leur mènent une vie dure bien qu'à l'époque, la règle était une éducation très stricte voire très dure. Mais là, c'est au-delà de ça.
Entre un père rustre et imprévisible, et une mère qui rêvait d'élévation sociale et imprévisible aussi, ils grandissent tant bien que mal, faisant toujours corps tous les trois.
Pat Conroy fait avec talent des allers-retours entre passé et présent. Il distille savamment au goutte à goutte tout ce qu'on doit savoir sur la destinée de la famille Wingo.
Je suis passée par toutes sortes d'émotions durant ces quelques décennies passées auprès d'eux, de l'incompréhension à la surprise, du rire à l'effroi. Qu'est-ce que je les ai aimés Luke, Savannah et Tom !
C'est en même temps tout un pan de l'histoire américaine qui nous est offert là.
Le Prince des marées
Beach Music est avant tout une histoire de famille ou, plutôt, l'histoire de plusieurs familles, dont les destins s'entrecroisent durant plusieurs décennies, pour le meilleur comme pour le pire.
Certains personnages sont drôles et attachants et le héros du roman, tandis que d'autres sont particulièrement insupportables.
Dans la catégorie ''personnages agréables", mon préféré est Jack McCall, le héros du roman. J'ai parfois eu beaucoup de mal à comprendre ses réactions, notamment lorsqu'il permet à la belle-famille qu'il déteste de reprendre contact avec Leah, mais c'est parce que la gentillesse naturelle de Jack le pousse souvent à adopter un comportement totalement irrationnel.
De nombreux flashbacks, nous plongent dans les années de lycée de Jack et de ses amis proches. Loin d'être déstabilisants, ces petits retours en arrière permettent de mieux comprendre les événements ayant mené toute cette galerie de personnages à l'âge adulte.
Beach Music fait partie de ces livres à lire et à relire pour passer de bons moments. Même si le récit est assez nostalgiques et si certains passages sont carrément tristes, il s'en dégage une grande douceur.
Beach music
Le Prince des marées
En 1969, Pat Conroy est choisi pour enseigner sur l'île de Yamacraw, en Caroline du Sud. Une île peuplée par une communauté noire. Pat est banc, et dans sa jeunesse, il était du genre très raciste. Mais le temps à fait son oeuvre, il est encore jeune mais à compris ses erreurs. En arrivant sur l'île, il découvre qu'il a en charge une classe d'éléves de 10 à 14 ans illettré, ou au mieux très retardé. Choqué par l'abandon de ses jeunes enfants par le systéme éducatif, il va se lier à eux, et être pris d'un réel coup de coeur pour cette île isolée…
Il passera un peu plus d'une année sur l'île, à enseigner aux éleves. Ils sont deux professeurs, lui et Madame Brown, une noire qui voudrait être blanche. Persuadé de bien agir, elle éduque à coup de martinet, et n'apprécie que peu les cours de Conroy, plus basés sur une forme de divertissement, sur l'envie de faire découvrir le monde à des enfants isolés depuis bien trop longtemps. Mais en tant que lecteur, difficile de ne pas ressentir le fort attachement que ressent le professeur pour ses éléves, qui lui rendent bien. On ressent son intégration, sa rage envers le systéme qui les laissent presque dépérir sur leur île. Ce racisme sudiste ambiant le révolte et il va se débattre pour leur permettre de s'en sortir.
Mais forcément, il ne peut lutter seul. Alors sans en dire plus, je me contenterait de vous inviter à lire ce roman. Blindé d'humour malgré tout, il tacle sans vergogne et on ne peut que sentir la rage qui se dégage des mots de Conroy. Plus le roman avance, plus on sent son aversion pour son systéme, sa frustration, sa haine même. On a envie de l'aider, et sortir de la lecture sans une forme de rejet, de culpabilité, est quasiment impossible. Je ne peux faire autrement que de vous conseiller sérieusement de lire ce roman. Il a par ailleurs était adapté en film, sous le nom de Conrak, avec John Voight !
À quelques milles du reste du monde
Après "The Prince of tides", "The lords of discipline" est du même calibre voir encore plus exaltant.
Une pépite.
The lords of discipline
Que je suis heureuse d’avoir fini ce livre!
Le début était prometteur: des faux jumeaux, la soeur a des soucis psychologiques qui la pousse à faire des tentatives de suicide... Son frère essaie d’aider sa psy à comprendre ses problèmes en lui racontant leur histoire!
L’histoire est fait de passages parfois très durs mais surtout de passages très longs et ennuyeux! Il nous dit au début du livre qu’il nous expliquera tout et il nous a en effet tout expliqué! Je me suis profondément ennuyée pendant 95% du livre! C’est long, beaucoup trop long pour moi...
Le Prince des marées
Ed. Pocket
Bonjour les fous de lectures....
Une brique
Une saga du sud.
Présenté comme un chef-d'oeuvre de la littérature américaine.
Caroline du sud.
Histoire de crevettiers, de paysages, de larmes et de tempêtes.
Histoire d'une famille complexe.
Le père une brute de décoffrage
La mère fantasque réduite au silence et a maintenir les apparences.
Trois enfants qui évoluent comme ils le peuvent entre joie et tragédies.
Cette vie, Tom, la raconte à la psychiatre de sa soeur afin d'aider celle-ci a mieux cerner sa patiente qui en est à sa xième tentative de suicide.
C'est qu'on en traîne des casseroles dans la famille de Tom
Petit à petit, Tom se replonge dans son lourd passé et ses secrets.
Ne vous laissez pas impressionner par le nombre de page ( souvent rédhibitoire et a juste titre car tirant sur la longueur et source d'ennui profond).
Laissez vous entraîner dans le monde de Tom.
Vous y trouverez, au delà de la tragédie, des moments magnifiques qui vous poursuivront longtemps: l'histoire du marsouin blanc, du grand-père loufoque, d'un tigre vengeur.
J'ai commencé ce livre à reculons.. perdu dans ma Pal, il n'avait pas grand chose pour me plaire: la longueur, histoire de saga familiale...Je le voyais déjà finir très vite sa vie dans une boite à livres de quartier.
Que nenni, très vite l'écriture de Pat Conroy m'a enchantée, captivée et c'est presque avec des regrets que j'ai tourné la dernière page.
Un livre où derrière la violence et la tragédie, se cache un monceau de tendresse ( et ce n'est pas du tout gnangnan)
Le Prince des marées