Patrick Deville
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Note moyenne : 6.21/10Nombre d'évaluations : 24
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Les derniers commentaires sur ses livres
Très décevant. J ai trouvé le propos très pédant, un étalage de connaissances de ce qui doit compter culturellement pour l'auteur. Ni biographies, ni fiction, un mélimélo pas très pertinent. Un ensemble qui donne des leçons comme je déteste.
Afficher en entierSuper livre que j'ai dévoré! Il est vraiment très intéressant et je le conseille à tout les curieux qui aiment découvrir la vie de personnes hors du commun.
Afficher en entierCe n'est pas un roman. Juste l'inventaire des gens qui composaient l'intelligentsia dans l'entre deux guerres, principalement. J'ai trouvé l'ensemble plutôt confus et pédant. A découvrir avec Wikipédia à portée de main !
Afficher en entierUn récit intéressant dans lequel j'ai appris beaucoup de choses sur les laborantins depuis Pasteur à la fin de la seconde guerre mondiale. On y croise plein de figures connues de cette période, de Pasteur à Rimbaud en passant pas Zweig ou Jaurès (entre autres).
Le début est assez déroutant et on a l'impression que tout est survoler, pas approfondi, mais c'est un leurre car il s'avère que le récit n'est pas sous forme chronologique et donc on reçoit les informations à petite dose jusqu'au moment où l'on arrive à tout imbriquer dans nôtre esprit et c'est là que le livre prend son intérêt.
Pour ce qui est de Yersin c'est un personnage instable et doué d'une grande intelligence et d'une grande part de folie que l'ont apprend à aimé au fur et à mesure que le récit avance.
Afficher en entierMême si certains passages sont fastidieux, l'ecriture est magnifique. Sans compter que j'ai appris énormément de choses sur les disciples de Pasteur et sur certains faits historiques. C'est un roman très enrichissant que je recommande vivement.
Afficher en entierLivre intéressant. Au début j'étais vraiment très intéressée et je me suis un peu lassée car l'histoire ne se renouvelait pas... Belle écriture.
Afficher en entierJ'ai eu un peu de mal avec l'histoire, peut être un peu trop scientifique à mon gout.
Afficher en entierUne vie fascinante mais le style du livre m'a totalement rebutée. Je suis resté très en retrait
Afficher en entierCe livre ne pouvait que m'attirer, m'inviter au voyage et me replonger dans les émotions encore vives de mes deux voyages au Cambodge.
Je me revois arpentant les allées d'Angkor Wat, ébahie par tant de grandeur et de beauté, admirant le Tonlé Sap au coucher du soleil, dégustant une Cambodia assise sur une chaise en plastique face au magasin de réparation de motos à l'entrée du Marché russe. Je me revois, chantant face à ces femmes et ces hommes habillés de l'uniforme bleu des prisonniers lors de nos tournées musicales dans les prisons khmères. Je me rappelle du regard de ces enfants pas plus haut que trois pommes, alignés en rangées parfaitement parallèles, souriants, joyeusement troublés par notre groupe improbable installant le matériel technique et la sono pour partager avec eux des chants et des danses. Je me souviens de Naly, notre interprète cambodgienne, nous présentant fièrement sa trouvaille du matin en provenance directe du marché : des fruits dont nous n'avions pas soupçonné l'existence.
Je me souviens de tant de choses encore.... Des choses terribles aussi...
En un instant, j'étais à nouveau à Tuol Sleng, nauséeuse, dans cette prison S-21 qui m'avait fait prendre conscience de l'ampleur et de la folie de ce génocide . J'étais dans ces rues animées de Phnom Penh, pourtant vides de ces personnes âgées ayant été sacrifiées des décennies plus tôt sur l'autel cette idéologie révolutionnaire de l'Angkar. Je rencontrais à nouveau Pol Pol, Douch et ses acolytes que j'avais appris à connaître par souci intellectuel et de mémoire. Et cette partie de l'histoire-là me terrifie encore !
Du côté du dépaysement et de la plongées en eaux lumineuses ou troubles, Kampuchéa a parfaitement accompli sa mission.
Par contre - alors que j'ai un excellent sens de l'orientation - je me suis souvent sentie perdue dans les méandres des époques, des lieux, des personnages historiques que j'ai rencontrés tout au long du roman.
J'ai mélangé les décennies, les régions, les guerres, les tentatives d'apaisement, les rencontres au sommet, les colonisateurs, les aventuriers jusqu'au boutistes. Et cela ne m'a pas plu.
Certains chapitres m'ont captivée, d'autres m'ont éloignée.
Plus qu'un roman, j'avais l'impression d'une succession d'éditos ou d'articles journalistiques extraits de quotidiens asiatiques et français d'époques si diverses. Quand Pol Pot côtoie Pavie, quand Henri Mouhot rencontre le roi Sihanouk, je n'y comprends plus rien. Dommage !
Au final, je referme ce livre avec un sentiment d'admiration pour Patrick Deville qui a fait un travail de documentation et de synthèse énorme !
Je suis heureuse d'avoir passé à nouveau quelques jours dans ce Royaume de bout du monde auquel je me suis, ma foi, beaucoup attachée.
Afficher en entierMalgré une belle écriture, je n'ai pas réussi à finir ce livre. Au bout de 150 pages, j'ai craqué : toutes ces personnes qui ont exploré l'Amazonie, descendu le fleuve, qui se sont perdues, qui ont fait fortune, tout celà m'a lassée. j'ai bien compris qu'il y avait la force de la relation père-fils comme fil conducteur... Trop ténu pour garder un intérêt suffisant. Peut-être faut-il s'être intéressé à cette région en particulier ou faut-il y être déjà allé... Moi je ne mettais pas d'image sur les textes. Dommage car j'avais déjà lu des livres de cet auteur que j'avais appréciés.
Afficher en entierOn parle de Patrick Deville ici :
2012-03-01T21:57:57+01:00
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Biographie
Grand voyageur, esprit cosmopolite, Patrick Deville, né en 1957, dirige la Maison des Écrivains Étrangers et Traducteurs (MEET) de Saint-Nazaire, et la revue du même nom.
Après des études de littérature française et comparée à Nantes où il obtient deux Maîtrises, Patrick Deville devient, à 23 ans, attaché culturel dans le Golfe Persique. Deux ans plus tard, il est titulaire du CAPES de philosophie et enseigne à l'étranger. Il débute alors une série de nombreux voyages qui le mènent à séjourner longuement en Algérie, au Nigéria, au Maroc, à La Havane...
Son premier roman, Cordon bleu paraît aux Editions de Minuit en 1987. Paru un an plus tard, Longue vue, son premier succès, est traduit dans une dizaine de langues.
Son livre Kampuchéa sur le Cambodge reçoit en 2011 le prix du roman français décerné par le magazine Lire et le prix Nomad’s. Dans ce récit truffé de références littéraires il évoque à la fois son voyage le long du Mékong et le procès de Duch, le bourreau khmer du centre «S-21». En 2012 il reçoit le prix Fnac pour son roman Peste & Choléra qui retrace la vie d’Alexandre Yersin, médecin bactériologiste qui découvrit le bacille de la peste en 1894.
Aux éditions de Minuit Cordon-bleu, 1987
Longue Vue, 1988
Le Feu d’artifice, 1992
La Femme parfaite, 1995
Ces Deux-là, 2000
Aux éditions du Seuil Pura Vida, 2004
La Tentation des armes à feu, 2006
Equatoria, 2009. Sur l'explorateur Pierre Savorgnan de Brazza.
Kampuchéa, 2011. Sur le régime khmer rouge.
Peste & Choléra, 2012
Prix du roman Fnac 2012
. L'épopée d'Alexandre Yersin, parti au bout du monde découvrir le bacille de la peste.
Aux éditions publie.net Vie et mort sainte Tina l'exilée, 2011
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