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Ancien braqueur reconverti dans le cinéma et l'écriture après 26 années de prison, notamment avec Jacques Mesrine, Roger Knobelspiess retrace l'évasion de l'ancien ennemi public n°1 de la prison de la Santé en 1978 dans une BD publiée avec le dessinateur Lounis Chabane.
Comme Mesrine, dont la vie est retracée dans un film en deux volets qui sort prochainement, Knobelspiess aurait pu mourir les armes à la main mais, aujourd'hui, à 61 ans, il dit avoir réussi à vivre, ou plutôt "à survivre". On ne ressort pas indemne de 26 années derrière les barreaux, souligne-t-il.
Originaire d'Elbeuf (Seine-Maritime), Knobelspiess a connu une jeunesse faite de petits vols qui coûteront la vie à son frère Jean, abattu par un commerçant pour un vol d'autoradio.
Une jeunesse qu'il raconte dans "Voleur de poules", que Lounis Chabane avait déjà adapté en BD. "La délinquance était une nécessité, je ne voulais pas être pauvre", dit-il.
En 1972, Roger Knobelspiess écope de 15 années de réclusion pour un braquage qu'il a toujours nié.
Gracié en 1981 par François Mitterrand, il "ne peut pas pardonner" cette "vraie erreur judiciaire". "On m'a volé toutes ces années de ma vie pour quelque chose que je n'avais pas commis", s'indigne-t-il.
Knobelspiess retournera au trou en 1983. Eternel insoumis, il est transféré dans les QHS, qu'il dénoncera dans un livre éponyme, publié en 1980 alors qu'il était toujours incarcéré et vendu à 300.000 exemplaires.
"Il fallait dénoncer ce qui se passait à l'intérieur. La torture blanche. Certains racontent aujourd'hui que ces QHS n'existent plus. Le nom, peut-être. Mais la situation est encore pire", assure l'ancien détenu.
C'est là que Knobelspiess rencontre Jacques Mesrine. "On est devenus amis, on a fondé le syndicat des évadés, nous étions unis dans la lutte contre les QHS", se souvient Knobelspiess qui a été jusqu'à se couper une phalange pour alerter les pouvoirs publics.
De Mesrine, "entré par effraction dans l'éternité", il ne fait pas un saint. "C'était un combattant. Il a défié le pouvoir et ne volait pas les pauvres", dit-il, évoquant aussi son "côté showman". "C'est peut-être pour toutes ces raisons que trente ans après son assassinat, il reste médiatique et populaire".
Biographie
Ancien braqueur reconverti dans le cinéma et l'écriture après 26 années de prison, notamment avec Jacques Mesrine, Roger Knobelspiess retrace l'évasion de l'ancien ennemi public n°1 de la prison de la Santé en 1978 dans une BD publiée avec le dessinateur Lounis Chabane.
Comme Mesrine, dont la vie est retracée dans un film en deux volets qui sort prochainement, Knobelspiess aurait pu mourir les armes à la main mais, aujourd'hui, à 61 ans, il dit avoir réussi à vivre, ou plutôt "à survivre". On ne ressort pas indemne de 26 années derrière les barreaux, souligne-t-il.
Originaire d'Elbeuf (Seine-Maritime), Knobelspiess a connu une jeunesse faite de petits vols qui coûteront la vie à son frère Jean, abattu par un commerçant pour un vol d'autoradio.
Une jeunesse qu'il raconte dans "Voleur de poules", que Lounis Chabane avait déjà adapté en BD. "La délinquance était une nécessité, je ne voulais pas être pauvre", dit-il.
En 1972, Roger Knobelspiess écope de 15 années de réclusion pour un braquage qu'il a toujours nié.
Gracié en 1981 par François Mitterrand, il "ne peut pas pardonner" cette "vraie erreur judiciaire". "On m'a volé toutes ces années de ma vie pour quelque chose que je n'avais pas commis", s'indigne-t-il.
Knobelspiess retournera au trou en 1983. Eternel insoumis, il est transféré dans les QHS, qu'il dénoncera dans un livre éponyme, publié en 1980 alors qu'il était toujours incarcéré et vendu à 300.000 exemplaires.
"Il fallait dénoncer ce qui se passait à l'intérieur. La torture blanche. Certains racontent aujourd'hui que ces QHS n'existent plus. Le nom, peut-être. Mais la situation est encore pire", assure l'ancien détenu.
C'est là que Knobelspiess rencontre Jacques Mesrine. "On est devenus amis, on a fondé le syndicat des évadés, nous étions unis dans la lutte contre les QHS", se souvient Knobelspiess qui a été jusqu'à se couper une phalange pour alerter les pouvoirs publics.
De Mesrine, "entré par effraction dans l'éternité", il ne fait pas un saint. "C'était un combattant. Il a défié le pouvoir et ne volait pas les pauvres", dit-il, évoquant aussi son "côté showman". "C'est peut-être pour toutes ces raisons que trente ans après son assassinat, il reste médiatique et populaire".
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