Sawako Ariyoshi
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Note moyenne : 7.84/10Nombre d'évaluations : 43
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Un classique de la littérature japonaise dont j'ai beaucoup entendu parler.
Nous suivons Hana sur tout le long de sa vie : sa jeunesse, son mariage, ses premiers enfants, jusqu'à ses derniers jours.
L'histoire nous présente la société japonaise durant toutes ses années : une société qui évolue, des mentalités qui évoluent et bien sûr la guerre au milieu qui vient chambouler le tout.
C'était une lecture extrêmement intéressante pour sa présentation historique. J'ai également beaucoup apprécié tous les personnages, qui sont une vraie représentation des familles typiques japonaises de l'époque.
Pour tous les curieux.ses, je le recommande !
Afficher en entierUn roman très intéressant qui nous raconte le destin de trois femmes qui traversent l'histoire du Japon et nous montre l'évolution du statut de la femme. On découvre trois façon de voir le monde et de considérer le rôle de femme, d'épouse et de mère au fil des générations.
Le récit est en trois parties, chacune centrée sur une des femmes mais c'est Hana, celle avec tout commence qui se trouve au centre de ce livre. D'abord épouse puis mère et enfin grand-mère, elle traverse les époques, rejointe par sa fille puis par sa petite-fille.
J'ai parfois été un peu déroutée par le manque de dates, certains évènements historiques sont évoqués sans que l'auteure ne nous donne de dates précises ce qui m'a un peu perdue dans la chronologie de l'Histoire. Je pense que, comme il s'agit d'évènements majeurs de l'Histoire du Japon, ces dates sont considérées comme faisant partie de la culture générale pour le public japonais.
Afficher en entierJ’ai dévoré ce livre ... il est touchant, il nous apprend plusieurs choses sur le Japon en pleine évolution au XXe siècle, il est superbement bien écrit.
Un roman historique, sur le destin des femmes d’une même lignée, qui ne se permet pas de juger différentes façons de penser mais qui ouvre la réflexion. Je vous le conseille !
Afficher en entierUn livre très bien écrit que j'ai acheté car j'avais beaucoup aimé Les Dames de Kimoto, un autre roman de l'autrice.
Si le thème de la condition féminine est toujours très présent et intéressant, l'aspect sur la vieillesse et la sénilité est extrêmement déprimant. Je viens de finir et ce qu'il me reste finalement c'est principalement que ce n'est vraiment pas beau de vieillir. Pourtant, la manière dont Akiko se plie aux exigences sociales qui font d'elle la seule responsable de Shigezo bien qu'il soit le père de son mari est très bien développée également. Elle essaie tant bien que mal de faire comprendre à son époux que la situation est intenable pour elle, elle finit malgré tout par le prendre intégralement à charge. Même si sa relation avec Shigezo évolue au fil de sa maladie, le constat de la pression qui pèse sur elle est assez édifiant sur la manière dont les femmes étaient considérées à l'époque.
Afficher en entierUne première moitié qui m’a beaucoup plu : on se plonge dans le Japon, la place des femmes dans leur foyer et la question des personnes âgées et de la mort.
Mais quelques longueurs au milieu du récit m’ont un peu fait décroché (quelques répétitions morbides sur la question de la sénilité).
Mais je le recommande, un livre historique contemporain qui fait réfléchir.
Afficher en entierLu en 2019. Une oeuvre de la littérature classique japonaise qui m'avait beaucoup plu. Une plume fluide et raffinée, mais également extrêmement moderne. Des portraits psychologiques certes intimes, mais d'une profondeur des sentiments, elle, bien universelle.
Il s'agit d'une épopée familiale sur trois générations, depuis la fin du 19ème siècle jusqu'au milieu du 20ème, entre sagesse, transmission, passion, drame et émancipation. Un récit qui parle de condition sociale et féminine, d'éducation et d'héritage, du poids des traditions et des superstitions.
Au bord du fleuve Ki, l'on suit le destin de trois figures féminines, aux personnalités distinctes mais imposantes. Derrière les portes qui coulissent, il y a le doux froissement des kimonos de soie et l'immuable cérémonie du thé, mais les "Dames" de Kimoto ne sont pas de jolies petites poupées fragiles et soumises, elles sont instruites, stoïques et charismatiques !.
Afficher en entier« le miroir des courtisanes » est un très beau roman japonais.
Sawako Ariyoshi tout en finesse nous offre dans un japon d'avant guerre, une histoire de femmes, de famille et de tradition où se mêlent amour, haine et jalousie entre une mère et sa fille que tout oppose et attire à la fois.
Ce fût pour moi une très belle lecture coup de coeur.
Afficher en entierLu en BD vraiment très intéressant
Afficher en entierEn lisant le résumé, en entendant parler de ce roman, je m'étais imaginé trois narrations différentes correspondant à trois générations de femmes. Ce n'est absolument pas le modèle suivi par le roman, et c'est pour le mieux.
Le roman suit la vie d'Hana, de son mariage à 21 ans dans les années 1880s à sa mort au milieu des années 1950s. Dans la vie de cette femme intelligente et distinguée, on retrouve non pas trois mais quatre autres générations. Sa grand-mère, Toyono, qui l'a élevée et lui a transmis à la fois sa rigueur, son intelligence et toutes les traditions qui pouvaient guider la vie d'une femme japonaise du XIXe siècle. Fumio, sa fille aînée, Spoiler(cliquez pour révéler)née le jour de la mort de Toyono, qui montrait dès ses premiers jours plus de force et de caractère que le fils aîné, et dont le caractère de révolte et l'obstination à s'opposer à tout ce qu'estime sa mère ne sont soufflés que par les pertes qu'entraîne la Seconde Guerre mondiale. Hanako, enfin, la fille de Fumio, enfant à la santé fragile qui se construit tant par l'opposition aux traditions de sa mère, l'injonction à la fierté nationale des écoles d'expatriés, et la dureté soucieuse de sa grand-mère chez laquelle elle trouve refuge durant la guerre. Les dernières pages témoignent de manière magnifique de la transmission de la force féminine d'une génération à l'autre. Les vies de Toyono, Hana et Fumio sont parcourues de deuils et d'affirmation de leur puissance, d'apprentissage de l'emploi de leur force dans un monde férocement patriarcale quoiqu'en évolution, et trouvent leur aboutissement en cette dernière génération d'enfants qui n'hériteront de rien de la grande famille de propriétaires terriens, qui se construisent seuls, marchant dans les pas de leurs aînés tout en mettant en évidence les changements sociétaux qui se sont produits en l'espace d'une seule vie.
Elément intéressant, la seule Dame de Kimoto est en fait Toyono. Appeler son livre ainsi, c'est créer un lien matrilinéaire dans un texte dans lequel l'un des sujets de réflexion récurrents est le déracinement de la femme à la famille de ses ancètres lors de son mariage pour intégrer celle de son époux. Pourtant, qu'elle soit demoiselle Kimoto du Mont Kudo dans la contine enfantine au début du roman ou Dame Matani, elle reste une femme puissante, respectée et appréciée de tous. Même lorsque son fils aîné se marie, nous dit-on, elle reste dans l'esprit de tous et contre toute logique la Dame de la maison tant sa prestance et son influence sont importantes. Une conversation entre Fumio et son oncle, beau-frère de Hana, ou une nouvelle dans un vieux journal, nous permettent régulièrement de prendre conscience que les choix qu'elle fait ne lui ôtent rien de l'influence et de l'intelligence que tous lui reconnaissent. Elle réussit ce qu'elle entreprend, elle construit son mari, sans presque jamais s'énerver, sans perdre de la prestance qu'elle hérite d'une famille au niveau de laquelle les Matani ne parviendront jamais à s'élever.
C'est un livre vraiment très beau. On en apprend beaucoup sur l'histoire du Japon, notamment sur la province de Wakayama, sur le fonctionnement politique et sur certaines personnalités comme celles du mouvement Seiyûkai, dans lequel est impliqué l'époux d'Hana. Ce livre est une belle illustration de l'adage "Derrière chaque grand homme il y a une grande femme", et je trouve particulièrement intéressant d'avoir conservé presque tout du long le point de vue de Hana. Chaque élément de description, chaque anecdote trouve une place significative dans la description des relations entre les personnages et du passage du temps.
Afficher en entierLivre absolument passionnant et prenant, où nous suivons l'histoire d'une famille traditionnelle japonaise sur 3 générations du point de vue des femmes qui la composent. A chaque génération son point de vue qui évolue en fonction de l'époque. J'ai trouvé particulièrement intéressant la focalisation qui est faite de par la question : féminisme rime t-il avec rupture des traditions ? En ce sens, la relation entre Hana et Fumio est des plus intéressante à observer.
Concernant l'auteure, je ne manquerai pas e lire ses autres ouvrages !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Sawako Ariyoshi
et autres évènements
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Editeurs
Stock : 4 livres
Editions Philippe Picquier : 2 livres
Mercure de France : 2 livres
Gallimard : 1 livre
Jaca Book : 1 livre
Editions Folio (Classique) : 1 livre
Biographie
Sawako Ariyoshi (有吉佐和子) (née en 1931 à Wakayama - morte en 1984 à Tôkyô) est une écrivaine japonaise. Elle a très tôt connu un immense succès avec des romans, des nouvelles et des pièces de théâtre qui traitent souvent de la condition féminine. On l'a beaucoup comparée, au Japon, à Simone de Beauvoir qu'elle admirait sans réserve. Sawako Ariyoshi s'est suicidée à Tôkyô en 1984.
[Wiki]
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