Taiyô Matsumoto
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Note moyenne : 7.59/10Nombre d'évaluations : 75
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(Review de la série complète) https://littcentcinquante.wordpress.com/2021/04/06/sunny-serie-complete/
J'avais bien envie découvrir le travail de T. Matsumoto et j'avais pu voir quelque part que Sunny était une bonne œuvre pour commencer sa bibliographie.
Sunny est un manga de genre tranche-de-vie en 6 tomes où l'on va suivre le quotidien d'un foyer pour enfants, foyer où la carcasse d'une vieille Nissan Sunny a donné son nom au manga. J'appréhendais un peu au début de "passer à côté" de quelque chose dans ce titre : soit le dessin, soit les personnages, soit le scénario… Mais, en fin de compte, pas de craintes car j'ai accroché à tout. Il m'a fallu quelques pages seulement pour me faire au style de Matsumoto qui, disons-le, n'est pas commun. Je l'ai même bien apprécié, car ça fait du bien de lire des mangas où les traits, les expressions, sont moins conventionnels. La mise en page a aussi quelques surprises en réserve, même si j'ai l'impression que c'est assez sage (par rapport à ce que pourrait faire Matsumoto).
En dehors de la forme, le fond m'a fait passer par un tas d'émotions différentes et, à la fermeture du T6, j'avais quand même une boule de nostalgie et de regret dans la gorge (en 6 tomes et 2 semaines de lecture, oui, oui !). J'ai pas encore l'impression d'avoir quitté les petits (et moins petits) monstres du foyer, j'ai encore plein d'images, de sons, de regards en tête. Et je trouve ça très chouette, que cette œuvre ait cet impact visuel sur ma mémoire, à défaut d'un scénario grandiloquent (c'est pas vraiment ce qu'on recherche non-plus sur ce genre de thématique). J'ai l'impression que cette œuvre pourrait se lire à plusieurs âges : celui des enfants du foyer, petits, pré-ados ou ados, celui des jeunes adultes (le petit-fils du directeur, l'amie de Kenji…) qui me concerne et celui des adultes plus âgés qui pourront s'identifier aux adultes qui s'occupent des enfants du foyer. Des catégories d'âges qui se confrontent et s'emmêlent, mettent en scène les liens intergénérationnels et les étapes pour passer d'un âge à un autre. Le point fort de Sunny, c'est que malgré la position plus forte de quelques personnages (Haruo, Sei…), on a le droit à un tour d'horizon de la plupart d'entre eux (Kiiko, Adachi, les 2 frères…). Il devient donc difficile de ne pas s'attacher à tous ces garnements qui courent, hurlent, virevoltent et chantent au fil des pages. Leurs histoires personnelles sont plus ou moins dramatiques, graves ou solubles, mais chacun aura un statut défini à la fin de la série. Bref, j'aime trop les gosses habituellement (dans la fiction ou en général héhé), mais là je dois reconnaître qu'ils ont été traités avec brio. Pas de fioritures, pas de pitié, une grande justesse, une bande de gamins abandonnés et pourtant pas délaissés. Comme j'ai souvent un faible pour les relations parents-enfants traités en profondeur, j'ai beaucoup accroché à cet aspect !
Pour conclure, je dirais que c'est une œuvre universelle pour peu qu'on se donne la peine de s'adapter au dessin de Matsumoto et de s'intéresser au genre de la tranche-de-vie.
Afficher en entierUn très beau conte qui met en scène le Louvre et les œuvres qu'il accueil de manière très poétique.
Afficher en entierC'est une histoire que je trouve assez triste. Les personnages sont vraiment attachant et l'intrigue est assez mystérieuse.
Afficher en entierUn deuxième tome encore plus émouvant que le premier et qui a une histoire vraiment intéressante.
Afficher en entierJe ne savais pas trop dans quoi je me lançais en empruntant Amer Beton à la bibliothèque. C'est pas mon 1er Matsumoto puisque j'ai déjà lu Sunny, réputé pour être accessible quand on commence à lire le mangaka. Et Sunny paraît bien sage et gentillet à côté de ce monstrueux Amer Beton. Monstrueux en volume (j'ai lu l'intégrale donc plus de 500 pages de manga haha) et monstrueux dans le ton et les personnages impitoyables mis en scène. C'est un titre difficile, voire cruel. J'ai eu du mal à rentrer dedans, car je ne savais pas où on allait, j'avais du mal à appréhender le duo de personnages principaux. Puis, d'un coup, Blanco et Noiro étaient mes meilleurs potos et je leur souhaitais tout le bonheur du monde. Vraiment, au début ces 2 orphelins qui vivent dans la rue, font des larcins et sont connus de tous dans le quartier m'étaient indifférents. Puis, bam, ces p'tits cons conquièrent mon cœur et j'ai mal pour eux tout le reste de l'histoire. L'affection et l'admiration mutuelles qu'ils se portent m'ont accompagnée tout le long de la lecture. Ce sont ces 2 p'tits gars face au reste de la ville et ce n'est vraiment pas simple à lire. Effectivement, il y un tel déchaînement de violence et de haine à l'encontre de ces enfants que c'en est difficile à tolérer. Sans compter que la façon dont ils sont fusionnels multiplie leur détresse personnelle. Vraiment, Matsumoto a un truc pour rendre les enfants uniques et attachants !
Pour le dessin, c'est toujours aussi spé et barré, mais je connais son style alors je m'y suis fait rapidement ! C'est définitivement hors-norme.
Afficher en entierQuel aventure ! les personnages sont si bien écrits et si attachants, heureux d’avoir lu ce manga mais triste de le finir aussi.
Afficher en entierImprobable, unique et surtout marginal.
Afficher en entierSi on m’avait dit qu’un manga sur le ping pong pouvait être plus dynamique et prenant que 90% des autres mangas de sport, j’y aurai pas cru, maintenant c’est le cas.
Afficher en entierIl faut dire ce qui est: les graphismes sont originaux pour ne pas dire repoussants. Il faut s'accrocher pour continuer la lecture. Je me suis forcée à continuer car j'avais déjà 5 tomes en ma possession et après la lecture du premier tome, je me suis juste dis "pourquoi pas".
Mais on venait à la base de "non c'est trop moche". Et à la lecture de début du deuxième tome, j'ai trouvé un vrai charme à ce manga.
Donc il faut un peu s'accrocher mais je trouve que ça en vaut la peine.
Afficher en entierMatsumoto traite encore de l’enfance et notamment de l’imaginaire que l’on a et que l’on perd quand on grandit. Toujours aussi original et plaisant à lire avec une très jolie édition.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Taiyô Matsumoto
et autres évènements
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Editeurs
Kana : 23 livres
Tonkam : 7 livres
Delcourt : 6 livres
Shogakukan : 6 livres
Futuropolis : 2 livres
les Humanoïdes Associés : 1 livre
Asuka : 1 livre
Pika : 1 livre
Biographie
Taiyō Matsumoto est un dessinateur de manga japonais. Il est né le 25 octobre 1967 à Tokyo, au Japon.
Il développe un univers original, onirique et étrange à travers des manga loin d'autres productions commerciales japonaises. Ses histoires courtes sont autant de poèmes graphiques prenant souvent place dans des univers mêlant sport, amitié et non-sens.
Il fait ses débuts comme professionnel dans le magazine Comic Morning en remportant le concours « Comic Open Contest ». Il publie ensuite le one shot Printemps bleu.
Le sport est souvent au centre de ses histoires, il débute avec Straight, une bande dessinée sur le Baseball en 1986, puis Zero, publié par Shōgakukan, qui se déroule dans le monde de la boxe.
Après avoir remporté un prix avec Straight, son éditeur l'envoie en tant que dessinateur sur le Paris-Dakar. Il trouvera en France des bandes dessinées de Moebius, et de Prado. À partir de là lui vient l'idée de mixer bande dessinée européennes et manga, pour atteindre le style graphique qui lui est propre.
En 1994 le magazine Big Comic Spirits prépublie Tekkonkinkurito (sorti en France sous le nom Amer béton, Tonkam 3 volumes). La trilogie connait un vif succès, se vend à plus de 100 000 exemplaires et est adaptée au théâtre (première représentation en 1995).
Les histoires courtes qu'il produit pour le magazine comic Are, seront compilées dans Nihon no Kyodai (édition française : Frères du Japon, Tonkam).
Il débute Pin pon (édition française : Ping-pong, Delcourt) en 1996, prépublié dans Big Comic Spirits. La série a fait l'objet d'une adaptation en film, au même titre que Aoi Haru (édition française: Printemps Bleu).
Le long métrage d'animation Tekkon Kinkreet est sorti le 23 décembre 2006 au japon, et le 2 mai 2007 dans les salles françaises (ainsi qu'une réédition du manga en 1 volume intégrale chez Tonkam).
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