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Dragon c’est l’histoire d’un flic, gay, qui recherche l’amour, l’amour parfait d’une ladyboy parfaite, elle n’existe pas. Alors il fait son boulot de flic.
Dragon c’est l’histoire d’une traque, le flic recherche le tueur qui fait tant peur.
Dragon vous surprendra, mais qui est vraiment Dragon, on ne sait pas, il est lui, il est n’importe qui, êtes vous Dragon ?
Ou est Dragon ?
Quelque part, non loin, peut-être à 7 pas !
Voilà comment l'on peut ressentir ce polar plein de sueur, de violence, de réflexion, on est en Thaïlande, la Thaïlande des bar à pute et des Ladyboys, La Thaïlande des pédophiles et du tourisme sexuel.
Une ambiance oppressante et glauque, une histoire de tueur en série, en apparence, une réflexion sur la condition des jeunes enfants exploités, si l’on gratte un peu sous la surface, l’histoire de meurtre au final n’est qu’un prétexte pour militer contre les atrocités faites en Thaïlande et plus généralement en Asie sur les enfants.
De plus nous avons le droit à un final épique et très surprenant.
Dragon de Thomas Day est un livre de la collection 1 heure lumière de chez Le bélial’. Un livre court mais intense.
Voir la chronique sur mon blog :
http://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2016/10/dragon-thomas-day.html
Dragon
C'est plutôt bien écrit, même si le jeune héros s'exprime avec une sagesse et un langage parfois soutenu assez surprenants pour son âge. Mais baste, cela ne gâche en rien l'histoire.
L'intrigue est assez simple, presque naïve, et le changement de décors en milieu d'histoire peut effectivement dérouter.
Malgré ces défauts, j'ai cependant pris plaisir à découvrir cette histoire, tout comme son auteur, j'en suis sûre, a pris plaisir à l'écrire. L'ambiance est pétillante, bon enfant, il n'y a pas de "méchant" mais quelques géniales trouvailles dans les personnages secondaires. C'est sans prétention, presque enfantin, et j'ai vraiment apprécié cette légèreté.
Du sel sous les paupières
Wika et la fureur d'Obéron
Et pourtant, c'est une nouvelle qui m'a marquée, et dont j'ai du mal à me détacher, quelques jours après l'avoir terminée. Premier texte de Thomas Day pour moi, et assurément pas le dernier.
Pour les personnages tout d'abord, et surtout pour Tann, auquel je me suis attachée très rapidement.
Pour le côté fantastique aussi, qui s'installe peu à peu. Je me suis même demandée, à la moitié de la nouvelle, où était le côté imaginaire de l'histoire. Tout apparait à la fin.
Pour le côté décalé, avec la numérotation des chapitres dans le désordre. L'avoir remarqué et essayé de suivre et remettre en ordre les événements a ajouté un plus à la lecture.
Enfin, parce que le Dragon et son image n'est pas toujours aussi visible que l'on peut croire, et qu'il existe des tas de dragons différents, avec une influence souvent importante.
Dragon
Mais ce tome-ci ne se fout pas de notre gueule, visuellement ! Tout un passage dans un format vertical (pas très pratique à lire, certes), ce qui donne une toute autre dimension aux illustrations, hélas par contre des double page coupées par la nécessaire reliure (on sent qu'en vraies fresques, le travail de Ledroit serait honoré à sa juste valeur). Un tome de 91 pages, et dedans, sans vouloir trop spoiler, un magnifique moment graphique, une vraie fresque, perso jamais vu en BD (aussi grand donc, dans un album), côté format ils se sont dit "aucune limite". Je ne regrette pas une seconde.
La qualité de détail apporte une densité dans la représentation de l'univers, l'immersion... c'est juste fou. Ledroit est un dingue.
Wika et la gloire de Pan
Pas besoin d'un tel prétexte.
Je suis totalement convaincue.
Et de même par les textes de Thomas Day.
J'aime le steampunk, les fées, les dessins fouillés et colorés. Carton plein donc puisque tout y est!
On commence par une scène de baiser avant de basculer dans l'horreur.
Le scénario est sombrement gothique.
Les couleurs de chaque fond illustrent aussi bien les sentiments que les tatouages changeants de Wika.
On peut passer des heures à regarder la moindre peccadille d'un décor tellement l'ornement est fin!
Les teintes, les nuances, la lumière, les interactions entre les personnages. Chaque planche est une oeuvre d'art poétique par sa palette et ses mots.
J'en redemande!
Wika et les Fées Noires me voilà !
Wika et la fureur d'Obéron
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Wika et la fureur d'Obéron
Il commence à Saint-Malo, dans un univers SF/uchronique en 1922. Judicaël survit difficilement de petits larcins lorsqu’il découvre un jour par hasard des magouilles militaires à l’usine marémotrice du barrage de la Rance… Ses aventures le mèneront jusqu’au pays des korrigans et du Roi et de la Reine des fées et croiseront la route de l’I.R.A irlandaise.
Le gros point fort de ce roman, c’est son atmosphère : purement bretonne, on sent les embruns, la pierre grise et le folklore à plein nez. L’auteur s’est plu à mélanger plein de thèmes et ça fonctionne assez bien à mon goût.
J’aurais juste préféré que l’histoire s’y déploie pleinement, pour en profiter le plus possible et de ce côté-là j’ai été un peu frustrée.
En effet, le scénario est trop simple, limite bâclé. Pour cette raison, je conseillerais plutôt ce roman aux ados, parce que pour des lecteurs/lectures expérimenté.e.s, je le trouve à peine assez bien construit (en revanche, il faut avoir une certaine culture pour comprendre certaines références, comme celles à Marie Curie ou à l’énergie atomique).
Seul Judicaël est vraiment travaillé, les autres personnages sont survolés alors qu’ils auraient pu être très intéressants. De la même façon, l’auteur évoque plein d’éléments du folklore celte et j’aurais adoré avoir plus d’explications, me sentir intégrée au pays des korrigans.
Ce roman m’a fait penser à deux autres histoires. D’abord au Livre des étoiles d’Erik L’Homme, qui est un classique de ma préadolescence, pour toutes les références au folklore celto-breton. Ensuite à Frankenstein 1918 de Johan Héliot, que j’ai lu en début d’année, pour l’idée du super-soldat et les travaux de Marie Curie.
En résumé, j’ai été charmée par l’ambiance et les thèmes principaux, mais un peu déçue par l’histoire en elle-même.
Du sel sous les paupières
Wika et la fureur d'Obéron
Et pourtant, on est loin, même très loin du réel ! Il s'agit tout de même d'une intrigue à base créatures horrifiques, dites de cendres, marginales au début du récit, mais qui se multiplient au point de devenir pandémique au fil des pages. Leur prolifération n'est pas un problème en soi c'est plutôt les disparitions d'hommes et d'animaux qu'elles provoquent qui est problématique.
D'apparences humaines, seules les personnes ayant les yeux vairons peuvent distinguer leur vrai nature. Automatiquement, ces derniers deviennent la cible prioritaire des créatures.
L'héroïne, Ashley Torrance, une jeune fille de 17 ans aux yeux vairons, va, au péril de sa vie, tenter de percer leurs secrets et surtout leur genèse. Avec elle, on avance dans l'histoire en allant de question en question. Ô joie, les réponses ont du sens !!
Côté dessin : la beauté ! Graphisme saisissant, couleurs et mise en page incroyable. L'association entre photos et illustrations sur certaines planches est tout simplement démentielle.
Juste un peu de cendres
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/11/18/juste-un-peu-de-cendres/
Juste un peu de cendres
Même si je n'ai pas tout compris sur qui ou quoi était Dragon, c'est un livre qui se lit vite et qui ne laisse pas indifférent.
Dragon
Tout d’abord, je sais que ça ne devrait pas jouer, mais je ne peux pas m’en empêcher : l’objet-livre est magnifique. J’étais émerveillée chaque fois que je l’avais en main. La collection promet un très bel esthétique, et ce n’est pas négligeable.
Au niveau du contenu, Dragon n’est pas un livre facile. Il est court, mais dense et brutal. Le style incisif, cru mais aussi parsemé d’images splendides, est très visuel. Je relisais certaines phrases pour le plaisir. Le mélange parfait dans un roman : le beau et le brutal.
Ce n’est pas un livre facile de par son sujet, évidemment, mais aussi dans sa configuration atypique, rappelant celle du Déchronologue : les chapitres sont présentés dans le désordre, ou plutôt dans un ordre non linéaire. J’ai apprécié ce jeu de piste à travers le temps, permettant d’instiller un rythme particulier au récit. Un peu hors du temps, justement. Comme l’histoire en elle-même, située dans un futur tellement proche qu’au final, elle résonne plus comme un conte atemporel. Un conte sur la cruauté de l’homme.
Je réfléchis, mais ne trouve rien de négatif à dire au sujet de Dragon. Des sujets graves, hideux sont abordés, les plus évidents étant la prostitution infantine, les ingérences de la mafia dans la politique du pays, l’impunité. Il y a aussi, en arrière fond mais toujours présent, le réchauffement climatique, avec cette pluie putride s’abattant continuellement sur la région. Autre horreur de l’homme. Il y a de nombreuses questions, politiques, morales, écologiques, traitées et il serait juste de se demander si un format aussi court le permet sans tomber dans la caricature. Thomas Day nous le prouve, car tous trouvent leur place dans ce récit, sans être survolés. De la même façon, en quelques lignes cet auteur parvient à brosser des personnages intéressants, fouillés et crédibles. C’est presque de la magie.
Un grand merci aux éditions Bélial et à babelio pour cette marquante découverte !
Dragon
Ceux qui nous veulent du bien : 17 mauvaises nouvelles d'un futur bien géré
C'est d'ailleurs le cas actuellement avec les pastiches de Holmes comme les "Harry Dickson" dont j'avais pour certains du mal à me souvenir.
J'adore me plonger dans l'univers du grand détective.
Avec ce roman, il est important de savoir qu'il y a deux Londres, l'un dans notre monde et l'autre dans un monde parallèle nommé Londen.
Dans notre monde vit un certain Arthur Conan Doyle qui raconte à travers ses écrits les aventures d'un certain Sherlock Holmes et d'un docteur Watson vivants à Londen.
Watson traverse souvent ce monde parallèle et viens rejoindre Sir Arthur Conan Doyle pour l'emmener à Londen ou un Sherlock Holmes un peu déjanté l'y attend pour affronter son ennemi de toujours le professeur Moriarty.
Avant de finir de dresser le tableau et sans dévoiler l'histoire, ce monde parallèle a reçu il y a des milliers d'années, la visite des Worsh (extraterrestres pacifiques ressemblant à de jolies peluches pour enfants) et qui ont enseigné aux humains des technologies inconnues dans l'angleterre Victorienne du XIXème.
Ce Roman est un peu loufoque mais passionnant et drôle.
Il mélange en effet aventure, SF, Steampunk, un peu de Gore et surtout de l'humour.
Ce livre de Thomas Day procure un pur plaisir de lecture et de plus il est évident que l'auteur est un grand spécialiste de la littérature Holmésienne.
Voir son incroyable bibliographie à la fin du livre où il cite notamment les deux livres de Mark Frost et celui de René Réouven (voir ma chronique) que j'affectionne particulièrement.
Je conseille vivement ce livre aux amateurs de l'habitant de Baker Street.
Adanson Marco.
L'instinct de l'équarrisseur : vie et mort de Sherlock Holmes