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Tous les livres de Yasmina Reza

Trois versions de la vie, ou trois versions différentes d'un même épisode de la vie quotidienne d'un couple parisien de bourgeois quarantenaires : alors qu'ils couchent leur fils qui multiplie les caprices, Henri et Sonia reçoivent la visite d'Hubert et Inès, lesquels avaient été invités à dîner pour le lendemain. Les rapports humains qui président à cette rencontre sont influencés par les rapports hiérarchiques qui existent déjà entre les personnages : Henri, astrophysicien, subit l'influence d'Hubert, son supérieur, dont il cherche le soutien pour publier ses travaux. Chaque acte présente une vison subtilement différente de cette rencontre inopportune.

La première édition de ce roman tragique et burlesque fut publiée en février 2003. Il avait pour titre le patronyme du personnage principal. Adam Haberberg, écrivain sans renom et hypocondriaque qui se confronte par hasard a une ancienne camarade de lycée. Son titre originel Hommes qui ne savent pas être aimés regretté par l'auteur, préféré par certains éditeurs étrangers, disait sans doute mieux son universalité et sa vérité profonde, c'est pourquoi cette nouvelle édition le reprend aujourd'hui.

" Le maître île mon mari a étranglé sa femme, lui se contente de laisser sa main choir au bout de l'accoudoir, de façon lamentable et flétrie. Mon mari n'a pas de radicalité. C'est un disciple. La génération de mon mari a été écrasée par les maîtres.

Adam Haberberg est assis au Jardin des Plantes à ruminer sa vie devant l'enclos aux autruches. Il vient de voir son ophtalmo pour un oedème à l'oeil dont il craint le pire (thrombose, glaucome, perte de la vue), son dernier roman est un fiasco, sa vie conjugale bat de l'aile. Il est donc au plus bas quand sort de la ménagerie Marie-Thérèse Lyoc, qu'il n'a pas vue depuis trente ans. Sa condisciple au lycée, le genre de fille dont on n'a aucun souvenir, ni désir d'en avoir. Et parce qu'il est au plus bas, il accepte son invitation à dîner chez elle à Viry-Châtillon. Expédition absurde : elle à pérorer sur sa vie de représentante en produits dérivés, à lui rappeler un passé qui ne le concerne pas, lui à faire semblant de l'écouter tout en ressassant ses échecs, ses velléités, son impossibilité à assumer ses choix et sa différence. Adam Haberberg ou une journée dans la vie d'un homme. Une parenthèse aussi, prétexte à dérouler toutes les contradictions, ambiguïtés, fragilités, insatisfactions, refus qu'il entretient avec lui-même. Un écrivain qui revendique une exigence, et écrit sous pseudonyme des feuilletons. Un père de famille qui n'assume pas. Un homme qui se voit au bord du gouffre, à quarante-sept ans, bientôt aveugle. Et cependant persuadé de sa supériorité. Une tragi-comédie du quotidien : entre Une désolation, pour le parcours existentiel, Trois versions de la vie, pour le milieu social, les interrogations et l'âge du narrateur et L'homme du hasard, pour la structure en dialogues-monologues.

Les acteurs sont des lâches.

Les acteurs n'ont pas de courage. Moi le premier. Les qualités humaines habituelles dans le monde normal sont contraires au bien de l'acteur.

J'aime les voyages. En posant le pied à Francfort, je serai une autre : la personne qui arrive est toujours une autre. D'ailleurs c'est ainsi qu'on va, d'autre en autre, jusqu'à la fin.

Un rêve : le père de l'auteur rencontrant Beethoven au paradis, et celui-ci furieux qu'il joue si mal son adagio.

Un visage : celui de sa fille, souriante à l'âge où il manque des dents.

Quelques mots d'Aimé Césaire qui la rendent triste : "un morne en haut..."

De ces instants vécus, anecdotes, petits faits, souvenirs, est fait ce livre, autoportrait formidablement sincère, où la dramaturge, auteur d'Art et de Conversations après un enterrement, va au plus profond d'elle-même, de ses perceptions et de ses sentiments les plus singuliers, les plus irréductibles. Avec une hantise : le temps, sa lenteur destructrice, et face à lui le refus de la résignation, le goût du combat.

Cette sensibilité exceptionnelle de finesse et d'exigence, Yasmina Reza la traduit dans une écriture rigoureuse et imagée qui fait de beaucoup de ces fragments de véritables poèmes en prose.

Dans le 95, qui va de la place Clichy à la porte de Vanves, je me suis souvenue de ce qui m'avait enchaînée à Igor Lorrain. Non pas l'amour, ou n'importe lequel des noms qu'on donne au sentiment, mais la sauvagerie. Il s'est penché et il a dit, tu me reconnais ? J'ai dit, oui et non. Il a souri. Je me suis souvenue aussi qu'autrefois je n'arrivais jamais à lui répondre avec netteté. - Tu t'appelles toujours Hélène Barnèche ? - Oui.

- Tu es toujours mariée avec Raoul Barnèche ? - Oui. J'aurais voulu faire une phrase plus longue, mais je n'étais pas capable de le tutoyer. Il avait des cheveux longs poivre et sel, mis en arrière d'une curieuse façon, et un cou empâté. Dans ses yeux, je retrouvais la graine de folie sombre qui m'avait aspirée. Je me suis passée en revue mentalement. Ma coiffure, ma robe et mon gilet, mes mains. Il s'est penché encore pour dire, tu es heureuse ? J'ai dit, oui, et j'ai pensé, quel culot.

Il a hoché la tête et pris un petit air attendri, tu es heureuse, bravo.

A l'issue d'une altercation entre leurs fils respectifs, deux couples se rencontrent pour régler le conflit à l'amiable. Mais le propos policé des adultes dégénère vite en dispute féroce... Mus par le "dieu du carnage", ils finiront par se quereller avec pertes et fracas, noyant un portable et décapitant un bouquet de tulipes, tout en agitant le spectre d'un hamster disparu !

«J’ai commencé à éprouver un sentiment, je veux dire un vrai, à ce moment-là. En sortant de la voiture, à Wandermines, sous la pluie. On ne parle pas assez de l’influence des lieux sur l’affect. Certaines nostalgies remontent à la surface sans prévenir. Les êtres changent de nature, comme dans les contes. Au milieu de cette confrérie en habits du dimanche, se pressant vers la mairie pour échapper aux gouttes, tenant le bras d’Odile pour l’aider sur le parvis glissant, j’ai éprouvé la catastrophe du sentiment.»

Glissant de la mélancolie à l’humour, Yasmina Reza dessine avec Heureux les heureux une constellation moderne de personnages confrontés à l’impasse sentimentale.

Ce premier scénario de Yasmina Reza est une pièce musicale diabolique. Chaque personnage assène sa partition de furieux coups d'archets, décochant à l'encontre des autres des andante intransigeants, comme pour mieux appuyer leurs travers. Qui sont-ils ?

Jascha Steg, un glorieux violoncelliste venu se produire à Evian. Ses vieux parents, toujours fidèles, ainsi que l'oncle Michel. Et Anna, une violoniste de l'orchestre, dont Jascha est fou amoureux... Plus fou qu'amoureux peut-être en présence de Primo, le mari d'Anna !

Au-dessus de la symphonie s'élèvent toutefois de nombreuses trilles, comme des rires mal étouffés, de dérision, lorsqu'il s'agit des thèmes chers à l'auteur (la fuite du temps, la religion, la solitude des êtres), mais aussi de pure comédie.

Depuis Art, la pièce qui a consacré Yasmina Reza, La Traversée de l'hiver (où la montagne était déjà le théâtre de conversations philosophico-mondaines) ou Une désolation, l'écrivain multiplie les variations sur le thème du huis clos. Elle y capte de façon saisissante les propos aigres-doux d'une bourgeoisie qu'elle connaît intimement. --Laure Anciel

résumé du livre

Yasmina Reza a suivi, dans des circonstances vraiment inouïes de liberté et d'indépendance, Nicolas Sarkozy pendant des mois. C'est donc là, vu par un écrivain, le portrait d'un homme parti à la conquête du pouvoir.

"Tu me bravais avec cette ridicule soif d'absolu qu'ont les gens de cet âge et je me disais, le petit est véhément à souhait, il sortira du lot. Mais tu n'es sorti de rien. Les vapeurs de jeunesse passées, tu as repris ta place dans la moyenne. Plus trace d'insurrection. Plus trace de vengeance. Tu as si vite craint pour ta peau, mon pauvre enfant. Comme la cohorte de tes amis les veules, tu sais que tout geste se paye, aussi as-tu choisi d'emblée de ne plus te signaler. Ecarter la souffrance, tel est votre horizon. Ecarter la souffrance vous tient lieu d'épopée."

Simon Weinberg est mort. Un matin de novembre, il est, selon ses propres voeux, enseveli dans la propriété familiale du Loiret. Il fait beau. Ils sont six. Frères et soeurs, amants ou mari et femme. Le deuil leur donne le privilège de vivre, isolés, quelques heures sous le soleil qui s'attarde, à l'ombre du disparu, sous les arbres, dans la maison aux murs familiers, cet instant indescriptible où l'on retient son souffle, ce moment intense entre l'absence et le retour aux choses, entre le manque et la vie.

Quatrième de couverture:

-Pourquoi cours-tu tout le temps dans la forêt ?

- Je cherche Dieu, dit le petit garçon.

- Mais Dieu n'est-il pas partout?

- Oui, père.

- Et n'est-il pas partout le même ?

- Oui... mais moi je ne suis pas le même partout.

Voici pour la première fois réunie en un seul volume l’œuvre de dramaturge de Yasmina Reza. Conversations après un enterrement, La Traversée de l’hiver, « Art », L’Homme du hasard ont en quelques années imposé sur la scène française un auteur singulièrement actuel, dont les huis clos – train, hôtel ou living – sont autant de comédies subtiles et décapantes, d’un ton profondément moderne. Les œuvres de Yasmina Reza sont à présent jouées et applaudies dans de nombreux pays.

"Mes chers amis, Monsieur le Maire, je vous remercie d'être venus, plus nombreux que jamais,assister à cette première soirée du troisième cycle des Samedis littéraires de Vilan-en-Volène.Un cycle dont la première édition se déroule comme chaque année au printemps,avec une coupure au mois d'aout..."

Boris et sa maîtresse Andréa se disputent sur le parking d'un restaurant. Elle ne comprend pas comment il a pu l'emmener dîner dans un établissement conseillé par son épouse. Pour couronner le tout, en faisant une marche arrière, Boris renverse Yvonne, la belle-mère de la meilleure amie de sa femme.

Yasmina Reza, reine de la comédie sarcastique (Le Dieu du Carnage), nous emporte au cœur d’une tempête d’émotions où les personnages tous plus paumés les uns que les autres s’aiment autant qu’ils se détestent. Babylone est le siège de dialogues savoureux et de situations si borderline qu’on se surprend à en redemander. Pourquoi ? Parce qu’il y a dans les mots de l’écrivaine un pouvoir cathartique unique. Et comme tout démarre sur un malentendu, on s’amuse des travers de la nature humaine. L’exil et l’abandon ont rarement été traités avec autant de sérieux et de drôlerie.

Elle s’enduisait de la vieille crème de huit heures d’Elizabeth Arden. Tu pues le camphre Gigi, je disais. Elle répondait c’est un aphrodisiaque, la pauvre

Au temps du Théâtre de Clichy, j’étais sa seule amie. Les autres étaient jalouses

Les hommes tournicotaient comme des mouches. Elle tombait amoureuse plusieurs fois par mois.

À vingt-trois ans elle s’est trouvée enceinte. Pendant deux jours on s’est cassé la tête pour savoir quoi faire et puis elle a dit, allez hop je le garde. Ça ne l’intéressait pas de connaître le père : de toute façon il me fera chier

L'acquisition d'un tableau vient semer le trouble entre deux amis. En effet, Serge a acheté pour une somme exorbitante ce qu'il considère comme un chef-d' oeuvre de l'art contemporain : une toile... blanche ! Ce qui a le don d'exaspérer Marc... Yasmina Reza observe avec une étonnante acuité l'univers masculin, entre mesquinerie, ambition et importance du paraître.

« Chez ma mère, sur sa table de chevet, il y avait une photo de nous trois rigolant enchevêtrés l’un sur l’autre dans une brouette. C’est comme si on nous avait poussés dedans à une vitesse vertigineuse et qu’on nous avait versés dans le temps. »

(Source : Flammarion)

PASCALINE À partir de cette soirée, nous n’avons plus vécu avec Jacob.

LIONEL Non.

PASCALINE Nous avons vécu avec Céline Dion.

LIONEL Nous avons vécu avec la chanteuse Céline Dion dans le corps de notre fils Jacob Hutner.

PASCALINE Oui.

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