Pit Agarmen
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Note moyenne : 7.07/10Nombre d'évaluations : 60
0 Citations 27 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un court roman à la sauce zombie qui m'a paru bien assez long à mon goût. Surement parce que le personnage est seul mais aussi parce qu’il ne se passe rien de spécial.
Honnêtement je me suis ennuyée. Et puis la fin arrive comme un cheveux sur la soupe.
Introspection OK mais de cette façon non merci.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé "Je suis un dragon". Il n'y a pas grand-chose à dire d'autre ; c'est un roman qui se ressent, il n'est pas racontable. Une très belle lecture.
Afficher en entierTrès peu d’action dans cette œuvre, là n’est pas l’objectif.
Le choix des zombies n’est qu’un prétexte, un choix parmi d’autres, afin d’introduire le personnage principal dont la fin de l’humanité telle qu’on la connaît l’amène à une inévitable introspection et à de multiples réflexions sur sa condition d’humain, et la nécessaire adaptation en tant qu’espèce menacée.
Ne plus se trouver au sommet de la chaîne alimentaire du jour au lendemain entraîne un choc émotionnel d’une incroyable intensité et donc fort difficile à gérer, garder sa raison se révèle alors en soi un exploit, surtout lorsque l’on réalise que cette situation est désormais définitive.
L’auteur, à travers son héros, expose clairement toute la problématique d’un tel changement et met en lumière les difficultés et les contraintes du système actuel qui, comme chacun sait, ne privilégie que très peu l’intérêt du plus grand nombre.
Comment appréhender ce bouleversement majeur, traiter ces nouvelles données sans adaptation préalable, sans anticipation prévue ou calculée, voilà en fait ce que propose ce roman.
Court, pas trop mal mais pas transcendant non plus.
À noter que l'œuvre a été adaptée au cinéma.
Afficher en entierJe n'ai pas lu énormément de livres traitant sur le sujet des zombies (à part si l'on compte les bandes-dessinées Walking Dead), seulement deux ou trois. Si parfois j'accroche il m'arrive aussi de m'ennuyer. J'avais peur que ce soit plus le dernier mais finalement ce fut tout l'inverse !
Dès les premières pages on est happés dans l'histoire. On suit le personnage principal dans sa découverte du 'nouveau monde' dans lequel il vit.. Mais aussi ses voisins qui ne rêvent que d'une chose : faire de lui leur repas.
On va se rendre compte que lorsqu'on pense être le seul être humain restant sur terre, toute petite choses qui peut nous rappeler le "avant" est bonne à prendre. Que ce soit le café, le thé, etc.
Un de mes passages préférés est lorsque le narrateur se rend compte à quel point il est dépendant des Spoiler(cliquez pour révéler)zombies plus peut-être qu'eux sont dépendants de lui.
Afficher en entierMoui…
Voici un livre où les zombis sont un prétexte – prétexte majeur pour le livre mais prétexte tout de même qui pourrait aussi bien être une épidémie ou une invasion extra-terrestre. Fan de zombis, passez votre chemin…
Prétexte, donc, à faire un livre à tendance « Robinson Crusoé » où l’on suit l’adaptation solitaire d’une personne à un monde dépeuplé.
Je n’ai pas franchement apprécié Robinson ou « Vendredi et la vie sauvage ». Ce livre ne m’a pas franchement rabiboché avec le genre.
Il aurait fallu pour me convaincre, que ce soit plus développé, plus pertinent.
On nous propose des réflexions face à une catastrophe et un nouveau monde, mais tout est trop lisse, anecdotique, vu de loin.
Il n’y a pas une véritable analyse du ressenti du personnage mais des descriptions brèves de ce qu’il fait, le plus souvent. Alors ok, il écrit, il mange, il regarde, il visite…
Mais on n’a pas de réel développement sur ses pensées, ça se passe en quelques lignes, c’est esquissé comme si ça n’était pas important…
D’ailleurs, le début, la découverte, la peur, c’est excessivement léger dans le ton et je ne l’ai jamais perçu, cet effroi, cette crainte.
Plus intéressante, la fin, avec la découverte aux 3/4 du livre…
Mais globalement, je n’ai pas franchement été emballé.
Afficher en entierDeuxième lecture pour cet auteur, aussi agréable que la première ( Je suis un dragon ).
Un univers post apocalyptique axé sur l'introspection du personnage principal. Le rythme est assez lent mais je n'ai pas ressenti de véritable longueur ( mois de 200 pages, je pense que ça aide ).
J'ai trouvé que c'était un livre réaliste, dans le sens où, dans le cas d'une attaque de zombie la vie quotidienne d'un rescapé pourrait en effet se rapprocher de ça. Par contre si on aime les livres type survie, combats et adrénaline en folie il vaut mieux tenter autre chose.
Afficher en entierQuelle belle lecture! Un personnage adolescent attachant, de belle valeurs, de l'action et une écriture simple et fluide. J'ai adoré !
Afficher en entierGrosse panne d'inspiration pour écrire un petit retour sur La nuit a dévoré le monde, que j'ai pourtant terminé depuis deux jours. Tout doit aller par deux, puisque c'est le temps que j'ai mis à lire ces 120 pages.
Ce livre représente à la fois tout ce que j'adore et tout ce que je déteste dans un roman. Voilà pourquoi il est si difficile d'exprimer mon ressenti.
Le personnage principal, Antoine Verney, auteur de romances à l'eau de rose remportant un succès très relatif, se rend à une soirée chez une amie. Il s'y ennuie tellement qu'au bout de peu de temps, il se réfugie dans une chambre avec une bouteille pour seule compagnie et finit par s'endomir sur le tas de manteaux déposés là par les invités. La gueule de bois qui l'étreint le lendemain matin ne l'empêche pas de remarquer que les vêtements sont toujours là, mais que l'appartement est bizarrement très silencieux. Il sort alors de la chambre pour découvrir un carnage. Du sang partout, hormis un cadavre décapité. À partir de là, il va découvrir grâce à la radio que les zombies ont envahi le monde et pas seulement Paris où il se trouve. Il va donc se barricader dans l'appartement de son amie, puis investir l'immeuble de sept étages, et regarder ce qui se passe à l'extérieur du haut de son balcon. Voilà pour les grandes lignes que tout le monde connaît déjà.
J'en viens maintenant à ce que j'ai détesté dans la première moitié du roman. Ce n'est que de l'introspection d'un Antoine nombriliste, en mode Calimero, qui n'a éveillé aucune bribe d'empathie chez moi. Il a survécu parce qu'il est asocial et n'a pas songé une seule seconde à tenter d'aller au secours de sa famille, de ses amis, de son ex-femme qui vient de le quitter, contrairement au reste de la population qui s'est fait dévorer par les zombies... pour devenir des zombies aussi, et ainsi de suite, parce qu'ils se sont précipités pour retrouver leurs proches, du moins on l'imagine, ne disposant d'aucun détail sur d'autres protagonistes de l'histoire. Sauf que tout asocial et solitaire qu'il se décrit, il m'a semblé plutôt entouré, en fait. Mais le sort de ses "proches" lui est plutôt indifférent. Il nous en touche bien deux mots vite fait, espérant qu'ils s'en soient sortis, se posant une ou deux questions... mais c'est très superficiel et quand il vient à dire que certains lui manquent, c'est uniquement parce que la solitude, c'est sympa quand c'est choisi.
Enfin bref, donc dans toute cette première partie, on tourne dans la tête d'Antoine qui se débrouille d'ailleurs plutôt bien, entre deux pensées profondes, pour organiser sa survie dans ce grand appartement parisien, puis se ménager un avenir presque idyllique. Tout ce qui lui faut pour se sustenter, des armes, ses potes les oiseaux, et ses autres potes, les fleurs.
Maintenant j'en viens à ce que j'ai aimé. Le style de l'auteur a fait passer tout le reste au second plan, surtout dans la seconde partie du livre, où Antoine s'humanise un peu et où j'ai commencé à m'intéresser à ce qu'il ressentait. Parce qu'en fait non, il n'est pas fait de pierre, et je n'ai donc pas regretté d'avoir persévéré dans ma lecture. Et en plus du plaisir de découvrir la plume envoûtante de Martin Page, j'ai été emportée par la profondeur de ce récit. L'auteur nous démontre, s'il en était encore besoin, que l'homme est son seul véritable ennemi et qu'il scie la branche sur laquelle il est assis. Et non, il n'y a pas de planète B.
Merci à mon ami @Patlancien qui a attiré mon attention sur ce livre qui sort des sentiers battus. Merci également à Vicky (@Bartzella) qui a enfoncé le clou et me l'a fait placer tout en haut de ma PAL. Malgré mes réserves qui ne reflètent que mes goûts personnels, La nuit a dévoré le monde est un très bon bouquin et je vais me pencher sur les autres écrits de cet auteur.
Afficher en entierTout est dit dans le résumé.
Je n'ai pas adhéré à l'humour. Le début semblait prometteur, pourtant
Afficher en entierJ'avais commencé par le film, ce dernier étant l'un des rares films français que j'ai pu apprécier. Le livre était très agréable à lire même si ça ne sera pas ma lecture de l'année.
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Biographie
Pit Agarmen est né en 1971 d’un père américain d’origine finlandaise et d’une mère française.
Ses héros sont le capitaine Paul Watson, Helen Zahavi, Arthur Cravan et Fernando Pessoa.
Groupes et chanteurs préférés : Daniel Johnston, The Clash, Béruriers Noirs, Elvis Presley, The Meteors, Hillbilly Moon Explosion, The Creepshow, AC/DC.
Films préférés : Only Angels Have Wings (Hawks), The Killer (Woo), Invasion Los Angeles / They Live! (Carpenter), A Matter of Life and Death (Powell), Cria Cuervos (Saura), Carnivals of Soul (H. Harvey), Destination Finale (toute la série), Dellamore, dellamorte, Beetlejuice.
Auteurs préférés : Mary Shelley, Ann Radcliffe, HP Lovecraft, Ann Rice, Stephen King, Richard Matheson, Ray Bradbury, Frederic Brown, Jane Austen, Stanislas Lem. Cinéma : Lucio Fulci, George Romero, Roberto Rodriguez, Ruggero Deodato, James Whale, Kim Jee-woon.
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