Jeff Lindsay

Un virage peu apprécié.

Dexter a perdu son passager noir. Faible et désemparé, il doit faire face à un tueur astucieux et cruel, qui reproduit des crimes façon sacrifice des temps anciens et qui en plus l'a pris en chasse (encore). Mais la vie continue et ses deux enfants « adoptifs » qui ont également virés tueurs psychopathes font des leurs et veulent passer à la vitesse supérieure. Dexter doit donc les éduquer à la Harry pour leur éviter une future chaise électrique.

Attention je vais spoiler. Dès la première page on comprend que le fameux passager est une entité à part entière et nous basculons donc du thriller au fantastique et c'est un virage bien peu apprécié. Les enfants voient l'âme noire des méchants, Dexter est ballotté et manipulé par une musique sacré. Bof bof bof.

En plus, on passe d'un Dexter sûr de lui, organisé et inébranlable à un Dexter en proie au doute, à la peur, limite incompétent, sans ses certitudes que lui apportaient son passager. Il subit et réagit plus qu'il n'agit. Il n'est plus le héros, mais la victime et du coup apparaît beaucoup moins sympathique.

Le scénario et l'enquête restent intéressants, mais la place de Dexter gâche l'ensemble.

Je mets malgré tout 5/10 parce qu'il reste quelques bons mots et la partie éducation des enfants et vie maritale rehausse l'intérêt de cet opus.

Meilleur que le précédent.

Quatrième tome de la série.

Dexter est désormais marié à Rita et Deb est au courant de ses activité nocturnes. Tout comme Cody et Astor que Dex continue de former avec le code de Harry.

Le passager noir est de retour. Tout va bien ? Hélas Dexter a commis une imprudence et se trouve maintenant confronté à une vidéo de lui en pleine action et un maître chanteur bien particulier.

Ce quatrième tome est tout à fait quelconque. On retrouve ce qui avait fait la réussite des deux premiers tomes, un humour bien noir. Dexter s'humanise, il aime ses enfants et nous on l'aime d'autant plus mais il est redevenu sûr de lui. Quelconque. Alors pourquoi m'a-t-il été impossible de lâcher ce bouquin ? Une fascination morbide ? Un goût immodéré pour l'humour décalé ? une intrigue bien ficelée (même pas). Allez savoir.

Un format court, rapide, concis. Très distrayant. Finalement c'est tout ce qu'on demande.

Pas si délicieux, plutôt fade même.

Après l'art dans le tome 4, le sujet sera ici le cannibalisme.

Notre DDDD (Démon Dexter Décidément Damné ou Des Dangereux Désirs de Dexter) est désormais Papa. Et Monsieur veut se racheter une conscience. Serait-on passé à Dad Dexter Désormais plus Dément ?

Oui mais le retour de Brian, cher frère et quelques jeunes filles même pas bien en chair à bouffer feront-elle changer la donne ?

Le plus intéressant reste encore le charmant vaudeville familial et l'humour toujours aussi noir qui fait parfois mouche.

Pour le reste, Dexter en papa poule, aucun intérêt.

Le cannibalisme ? Pas assez développé.

Le retour du frère prodige ? Juste histoire de jouer les Deus ex machina.

On fatigue mon cher Jeff ?

Je trouve aberrant qu'ils aient traduit 7 livres en français et laissé le dernier... Bref, je me suis décidée à le lire en VO, le niveau de langue est tout à fait accessible.

Le roman commence, Dexter est en prison, injustement accusé du meurtre de Jackie (l'actrice), de Robert (l'acteur meurtrier de Jackie) et de Rita. Et les ennuis commencent, ou plutôt l'ennui du lecteur. Pendant 10-15% du livre, Dexter végète dans sa cellule sans penser à grand-chose. Spoiler(cliquez pour révéler)Les jours s'enchaînent et cela devient invraisemblable. Astor, pourtant témoin-clé et meurtrière de Robert, ne l'innocente pas, Deborah lui tourne le dos, tout le pouvoir judiciaire semble se liguer pour le laisser en prison sans droit à un avocat.

Arrive enfin Brian (le frère de Dexter) et son super avocat, et Dexter sort.

Je ne vais pas vous mentir, je me suis ennuyée ferme, mais cela faisait déjà 2-3 tomes que je ne trouvais plus Dexter aussi pétillant qu'avant. Celui-ci est dans la droite ligne des précédents. Peu de péripéties, beaucoup d'auto-apitoiement. Et la fin...

Spoiler(cliquez pour révéler)tout est dans le titre.

bof

Terriblement déçu... je n'ai pas accroché une seconde au personnage de Dexter, pourtant présenté comme si intelligent, si doué, alors que le postulat de départ semblait si intéressant. J'aurais aimé voir comment une telle personne faisait pour conjuguer ses deux faces, pas la voir participer à une enquête inintéressante secondée par des personnages transparents. Dommage...

On connaissait le « Dortmunder », héros de Donald Westlake et ses constructions impossibles pour les cambriolages et autres actions criminelles. On peut désormais compter sur le « Riley » de Jeff Lindsay, qui lui aussi possède un esprit tortueux mais surtout des plans incomparables et sophistiqués pour récupérer le plus gros diamant du monde. Seule différence : lui n’hésite pas à tuer mais seulement quand cela fait partie ou obstacle à son plan…

Si vous aimez arsene lupin vous allez adoré ce livre.

Si ma bibliothécaire ne me l'avait pas conseillé je l'aurais pas pris merci à elle.

Vivement le tome 2

J'ai été attirée par ce livre parce que j'avais apprécié la série. J'ai pourtant été imperméable au personnage de Dexter et n'ai pas été emballée par l'intrigue... Le livre est très vide en comparaison de la série : les personnages secondaires sont creux, il y a peu de rebondissements, certains points de l'intrigue ne sont jamais expliqués. Et le sexisme est bien présent à chacune des descriptions de personnages féminins. Bref, je ne recommande pas ce livre (en revanche, la série... !).

Un bijou de légende et un homme araignée pour un roman de haut vol…

Je remercie Martine Paradis qui lors de l’un de ses concours m’a fait gagner et ainsi découvrir Jeff Lindsay que je n’avais jamais lu. Tout y est pour un thriller des plus efficaces.

Riley Wolfe est le meilleur voleur du monde ; il n’aime que les défis impossibles ! Alors quand il apprend que le Daria-e nour, fleuron des joyaux de la Couronne iranienne va être exposé dans le musée privé des Eberhardt à Manhattan, la tentation est trop forte. Il veut le voler mais c’est irréalisable. Comment lui faire entendre raison ? Peut-être que sa complice Monique, une faussaire géniale pourrait y arriver…

C’est à un rythme trépidant que j’ai suivi la vie mouvementée de Riley Wolf, un voleur aussi distingué que sanguinaire, aussi séduisant que cynique. Aucun moment de répit entre la préparation du vol et la vie mondaine d’un escroc trompant son monde. Je me demandais sans cesse quand la tour des mensonges et tromperies allait s’écrouler, quand l’agent Delgado, futé et tenace, allait désorganiser ses plans. C’était réjouissant d’être passé derrière le rideau et d’en savoir plus que les pauvres riches à dépouiller qui pourtant étaient des plus méfiants.

J’avoue avoir été impressionnée par la connaissance des méthodes des voleurs comme des services de sécurité mises sous nos yeux, ce constat faisant que les péripéties les plus inimaginables devenaient crédibles. Le travail de Monique, personnage à multiples facettes, est si bien présenté que l’on pense à l’art et non à la fraude. Au détour d’une page, j’ai aimé user ma curiosité des symboles Adinkra.

Rien à dire sur la forme, applaudissements pour le fond au suspense garanti, c’est une bonne lecture divertissante pour les journées plage ou les longues soirées d’hiver. Amateurs du genre, n’hésitez pas à découvrir ce polar sorti en 2022.