Nicolas Fargues

Un roman que j'ai lu en plusieurs fois par paquet. J'ai effectivement aimé le fait qu'on ait l'impression que l'auteur s'adresse directement à nous-mêmes, ça donne une connexion directe avec l'héros de l'histoire avec lequel on va faire connaissance. Après c'est en effet une écriture assez crue mais cela ne ma cependant pas déranger. Je pense que c'est une bonne lecture qui nous fait aussi un peu réfléchir et c'est pour cela que je vous incite à le lire.

Arrivée à la 70e page, je n'ai plus eu envie de continuer ma lecture.

C'est l'histoire d'une relation maritale qui ne va plus suite à l'adultère du narrateur et qui, si on l'en croit, n'a finalement jamais marché, avec une femme froide, castratrice et vengeresse.

Je n'ai pas eu envie de savoir comment ça allait se résoudre, puisque manifestement ça ne peut qu'aller mal, qu'ils se réconcilient ou non.

Le narrateur n'a absolument pas réussi à gagner ma sympathie, si c'est bien ce qu'il tentait de faire. Une histoire "d'amour" à manifestement achever au plus vite.

C'est un livre assez particulier. L'adultère vécu, vu et raconté par un homme. Il y a comme un malaise, un malaise dont on ne voit pas la fin. Et puis, finalement un point de rupture et une prise de conscience. Plusieurs émotions, plusieurs sentiments confondus lors de cette lecture. J'ai beaucoup aimé la complexité tourmenteuse de cette histoire.

Comme plusieurs commentaires, j'ai failli arrêter après la 70ème page tellement c'est longuet... Mais j'ai tout de même tenu, et j'ai terminé ce livre.

Je pensais au départ le ranger dans la catégorie "je n'ai pas apprécié", mais j'avoue que la belle Alice a su remonter un peu le niveau.

J'ai détesté le personnage principal pour sa mollesse, sa faiblesse, sa propension à se victimiser alors que finalement, il est totalement responsable de tout ce qui lui arrive!

Il a vraiment de la chance d'avoir su trouver une personne qui arrive à lui pardonner ces défauts! Espérons qu'il en sera digne!

Sa femme est ignoble, mais sincèrement, il ne vaut pas grand chose...

Bref, une première lecture de cet auteur qui ne m'a pas séduite. Je ne pense pas en lire d'autres s'ils sont du même acabit. Ce livre restera derrière moi, et pas dans ma bibliothèque! ;)

Dommage c'est assez ennuyeux . Je me suis accroché mais je n'ai pas fini le livre

Christophe est un écrivain "blanc, bourgeois, protégé et satisfait de lui". Marié depuis une quinzaine d'années, deux enfants, son ménage se banalise et les crises se multiplient. Pourtant, par soucis de confort ou par lâcheté, il n'a jamais trompé sa femme et n'est pas décidé à le faire. Il est heureux, en ces premiers jours de septembre 2001, de quitter, seul, son domicile, à Grenoble, pour un voyage qui doit le conduire à Paris pour faire un essai pour une émission de télévision... où il rencontrera une jeune et jolie assistante, puis à Montréal où il doit assister à un spectacle issu d'un de ces livres.

La suffisance, la fatuité et l'égoïsme de Christophe est, de prime abord, extrêmement désagréable. Ses états d'âme, dont on n'a que faire, peuvent engendrer l'ennui. Mais, petit à petit, on découvre un homme avec ses faiblesses et ses lâchetés, ni meilleur ni pire que la plupart de ses contemporains, qui essaye de se persuader qu'il est le plus beau, le plus fort et le plus intelligent. On a parfois le sentiment de reconnaître certains écrivains connus. La peinture du petit monde de la télévision, que l'auteur démythifie, n'est pas dénuée d'intérêt. De même, l'admiration sans bornes du héros pour les Etats Unis, à ce point idéalisée, peut donner à réfléchir. Seule, l'évocation des événements du 11 septembre vient troubler ce chant lyrique américain.

L'auteur relate ici avec d'infinis détails et une honnêteté désarmante son combat pour survivre à la mort accidentelle de son fils. Ce roman qui n'a pourtant rien d'autobiographique est tellement "senti" qu'on pourrait croire qu'il l'est. Ce père est émouvant de clairvoyance et n'hésite pas à faire son autocritique sur l'éducation qu'il a donner à son garçon. On sent son amour filial profond et en même temps la maladresse d'un père face à sa progéniture. Nos comportements d'adultes y sont disséqués et ne tournent pas toujours à notre avantage. Mais ce bouquin, bien que vite lu, ne me semble pas avoir le même intérêt pour tous les lecteurs.

Un regard original sur les rencontres amoureuses. Une voix ...

C’est vrai que ce livre a beaucoup de longueurs. Pour autant je me suis prise dans l’histoire malgré l’atmosphère très lourde, notamment dû au caractère du personnage d’Alexandrine.

Ce roman nous améne à réfléchir sur les propos ou le comportement que nous sommes capables d'avoir en tant que parents et sous couvert de notre autorité envers nos enfants et ceci malgré notre souvenir d'enfance les réprouvant. Il n'est pas culpabilisant pour autant. L'histoire est plutôt tragique mais tellement proche de la vraie vie. Une bonne leçon de vie. Un bon outil d'aide à la réflexion. Le thème de la perte d'un enfant ne peut évidemment que nous concerner et nous émouvoir en tant que parents; mais Nicolas Fargues reste très pudique sur ce deuil et garde un oeil très ouvert sur les choses qui l'entourent. Le sujet principal est l'éducation difficile des adolescents, l'ingérence inévitable de tout parent puis la culpabilité face à sa façon de vivre (divorce, nouvelles rencontres) et enfin celle face à cette perte cruelle.