Thierry Robin

Une bonne lecture qui projette nos héros à Carthage. Un graphisme toujours soigné aux couleurs qui nous transporte à Carthage.

Petit voyage au Japon pour Koblenz et Clara à la découverte des samouraïs qui nous fait découvrir le panthéon du Japon médiéval. Ce tome met en avant la disparition du Japon des traditions face à un Japon moderne.

Une série de one-shot qui ne manquait pas de charme grâce au graphisme de Robin. Une fin pour cette série qui nous laisse un goût amer avec des questions qui restent en suspend.

BD

"La mort de Staline " de Nury Fabien (Auteur), Robin Thierry (Illustrations). (144p)

Ed. Dargaud.

Bonjour les fous de lectures...

Voici une excellente BD.

2 mars 1953, Staline, le père de toutes les Russies, meurt.

Qui va lui succéder?

Commence un ballet intrigues et magouilles pour la place du chef.

Qui sera Calife à la place du Calife ?

La voie est ouverte pour les ambitieux, les assoiffés de pouvoir.

Excellent scénario et très jolie représentation graphique.

Cette BD a inspiré le film qui n'a rien à lui envier .. Bref, à lire et à voir

Aucune limite a l'imagination de cette auteur.

Un tome très surprenant, à ne pas lire si vos cours de sciences ne vous sont plus en mémoire.

Un tome que j'aurais probablement classé plus haut si j'avais plus apprécié les dessins. En l'état, si j'ai trouvé magnifique les dessins de foudre et des interactions physiques entre particules, j'ai trouvé qu'il manquait des détails pour le reste et que ça rendait les scènes ternes et les personnages monotones. Impossible de lire une expression sur leurs visages et, alors que le récit se déroule sur une bonne vingtaine d'années au bas mot, les personnages ne prennent pas une ride ni aucun autre signe de vieillesse.

Concernant le scénario pourtant, j'ai adoré. Je pense que la foudre, comme la plupart des manifestations de notre mère la Terre, exerce une certaine fascination sur tout un chacun, par la violence de ces phénomènes et surtout leur caractère imprévisible. Ici, on ne peut que se rendre compte qu'on est décidément bien peu de choses face à la Nature en colère et, surtout, qu'on a beau l'étudier, il y a quand même beaucoup de choses qui nous échappent.

J'ai bien aimé Chen, le cliché du scientifique perdu dans ses théories scientifiques, mais il a un côté humble et terre-à-terre qui contraste d'autant plus avec l'impulsivité déraisonnée de Lin. Je n'ai pas apprécié ce personnage, je trouve qu'elle montre bien tous les travers de l'armée chinoise, et plus globalement de l'Humain, qui ne peut s'empêcher de tout vouloir transformer en arme.

Pour le reste, le scénario est bien construit, on se laisse volontiers embarquer par Chen dans la recherche de cette foudre globulaire. J'avoue que je ne m'attarde jamais trop sur le caractère plausible ou non des théories scientifiques exposées dans les œuvres de Liu Cixin, mais il faut avouer que certaines idées sont à la fois tout à fait crédibles, et franchement flippantes également.

Une œuvre vraiment intéressante donc, que je suis très contente d'avoir découverte, mais qui pâtit, selon moi, du graphisme utilisé.

Ce premier tome nous entraine entre réalité et fiction sur un épisode de l'histoire soviétique : la mort de Staline.

Même si l'on sait qu'une grande partie est une fiction, on peut très bien s'imaginer que cela s'est passé en réalité : tout le monde se méfie des uns et des autres, et complotent afin de préparer la successions de l'empire stalinien.

Le dessin et les couleurs choisies renforcent ce sentiment suspicieux et représentent l'idée que l'on sait fait de l'ambiance en URSS.

A voir comment vont se dérouler les funérailles...

Ce deuxième tome poursuit les tractations entamées dans le précédent sur la succession de Staline.

Les funérailles du père de la nation doivent être organisées. Tout est mis en oeuvre pour qu'elles soient grandioses et reflètent la suprématie du socialisme.

En coulisses, chacun tire les ficelles afin d'évincer les uns, et s'assurer du soutien des autres par le chantage.

Cela beau être une fiction, on imagine bien ce type de faits dans la réalité.

Un bon album.

Pour tout criminel qui veut s'en tirer, l'alibi est encore plus important que le crime lui-même. Certains le préparent, l'étudient minutieusement, d'autres tentent l'improvisation et d'autres se font prendre au piège. Dans ces 10 nouvelles, 15 auteurs vous proposent leurs propres définitions. À la fin de chaque nouvelle, des petits textes, rédigés par Anaïs Bon, présentent les excuses du coupable.

L'exercice de la nouvelle est difficile et parfois périlleux. Dans ce collectif, les auteurs s'en sortent plutôt pas mal et certains tirent carrément leur épingle du jeu. Les histoires sont toutes différentes, il y a les sanglantes, les surprenantes et les mordantes. Quelques-unes m'ont beaucoup plu, d'autres m'ont un peu moins convaincue. Même chose pour le graphisme. Mais globalement, j'ai passé un très bon moment.

Je vais me pencher sur Le crime parfait, le précédent recueil du même style qui me fait de l'oeil.

Une sympathique découverte que je recommande aux amateurs de polars et aux autres.

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