Pascal Dessaint
Auteur
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Note moyenne : 7.25/10Nombre d'évaluations : 16
0 Citations 12 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Très bon livre, l'histoire est correct .. je le conseille ;)
Afficher en entierUn roman plus que touchant qui donne à réfléchir sur pas de choses dans la société. Le point de vue des deux personnages sont très bien écrit ce qui permet de voir deux ressentis différents de l'histoire. C'est vraiment triste qu'un homme telle qu'il soit puisse laisser des ouvriers travaillés dans conditions pareil c'est immoral !!
Afficher en entierJ'ai lu ce livre pour le prix du Polar aux nuits noires. Je ne l'aurait sûrement pas lu de moi même. Et franchement je suis contente de l'avoir lu. C'est un très bon livres qui donne à réfléchir sur la société. Je le recommande :)
Afficher en entierTrès bon livre. Un bon scénario. Je le recommande.
Afficher en entierPremier roman que je lis de Pascal Dessaint.
Très agréable et facile à lire, aucun passage "de trop" qui ferait qu'on ait envie de s'arrêter à mi-chemin par ennui, le livre m'a paru toutefois survoler trop de choses, à vouloir dépeindre, sur un nombre de pages si court, le caractère d'un nombre de personnages si élevé. Surtout qu'il ne s'agit pas d'un polar mais bien de la narration d'un instant T qui aura son impact propre sur chacun.
Bien que réaliste, j'aurais aimé plus de profondeur, de rebondissement, de détail.
Rapide à lire, mais on n'en ressort pas époustouflé ou changé, comme certaines critiques ont pu le dire.
Afficher en entierGaranti que ce roman a dû faire grincer les dents des syndicats d'initiative du Nord !
Si le film "Bienvenue chez les Ch'tits" vous donnait envie de visiter le Nord, ce livre vous donnera plutôt envie d'aller voir au Sud si la misère est moins pénible au soleil.
Parce qu'ici, tout est gris ! M'est avis qu'ici, un canal s'est pendu, comme le chantait si bien mon cher Jacques.
M'est avis aussi qu'il n'y a pas qu'un canal qui s'est pendu lorsque toutes les usines ont fermées leur porte, mettant au chômage des milliers de gens.
Les personnages qui gravitent dans ces pages sont tous en déshérence, leurs portraits ne sont pas glorieux, leurs vies sont fracassées, fichues, et c'est avec un oeil désabusé et cynique qu'ils contemplent tous et toutes le déclin de leur région autrefois si prospère.
Au travers des vies de 7 personnages, l'auteur nous dresse une histoire comme un puzzle : chaque chapitre est comme une nouvelle, narrée par l'un des personnages, mais on comprend vite que tout le monde se connait, se fréquente, se croise et que toutes les fils disparates de leur putain de vie vont, à un moment ou à un autre, s'entremêler, et ce sera pour le meilleur ou pour le pire.
C'est étouffant et trash, ces histoires, car entre le père alcoolique qui a la main lourde, le père qui se frotte l'entre-jambe contre sa fille, le frère qui s'est disputé avec sa soeur, avec son ami, celui qui se complait dans sa vie qu'il passe assis sur sa chaise tout en gémissant sur son pauvre sort, celui qui ne vit que pour la pêche, celle qui trime, et les deux gosses qui s'en sortent difficilement à l'école, on a l'impression qu'on a réuni une majorité de tous les portraits miséreux et possibles de l'humanité.
Malgré tout, cela reste humain, profond.
Les portraits des personnages sont brossés en peu de phrases, mais on s'en moque, on a l'impression qu'on les connait, de toute façon, et puis, pas besoin d'en dire plus, on vient déjà de s'immiscer dans leur vie merdique, alors, pas la peine d'en rajouter.
Pas de voyeurisme dans ces petites histoires, juste le constat brut de décoffrage de ce que peut-être l'Humain dans toute sa splendeur.
De ce que la Vie peut être violente, de ce que les industries peuvent être criminelles, que ce soit au plan humain ou écologique.
Un roman noir contemporain, qui n'explore pas les voies des hors-la-loi, mais celles des marginaux, ceux qui tirent le diable par la queue tous les jours, ceux qui ont été broyés par le système, ceux qui se sont relevés, ceux qui se sont laissés couler.
Un roman noir choral où toutes les voix hurlent leur mal-être, leur misérabilité, mais aussi leur envie de vivre.
M'est avis que ça donnerait envie à Mylène Farmer de chanter "Désenchantée" ! La chanson collerait bien à l'ambiance des pages : sombre, grise, sans lumière.
Un roman noir à découvrir si vous en avez l'occasion, parce que les français peuvent aussi écrire de bons romans noirs, comme les Américains.
Afficher en entierUn livre court et personnel sur le rapport entre la solitude (dans tous les sens : le fait d'être seul-e, mais aussi la solitude que l'on peut ressentir à la perte d'un-e proche), l'écriture et la nature. Un très beau texte à découvrir.
Afficher en entierJ’ai bien failli passer à côté de ce livre, cela aurait-été dommage car je viens de découvrir un auteur que je ne connaissais pas et dont le style et la narration m’ont enchanté. Dans ce roman noir nous faisons la connaissance de trois marginaux, trois personnages, de trois destinées et d’une rencontre qui tissera des liens tant dans l’adversité que dans l’amitié naissante. Anatole est retraité, il vit sur un petit terrain en bord de mer dans son mobil home et loue une caravane à Lucille et une baraque à frite transformée en habitat à Loïk. Lucille institutrice, c’était investi dans l’aide aux migrants et en ressort profondément blasée pour ne pas dire blessée. Loïk arrive un beau matin avec un lourd passé de criminel derrière lui et un caractère imprévisible. Ces trois là se sont bien trouvés, ils auront des choses à vivre ensemble et c’est ce que nous conte l’auteur avec un savoir écrire sur la dure réalité de la jungle de calais et de son démantèlement tout en subtilité. Il conserve des trésors de tendresse et de réminiscences partagées au sujet du grand Gabin et de ses réparties cinématographiques qui viennent ponctuer et alléger le récit. L’ambiance ainsi crée est à la fois triste et réaliste mais les personnages arrivent à nous faire voir les choses de leur point de vue et l’on en retire une douce chaleur humaine. Il y a de superbes scènes de nature sur les plages entre Gravelines et Calais, de belles descriptions de la faune et de la flore. Quand au blockhaus de la seconde guerre mondiale, il abrite encore leur lot de mystère et de secret. Avec ce livre j’ai ressenti ce que cela pouvait être de vivre dans l’instant présent, en partant à la chasse où à la pèche pour se nourrir. Vivre petitement certes, retrouver des valeurs d’écoute, de non jugement et de partage entre humains et voir aussi de quelle façon les choses peuvent mal tourner, un livre riche d’enseignement. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/10/06/37662054.html
Afficher en entierMalgré un début lent, ce livre m'a totalement captivée dans les quarante dernières pages qui justifient à elles seules ce début lent. L'auteur en a profité pour éparpiller plein de détails qui feront sens seulement à la fin du livre et je trouve cela très bien mené.
Nous suivons donc Emile, un mec un peu paumé, un peu pataud, un peu bancal dans sa vie. Il ne m'a pas semblé avoir de but ni de trouver un quelconque sens à son existence, mis à part dans les plaisirs intimes, lui donnant un petit côté houellebecquien et détaché. Il oscille entre différentes filles et tient compagnie à son ami Alex, dépressif notoire et hypocondriaque né, s'étant fait avoir d'une certaine manière par une fille qu'il tente de retrouver pour lui faire payer la monnaie de sa pièce. Il fait aussi connaissance avec différents énergumènes, dont un éleveur de cochons d'inde qui m'a particulièrement marquée. Comprenez par là que les protagonistes que l'on croise entre ces pages sortent du commun. Mais jusqu'à la page 188, on ne savait pas trop bien où tout ça menait le pauvre Emile. S'ensuit alors une escalade d'événements qui ne laissera pas le lecteur indifférent. Tout cela justifie alors son appellation de roman noir, m'ayant fait passer un bon moment de lecture dans une atmosphère particulière aux tréfonds de l'âme humaine.
Je dirais que "La vie n'est pas une punition" est une belle découverte qu'il faut apprivoiser et appréhender sans préjugés. A lire de toute urgence !
Afficher en entierUne écriture fade, sans saveur, des récits qui commencent on ne sait pas trop pourquoi et qui bien souvent finissent en queue de poisson. J'ignore quel état le but de l'auteur mais je n'y ai vu qu'un brouillard, un sentiment de non-finition et de manque de profondeur et d'idées fortes.
Afficher en entierOn parle de Pascal Dessaint ici :
2016-12-28T01:42:37+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Pascal Dessaint
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Rivages : 27 livres
Librio : 2 livres
Baleine : 2 livres
6 pieds sous terre : 1 livre
Editions La Contre Allée : 1 livre
Edition L'Incertain : 1 livre
Éditions de la Loupiote : 1 livre
Le Seuil : 1 livre
Biographie
Né à Dunkerque, Pascal Dessaint s'installe au début des années quatre-vingt à Toulouse où il situe la plupart de ses romans. Sixième enfant d'une famille modeste, il mène ses études jusqu'à un D.E.A. d'histoire contemporaine consacré à la Chine avant d'exercer des métiers tels que veilleur de nuit, gardien de musée ou animateur radio.
Pascal Dessaint ne dédaigne ni les outrances du néo-réalisme ni le fantastique quotidien. À 36 ans, il est l'auteur de deux recueils de nouvelles, d'une aventure du Poulpe, Les Pis Rennais, et de sept autres romans dont La Vie n'Est pas une Punition, Bouche d'Ombre (prix mystère de la critique 1997), À Trop Courber l'Échine et Du Bruit Sous le Silence (grand prix de littérature policière 1999).
Autoportrait
Je suis né dans une famille ouvrière du Nord. J'ai vécu vingt ans à Coudekerque-Branche. Papa est descendu dans la mine à quatorze ans, il a trimé dur toute sa vie, il dit que j'écris des mensonges, il a raison ! Maman a élevé six enfants. Quand j'étais petit, elle disait que lire rendait moins bête. À l'exception du mercredi, je n'avais pas le droit de regarder la télévision. Je lisais donc beaucoup. Cela m'a peut-être rendu moins bête ! Je dois le plaisir des mots à mon frère Eusèbe, qui est un superbe poète, et puis à des auteurs comme Bukowski, Miller, Selby, Cendrars... Je suis né en 1964. J'obtiens laborieusement un bac C - on ne peut pas écrire un roman et se consacrer sérieusement aux mathématiques ! À dix-neuf ans, je vais à Paris, je fais le tour des éditeurs, je dépose des manuscrits un peu partout, ils seront refusés, je patienterai dix ans avant de publier mon premier roman. En attendant, je pars vivre à Toulouse, on est en 1984, je fais des études d'histoire, j'écris des livres, je dirige une revue consacrée à l'Asie, je suis veilleur de nuit, animateur radio, je dors très très peu. J'obtiens un DEA d'histoire contemporaine en 1989, mais je n'en peux plus d'avoir le cul entre deux chaises, je prends un risque énorme et pas toujours très bien compris, j'abandonne mes études, je me mets à écrire assidûment. En 1991, j'accompagne pendant deux mois le peintre naturaliste Eric Alibert dans les Alpes, nous traversons tous les grands massifs, de la France à la Slovénie. Grâce à cette expérience, je me découvre la passion de la montagne, j'y cours désormais dès que ça m'est possible, dans le Couserans en Ariège, j'y trouve mon équilibre. Ma démence est récompensée en 1992 quand mon premier livre paraît
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