Ahmadou Kourouma

C'est un bon livre,en peu de mots je l'apprécie

Un livre intéressant pour le cadre et ce qu'il nous apprend sur la vie après les Indépendances africaines. Par contre, je n'ai aimé ni les personnages ni l'histoire en elle-même ce qui a rendu ma lecture très laborieuse.

Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes ces choses ici-bas...Birahima l'a très tôt compris après cette aventure en pleine guerre tribale

Un récit fort, comme l’annonce le résumé, il s’agit d’un enfant embrigadé dans une guerre dès son plus jeune âge. Il est précisé qu’il s’agit d’un roman et pourtant on croirait à un long article, il s’agit vraisemblablement d’un livre fait autour de plusieurs témoignages. C’est aussi une bonne occasion pour (re)voir son histoire sur l’Afrique de l’Ouest.

Barahima, un enfant lucide, avec son innocence il sait se poser les bonnes questions, il sait que tuer c’est mal même sous couvert d’une religion. C’est ce qui m’a le plus plu, l’intelligence de ce gamin est ce qui porte le roman, sans ça le roman serait probablement passé à côté de l’essentiel, et le petit serait mort avant la fin du livre.

Les chapitres sont longs mais se laissent dompter, il y a beaucoup à raconter, ça ne m’a pas dérangé car l’écriture est bonne, tous les détails sont utiles, bref il y a un bon rythme.

Impossible de rester insensible face à toutes ces tragédies, une intrigue d’une rare violence et cruellement vraie.

Pas trop apprécié

Une épopée touchante et violente qui nous fait découvrir une culture sans pitié et une réalité de l'histoire africaine beaucoup trop ignorée.

J'adole beaucoup cette livre

Le soleil des indépendances d'abord est l'un des plus grands classiques de la littérature africaine. Il est vrai qu'il peut être laborieux à lire. Mais pourquoi ? Parce qu'Ahmadou Kourouma a été l'un des pionniers de la littérature africaine à utiliser sa langue natale (le malinké) dans ses romans. Étant donné qu'une traduction directe d'une langue vers une autre, tout en voulant garder l'authenticité du message, peut parfois prêter à confusion, les lecteurs peuvent parfois être désorientés...

Le titre du roman lui-même ouvre le bal pour quiconque lit « Soleil des indépendances » et ne comprend pas le parallèle. Soleil ne veut en aucun cas parler du soleil en tant qu’astre, mais comme une période, un moment, une époque. Dans la langue malinké, le soleil peut signifier un astre, mais aussi une époque. Donc, il parle de l’époque des indépendances. Il faut prendre ce recul tout au long du livre pour pouvoir comprendre le message qui se cache derrière. La richesse et l’immense valeur de ce roman résident justement dans le style inédit de l’écriture. Ahmadou Kourouma a voulu faire passer un message authentique et clair aux nouveaux bourreaux de l’époque (les dirigeants venus après les indépendances) pour qu’ils puissent parfaitement comprendre son message, étant donné que ces personnes étaient tout simplement ses concitoyens. L’usage de la langue française n’est pas un hasard dans la mesure où il fallait toucher un large public. Justement, son style s’est imposé en Afrique postcoloniale, car il est présent dans de nombreux romans de cette époque, qu’il s’agisse d’une littérature africaine francophone ou anglophone.

l'oeuvre est placée parmi les oeuvres de Ahmadou Kourouma alors qu'elle est de Amadou Koné

Ce roman dénonce la dictature africaine et m'a beaucoup appris sur le système politique des pays d'Afrique. J'ai apprécié l'aspect magique et mystique lié aux croyances africaines qui rajoute vraiment un intérêt particulier à l'histoire. Récit très enrichissant et bien écrit.