Zoyâ Pirzâd
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Note moyenne : 6.84/10Nombre d'évaluations : 32
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Les derniers commentaires sur ses livres
Livre qui se lit très facilement. Un peu dommage de passer sans transition au détour d'un chapitre de l'enfance à l'âge adulte. Le suivi de cette famille Arménienne est intéressant, il passe par tous les âges, les conditions de vie, la mort, le mal être et la folie des adolescents.
Afficher en entierJ'ai apprécié les premières nouvelles qui mettent en scène la vie de jeunes couples. Les dernières m'ont moins intéressée à cause des personnages auxquels je ne me suis pas vraiment identifiée. Cependant je vais lire d'autres livres de l'auteure car la plume est originale, c'était un plaisir de lecture.
Afficher en entierJe dois vous avouer quelque chose : je n'avais jamais lu de littérature Iranienne. Bon, en fait, je crois qu'on reste assez minoritaire a en avoir lu en France...
Et pour être franc, je ne pensais pas en lire un jour. Mais j'avais reçu ce livre. Alors je l'ai lu. Il nous raconte l'histoire de Clarisse. Iranienne d'origine Arménienne, elle vit à Abadan. Elle a un mari, Artush, et 3 enfant. le jeune Armen, et les jumelles Arsineh et Armineh. Elle s'ennuie un peu dans sa petite vie établie. Jusqu'au jour où arrivent de nouveaux voisins : une vielle femme naine, son fils Emile, et la fille d'Emile, Emilie...
Et le roman va observer les changements qui vont se créer dans la vie de Clarisse à partir de ce moment. Par petite touche, sa vie va être chamboulée pendant les quelques semaines durant lesquelles ces voisins seront présents. Elle va redécouvrir certains goûts perdus, et c'est tout son entourage qui s'en trouvera touché. Avec une écriture simple et agréable, et un personnage central attachant, l'auteure parvient à nous plonger dans son récit, avec quelques péripéties bien senties. Et contrairement à ce qu'on pouvait croire en lisant le résumé, le but n'est pas d'arriver à un éclatement de la cellule familiale, mais plutôt de rappeler aux petits bonheurs simples, qu'on laisse souvent passer sans même y faire attention...
Afficher en entierPetit recueil de nouvelles courtes de tranches de vie poétiquement conté.
Afficher en entierUne lecture contemplative et onirique, comme un après-midi tranquille et ensoleillé.
Une immersion dans le quotidien de ces iraniens de tous âges depuis l'intérieur de leur lieu de vie - mais pas toujours. Nous suivons ainsi des femmes (petites filles, jeunes adolescentes, mères de familles, vieilles femmes) - mais pas toujours.
Les seuls points communs entre toutes ces histoires : la poésie de la prose, la place prédominante de la femme et une fenêtre ouverte sur le monde extérieur.
Un écrin de simplicité qui reflète sans jugement les sentiments de la vie de tous les jours : la joie, l'amour, le souvenir des êtres chers, la routine, la sécurité, la solitude, la peur, la dépression, l'ennui, le temps qui passe...
Pour autant, il ne s'agit pas d'une lecture triste. C'est la vie, tout simplement.
Il va me falloir remercier ma bibliothécaire préférée pour cette recommandation hors de mes sentiers battus.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé suivre Clarisse qui est un personnage très attachant, bien que le fait qu'elle se laisse faire par sa famille et ses amis sans rien dire m'a beaucoup perturbé. J'ai eu de la peine pour elle qui ne peut jamais être seule et qui se sent incomprise.
L'écriture est très fluide et porte l'histoire de manière assez douce.
Afficher en entierlivre de nouvelles, très court, brodant toutes autour du même thème, et malheureusement aussi des mêmes éléments: une fenêtre, la cour, un arbre, la cuisine, le mari, les enfants, l'ennui. et c'est aussi ce que j'ai fini par ressentir aussi, tant toutes les nouvelles à l'exception des sauterelles étaient semblables et interchangeables. pas un très bon moment, je ne lirai plus cet auteur
Afficher en entierUn roman assez frais et doux centré sur la vie d'Edmond, qui vit en Iran dans une famille arménienne. On le suit à 3 périodes de sa vie, de son enfance auprès de son amie musulmane à sa vieillesse.
Ce récit s'intéresse surtout aux femmes qui traversent sa vie : son amie d'enfance, sa mère anti conformiste, sa grand mère et ses tantes très rigoristes, son épouse, sa fille...
Si j'ai beaucoup aimé la première partie, les suivantes m'ont parues un peu décousues, beaucoup d'allers retours passé présent. J'ai également regretté que son amie ne soit pas évoquée dans la 2ème partie du roman.
Afficher en entierIl s'agit d'un recueil de nouvelles très courtes (2 à 5 pages max) qui portent toutes sur le quotidien (souvent des femmes) en Iran. Langueur, longueur, les jours se ressemblent.
Il ne se passe rien d'extraordinaire dans ces nouvelles, il s'agit juste de tranches de vies instantanées.
Afficher en entierCes 5 nouvelles sont intéressantes, car on découvre la société iranienne par un autre prisme - celui des relations amoureuses. C'est donc une lecture plutôt sympathique.
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Biographie
Naissance en 1952 à Abadan (Iran).
Née de père Russe et de mère Arménienne. Mariée, mère de deux garçons, Zoyâ Pirzâd a d’abord publié trois recueils de nouvelles dont "Comme tous les après-midi", en 1991. Trois recueils repris aux éditions Markaz à Téhéran en un seul volume. En 2001, elle a publié un roman, "C’est moi qui éteins les lumières", salué par de nombreux prix, et un deuxième, "On s’y fera", en 2004. Zoyâ Pirzâd est aussi traductrice d’"Alice au pays des merveilles" de Lewis Carol et de poèmes japonais. Elle fait partie des auteurs iraniens qui font sortir l’écriture persane de ses frontières et l’ouvrent sur le monde. Sa langue est un persan simple et quotidien, une langue très équilibrée. La leçon ultime de Zoyâ Pirzâd est humaniste.
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