Géraldine Dalban-Moreynas

lu en une soirée, on est vite pris dans l'histoire d'une passion d'amour ? destructive ? le style est facile, on veut aller au bout savoir..

On nous fait partager dix-huit mois de la vie de deux êtres que l'amour fait chavirer, de deux couples que cet amour va déchirer.

Il est toujours délicat de donner un avis négatif sur une lecture car ce n’est jamais agréable. Mais je tiens à rester sincère et honnête dans tout les avis que je partage… Ces propos ne dépendent que de moi et il est important de se faire son propre avis en le lisant.

Cette conclusion pour vous annoncer, sans surprise, que je n’ai pas aimé ce roman.

De prime abord, le résumé était assez éloigné de mes lectures habituelles mais je me suis dis « pourquoi ne pas tenter? ».

Je pensais que l’auteure allait aborder comme sujet principal la reconstruction après une rupture. Que l’histoire allait être plus profonde qu’elle l’est. Malheureusement, j’ai vite déchanté quand j’ai compris qu’on partait sur autre chose. Dès le début, j’ai su que ce roman n’était pas fait pour moi, c’est dommage.

L’auteur nous embarque dans une histoire qui justement, ne m’a pas embarquée. Entre la reconversion professionnelle de cette femme pour qui je n’ai pas eu le moindre attachement ni ressenti une quelconque empathie et tout cet aspect sentimental niais, à l’eau de rose, que je déteste en littérature… Sans parler de ce langage dans les scènes de sexe, qui m’ont fait l’effet d’une douche glacée…

J’ai besoin, lorsque je lis un roman, de ressentir des choses. Que ce soit un attachement pour l’histoire ou les personnages ou des émotions quelconques. Mais cette lecture m’a laissée de marbre et j’en suis désolée. La seule émotion que j’ai ressenti c’était de l’agacement, je me suis vue lever les yeux au ciel de nombreuses fois…. Malheureusement, ce livre n’était pas destiné pour moi mais j’espère et je suis certaine qu’il aura son public.

Ce livre, si l’on peut qualifier ce qui s’apparenterait plus à un long post sur Instagram de livre, est un condensé de niaiseries et d’auto-satisfaction nombriliste et autobiographique d’une bobo dont les aventures pourraient se rapprocher de celles d’une "Martine" de la littérature pour enfants mais dans une version "bovarienne" et sexualisée.

En effet, l'auteure s'est fait d'abord connaître sur les réseaux sociaux grâce à sa boutique en ligne d'artisanat marocain et des "posts" où, entre deux poufs galets et des tapis berbères, elle vante pour ses nombreuses followeuses sa réussite sociale avant de commettre un premier livre où elle narre par le menu ses aventures sentimentalo-sexuelles.

Ce nouvel opus commence donc, comme dans la série Martine, par un premier tome qui serait Géraldine, enfin « elle », rencontre sur Tinder, puis un autre tome où Géraldine expérimente la famille recomposée avant d'entamer un troisième tome où Géraldine se fait lutiner à New-York avant de se faire larguer. Ensuite Géraldine rebondit et achète une alliance en diamant pour exorciser la rupture puis dans une frénésie de compensation freudienne elle achète tour à tour un riad à Marrakech, change de locaux pour sa boîte de com, claque 30 000 euros en une journée pour acheter de la décoration à revendre dans ce qui devient alors une boutique avant de rêver à New-York, la ville symbole de la réussite où tout est plus grand, plus beau, plus fort et plus cher. « Elle » prend l’avion comme on change de chemise, pleure beaucoup, dort peu et tombe dans les pommes tant les émotions sont grandes et intenses. Rassurez-vous tout se termine bien et à la fin on se demande comment un éditeur a pu prendre la décision de sortir ce qui n’aurait jamais dû dépasser le cadre des réseaux sociaux.

#Chronique pour les Éditions Albin Michel​ : Elle voulait juste être heureuse de Géraldine Dalban-Moreynas

[ Je n'ai pas été sensible au travail de l'auteure. D'ailleurs, je n'ai pas compris le sens de ce livre, il n'apporte rien, c'est dommage. L'héroïne n'est pas intéressante ni attachante, on tourne les pages sans conviction et perso, j'ai soufflé de contentement une fois la dernière page tournée, j'étais contente d'être arrivée à la fin.

Vous l'avez lu ? Qu'en avez-vous pensé ? ]

Lire l'intégralité de mon billet : http://www.leslecturesdelily.com/2021/10/elle-voulait-juste-etre-heureuse-ecrit.html#more

Les lectures de Lily​

#ellevoulaitjusteetreheureuse #geraldinedalbanmoreynas #editionsalbinmichel #avislecture

Ce roman se lit quasiment d'une traite. L'écriture concise, les phrases courtes, les paragraphes brefs, le changement de style fréquent, contribuent à créer ce sentiment de rapidité et d'enchaînement des événements. L'histoire, en apparence ordinaire, trouve, sous la plume de l'auteure, une dimension particulière qui fait la part belle aux émotions, aux pulsions qui conditionnent le déroulement d'une vie. Un bon moment de lecture.

J'ai aimé l'écriture du livre qui nous font aimer cette femme attirée par cet homme.

L'histoire est bien narrée et rend le livre intéressant

Pourtant j'ai parfois eu envie de rentrer dans le roman et de secouer l'héroïne.

Une histoire qui peut arriver, d'un homme et une femme qui perdent la raison par amour

C'est un livre sans nom de personnage. A base de il et elle. Il se lit assez facilement d'une traite. Une histoire diverse que l'on peut voir dans les séries B mais j'ai bien aimé la simplicité de ce livre. Un livre a lire entre deux romans puissant.

J’ai beaucoup apprécié ce livre mais j’ai surtout aimé l’écriture, la façon dont l’histoire est raconté.

C’est une très belle histoire d’amour et très touchante mais triste à la fois…

Spoiler(cliquez pour révéler)Ne vous attendez pas à une happy end c’est loin d’être le cas

Je recommande ce livre !!!

C'est un roman dérangeant.

Une histoire d'amour macabre aux allures de contes de fées.

Mais les contes de fées n'existent pas.

On y croit un temps. On est naïfs. C'est éphémère.

Le ciel est bleu, ils se dévorent des yeux. Ils tombent, enfin, galvanisés par le secret de leur désir réciproque.

Quelle folie qu'est celle d'aimer.

Aimer un autre homme que celui à qui on a dit oui.

Aimer une autre femme que celle qui est la mère de son enfant.

La vie est parfois si cruelle.

Si pathétique aussi. Mais on ressent plus intensément en s'abandonnant à ce genre de désordre qui vient saccager le coeur et l'âme.

On croit vivre une vie rangée, parfaite. Puis une rencontre dérange le quotidien millimétré et bouleverse tout.

C'est une histoire fatigante. On le lit vite. On le dévore.

Il faut le lire vite. Comprendre pourquoi le monde s'écroule.

On déteste l'histoire au début. Que c'est beau.

Puis on souffre en silence, ils nous font souffrir avec eux. On lâche le livre comme ils se quittent. On le reprend en main comme ils se retrouvent dans les bras de l'un ou de l'autre.

On déteste la fin aussi. Car on le déteste lui.

C'est une histoire déroutante. On sent le retour au calme.

C'est une écriture hachée et bouleversée. Des sentiments jetés sur le papier, désormais offerts aux yeux de tous. Livrer l'intimité sans pudeur, sans impudeur. Enfin, on découvre le repos de l'âme, la dernière page tournée. On pleure. Mais c'est bon. La crise est finie. La vie reprend son cours. Le monde continue de tourner.

C'était magnifique, beau à en mourir, triste à en pleurer mais le conte de fées est achevé.

Lisez-le. Vous ne mourrez pas d'amour.

Ce livre c’est une surprise et une belle surprise. On se prend au jeu on avance avec l’auteure , elle sait trouver les mots pour exprimer ses émotions et cela nous touche. L’écriture est directe et donne l’impression d’être comme un secret qu’on nous glisse à l’oreille. Il y a de la Madame Bovary du 21eme siècle ! D'une grande simplicité , mais d'une plume légère et agréable à lire . La trame est bien huilée , un petit roman qui se dévore. Je recommande vraiment