Henry Miller

Lecture sans intérêt et plus qu'ennuyante

Je l ai lu pour le challenge américain mais je n'ai pas trouver de grand intérêt à le lire

Une tranche de vie d'Henry Miller à Paris, débauche, bohème, divagations, perversités, prostitution sont les direction prises ici.

C'est bien écrit, les descriptions sont assez crue mais jamais sans raison, par contre il est dommage que LA Femme soit si mal menée par Miller et son compère qui au final s'avèrent très matchiste, pour eux la femme est un objet de desir, ni plus, ni moins.

Au final je suis mitigé sur l'intérêt de nous raconter tout ça.

Au début le langage cru de l'auteur m'a surprise puis en je m'y suis habituée et bien ennuyée. C'est pas tellement le fait qu'il ne se passe pas grand chose dans le livre mais il se passe un peu toujours la même chose : pendant 300 pages il explique qu'il a pas d'argent, mange et voit des prostituées. Néanmoins j'ai trouvé certains passages sur la vie en France plus intéressants.

J'entendais c'est un chef d'oeuvre...

Alors j'ai ouvert et ... cherche encore pourquoi...

c'est une étrange "branlette intellectuelle". Écrite d'une main?

Naïf je suis allé avec un voyeurisme inconscient, au bout de cet ouvrage reconnu, pour arriver à cette conclusion : "tout ça n'a pas de sens"

Personne voudrais publié ce livre en 2019.Le retour de la censure,de la droite conservatrice, bref la sexualité des mineurs n'existe tous simplement plus.Ce bouquin est une commande pour la littérature X, qui décrit un phantasme.....

J'ai voulu essayer le style de cet auteur avec ce recueil de deux nouvelles et ce n'est pas une réussite, la "Boutique du tailleur" m'a profondément ennuyée et "Plongée dans la vie nocturne…" m'a totalement perdue, j'avais l'impression d'être dans un cauchemar (ce qui était le cas si j'ai bien compris, mais c'est pas sûr), mais un cauchemar vraiment décousu et dans les deux cas la plume de l'auteur m'a déplu.

Avec Sexus, le lecteur fait la connaissance du narrateur, un jeune homme souhaitant devenir écrivain, mais que sa dépendance au sexe accapare totalement. Totalement subordonné aux plaisirs charnels, il ne tardera pas à abandonner son épouse, Maude et leur enfant pour devenir l’amant de Mara, l’autre personnage central de l’œuvre.Henry Miller évoque la relation alambiquée que le narrateur entretient avec Mara ainsi que ses interrogations sur l’art, le monde, l’homme. L’univers dans lequel baigne le roman est torturé à l’extrême. Tous les personnages en sont sinon marginaux, du moins en décalage très net avec ce que devait être la société américaine de l’époque (Sexus a été publié en 1949).

Sexus est un pseudo-roman nous racontant le parcours sexuel d'un artiste qui n'en est pas encore véritablement un.Pas un roman, mais une envolée stimulante, voire à même de changer votre vie. Ce livre possède une puissance existentielle, il vous transporte et surtout vous transforme. Le plus grand écrivain à mon sens. Mieux que les "Tropique", Miller s'y exprime ici sans retenue, et tout y passe, la passion, la misère, le délire, l'errance, la littérature, la musique, le rêve; bref, on nage hors du temps, en pleine quête philosophique, au sens plein du terme. Pas par hasard si j'y reviens aussi souvent. Par cette trilogie, Miller atteint à l'éternité, rien de moins !

Style sans pareil, tout passe à la centrifugeuse de l'égocentrisme décomplexé de Miller pour être reconstitué en rêveries épiques, explosions neuronales et autres discours abracadabrantesques succulents et malgré tout chargés de sens.

L'autobiographie d'un ogre absorbant tout autour de lui, dont la plume est aussi riche que son appétit.