Ayuko

Printemps & tempête est le nouveau shojo des éditions Glénat, une courte saga terminée en 2 tomes et que l’on doit à Ayuko. C’est une mangaka qui ne m’est pas inconnue puisque j’ai découvert son travail grâce à sa saga The earl and the fairy terminée en 4 tomes. Mais on lui doit aussi deux one-shot que je n’ai pas lu, mais qui peuvent peut-être en parler à d’autres Souvenirs de demain ou encore Proche horizon. Je garde de bons souvenirs de son travail, donc j’avais hâte de pouvoir retrouver son travail, et je dois avouer que je ne m’attendais pas trop à ça…

Ce premier tome se laisse lire et découvrir, c'est une histoire assez classique et construite sur des clichés.

L'idée de base n'est pas originale puisque l'on rencontre Momose une jeune lycéenne qui est amoureuse de son professeur. On la rencontre alors qu'elle est entrain de tricoter une écharpe pour l'anniversaire de ce professeur en plein été. Alors l'idée, on peut le saluer, est originale pour le coup, mais un poil ridicule, en effet une écharpe en plein été ce n'est pas la meilleure idée. Par contre je trouve bien que ses amies lui fasse passer le message ainsi que d'autres camarades masculins.

Toujours en restant sur elle, je trouve que c'est une fille plutôt naïve, qui se fait des films pas vraiment drôle mais qui surtout se rabaisse beaucoup... Je trouve dommage d'avoir encore des héroïnes qui se rabaissant, ce n'est pas du tout valorisant pour elle comme pour la représentation de manière plus générale.

Mais notre protagoniste masculin qui lui vient en aide, qui vient même servir d’intermédiaire entre Momose et Kohei pour qu’elle puisse lui déclarer ses sentiments, et lui offrir son cadeau, est un personnage classique. En effet, j’ai eu une attache pour lui parce que je l’ai trouvé plutôt mignon et adorable dans sa démarche pour venir en aide à Momose. Il l’aide toujours, et veille sur elle dans l’ombre, quand son camarade veut tenter une sortie avec elle, il réagit pour qu’elle ne se fasse pas briser le cœur. Il n’a pas hésité à mettre une écharpe en plein été pour lui remonter le moral. Je trouve que c’est un garçon adorable dans ses démarches, mais il a un autre côté que je suis moins fan et qui est un peu plus classique. En effet, je trouve que c’est un peu lourd de le voir crier sur Momose dans quasiment toutes les situations, ou encore de se mentir ou de mentir à son camarade. Heureusement, la fin relève un peu le niveau, et j’ai aimé les voir discuter à cœur ouvert malgré les quiproquos et être franc l’un envers l’autre.

A côté de ces deux protagonistes, on a d’autres personnages plus secondaires mais qui marquent tout de même le récit comme les amies de Momose que j’ai beaucoup apprécié. Elles sortent du lot puisqu’elles sont bienveillantes, présentes pour leur ami malgré les coups durs, elles n’hésitent pas à lui faire savoir ce qu’elles pensent, et surtout, elles ne sont pas hypocrites comme on peut le voir assez souvent dans les shojo lycéens. A l’inverse de Yabuki, son ami Sunigawa est aussi le cliché du pote un peu lourd qui enchaîne les conquêtes parce qu’il veut s’amuser, c’est un type de personnage que l’on retrouve assez souvent.

Pour ce qui est des personnages, on a du bon et on a du moins bon, mais le plus important c’est que les personnages sont attachants.

La mangaka nous propose tout du long de ce tome de suivre nos personnages à travers plusieurs événements et lieux, le coup de la pluie ou le festival du quartier, ils sont faciles, et savent nous toucher, ça fonctionne. En revanche, j’ai trouvé que tout allait très vite dans ce tome, de leur rencontre, à leur début d’amitié jusqu’à ce qu’ils s’avouent leurs sentiments. C’était pour moi très rapide, et on n’a pas vraiment pris le temps de poser toutes ces situations. Si bien que quand on arrive à la fin du premier tome, on pourrait penser que c’est terminé, et que l’on n’a pas de suite. On a tout de même un deuxième tome mais avec ce que j’ai lu ce n’était pas nécessaire, ça fonctionnait et c’était bien mené.

Gardant un bon souvenir de l’animé que je pense d’ailleurs revoir, j’avais très envie de découvrir le manga, lui-même adapté d’une série de romans de Mizue Tani non traduits à ce jour en français. Pour une fois, je vous propose donc une chronique générale, sans spoiler, sur les quatre tomes que j’ai enchaînés. Il faut dire qu’on est ici dans une série divertissante qui aborde parfois des thèmes durs, mais qui conserve une belle part de légèreté grâce à des personnages hauts en couleur.

Certains lecteurs pourront trouver le manga parfois un peu niais, notre héroïne étant du genre naïf, mais pour ma part, je l’ai trouvé bien plus adorable et mignon que niais. Car si c’est vrai que Lydia peut avoir tendance à se laisser manipuler par Edgar, elle se révèle également touchante, gentille, altruiste et très intelligente. Ainsi, si elle est prompte à aider les autres, bien souvent à ses risques et périls, elle n’en demeure pas moins une jeune femme de caractère qui sait mettre des barrières, se faire entendre et comprendre, notamment auprès d’un Comte ayant tendance à lui mentir et à la manipuler.

Un comportement dont on comprend les raisons à mesure que l’on découvre son passé ; un passé difficile, Edgar ayant été vendu plus jeune, avant d’avoir vu ses camarades d’infortune se faire tuer par un homme sur lequel on n’obtiendra jamais vraiment d’information. Mais le manga étant l’adaptation d’une série de romans, j’imagine qu’il a été impossible en seulement quatre mangas de retranscrire toute l’histoire. C’est d’ailleurs assez frustrant, car une fois la dernière pas tournée, on peut avoir le sentiment que certains événements, personnages et axes auraient mérité d’être approfondis… Notamment la personnalité de l’homme qui a tourmenté Edgar, qui a l’air d’être un être cruel et abject, mais dont on ne connaît pas l’étendue de la perfidie.

Quoi qu’il en soit, nul doute que sa rencontre avec ce monstre à visage d’homme ait profondément changé Edgar qui, derrière un physique avenant et une tendance au badinage, cache un être complexe. Un homme capable de douceur et de gentillesse, mais aussi un homme en quête de vengeance, capable de tuer, de traquer et de mettre en péril Lydia, malgré l’affection qu’il semble lui porter. Il est intéressant de voir les liens entre les deux personnages se développer, entre mensonges, méfiances, rapprochements et secrets. Pour ma part, j’ai aimé la relation qui se noue entre eux, la manière dont Edgar taquine Lydia, mais aussi tous ces petits gestes qui nous prouvent, avec subtilité, que tout n’est pas que comédie. Ainsi, la sincérité, la chaleur et la bonté de la jeune femme ont réussi à le toucher bien plus qu’il ne l’avait escompté.

Tout au long des quatre tomes, il y a des regards et des gestes tendres, mais ne vous attendez pas à des scènes centrées sur la romance en tant que telle. On sent qu’il y a un potentiel, qu’il se passe quelque chose entre les deux personnages, assez d’ailleurs pour éveiller notre intérêt et nous faire ressentir leur attraction, mais rien de compromettant ou de trop tonitruant. Et pourtant, on peut dire qu’Edgar n’est pas avare en tentatives de rapprochement… C’est d’ailleurs, ce que j’ai apprécié dans cette série : certes Lydia est dépeinte comme naïve, mais elle possède assez d’esprit de conservation et de bon sens pour ne pas tomber dans les bras du premier venu, ou d’un homme qui ne cesse de lui mentir. Une main de fer dans un gant de velours… cette expression la décrit assez bien.

Ceci explique peut-être l’attachement que Nico lui porte. Fée ayant l’apparence d’un chat, ce personnage est savoureux à souhait. Quand il ne donne pas des ordres pour que son thé lui soit servi comme il l’aime, ou qu’il ne vérifie pas sa toilette, il sert de garde-fou à Lydia, dont il regrette le côté « bonne poire ». Là où son amie peut se révéler trop confiante et naïve, il se montre bien plus méfiant, voire parano. Vous aurez deviné qu’il n’est donc pas le plus grand fan d’Edgar, qu’il serait ravi de voir loin de Lydia. Parfois un peu râleur, capricieux et abrupt, Nico n’en demeure pas moins adorable, d’autant qu’il semble sincèrement s’inquiéter pour Lydia.

Au-delà des personnages que j’ai appréciés, du moins les deux protagonistes, les personnages secondaires manquant peut-être de substance, l’intérêt de cette série réside également dans le côté fantastique et folklorique. N’oublions pas que si Lydia et Edgar se sont rencontrés, c’est avant tout à cause (ou grâce) aux talents particuliers de la jeune fille. Docteur en féérie, comme sa mère avant elle, cette dernière est capable de parler aux fées, mais aussi d’interagir avec toutes sortes de créatures. Un talent qui lui vaut d’être ostracisée et pointée du doigt depuis qu’elle est enfant, mais sur lequel Edgar compte bien pour, entre autres, se faire reconnaître en tant que légitime descendant du Chevalier Bleu...

Je ne développerai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais je peux néanmoins vous dire qu’en acceptant d’aider Edgar à retrouver un artefact magique, Lydia s’est lancée dans une aventure dont elle n’avait pas mesuré tous les dangers. Une aventure qui la fera parfois douter et la poussera dans ses retranchements, mais qui va surtout lui permettre de gagner confiance en elle, de développer ses compétences, et d’acquérir une certaine maturité. Au fil des pages et des tomes, les lecteurs prennent ainsi grand plaisir à la voir évoluer, mais aussi à utiliser ses connaissances au sujet du monde féérique. Des connaissances qui lui seront fort utiles pour faire face aux différentes créatures croisant sa route et celle de ses amis et alliés.

Quant aux illustrations d’Ayuko, j’en ai apprécié la rondeur et la douceur ! Mais c’est probablement l’art du cadrage de la mangaka, et sa faculté à exprimer tout un panel d’émotions sans surcharger les cases et les décors, qui m’a le plus convaincue. Le tout est dynamique et extrêmement agréable à admirer.

En conclusion, si vous aimez l’Angleterre victorienne, le petit peuple, les histoires de vengeance et de haine, et les personnages auxquels on ne peut s’empêcher de s’attacher, The Earl and the Fairy de Mizue Tani devrait vous plaire. Entre le mystère, l’aventure, les différentes créatures, les dangers, les secrets, la manipulation et des sentiments qui se développent au fil des péripéties, vous ne devriez pas voir le temps passer !

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/10/12/the-earl-and-the-fairy-ayuko-et-mizue-tani/

Momose est une lycéenne pétillante, amoureuse de son professeur elle est bien décidé à lui avouer ces sentiments en lui offrant une écharpe. Le destin va mettre sur sa route Yabuki le cousin de son professeur, malgré sa froideur le jeune homme décide de lui venir en aide.

Grâce à lui, Momose retrouve, peut a, peut le sourire et se rend compte des qualités que cache Yabuki. Et lorsque ces copines lui demande s'il elle est amoureuse la jeune fille sens son cœur palpité.

Un premier tome adorable et plein de fraîcheur, Momose est une héroïne simple et très expressive, alors que Yabuki est tout son contraire, mais fait preuve de beaucoup de gentillesse envers les autres.

J adore le tom sur tous les personnage et aussi j ai adoré fin de la série et je conseille vivement le lire

Le principal avantage de ce shôjo c'est d'être en 2 tomes. Il est classique mais j'ai tout de même passé un très bon moment. Le graphisme est joli et les émotions passent bien.

Tsubomi est un enfin en couple avec Fuma, mais loin de filer le parfait amour, elle doute beaucoup et essais de faire de son mieux pour faire plaisir à son petit ami.

Alors Tsubomi et Fuma sont longs à la détente, et ce dernier tome est loin de faire rêver, entre une héroïne qui doute en permanence et qui n'a pas confiance en elle et Fuma qui se montre froid sans qu'on sache ce qu'il pense. Je ressors déçu de ce second tome alors que j'avais adoré le premier.

On se retrouve avec le second et dernier tome de cette très courte saga, et il me semble m’être fait la réflexion qu’elle aurait pu se terminer avec le premier. Et après la lecture de celui-ci, je confirme qu’il aurait mieux valu s’en tenir à un seul et unique tome, et ça me rend bien assez triste de devoir écrire ces mots…

Je déteste être déçue par une lecture, et je déteste écrire de mauvaises choses, mais là, je ne pouvais pas l’arranger, j’ai été déçue, et il aurait vraiment mieux valu rester sur cette lecture en one shot qui aurait très bien fait le travail.

On va resituer le contexte, bien qu’il n’y ait pas grand-chose à développer, mais on retrouve les personnages de Tsubomi et Fuma qui ont décidé de sortir ensemble. Bien entendu, pour Tsubomi, on est sur une jeune fille banale, discrète, naïve, pour qui c’est une première, et on a Fuma qui est un jeune garçon populaire, beau, froid et qui a déjà eu des relations avant.

Mais comme leur relation est toute fraiche et toute nouvelle, ils doivent apprendre à se connaître, à se cerner, mais surtout à se comprendre, et là, clairement, si le titre est assez doux, se lit facilement et sans prise de tête, c’est un amas de clichés du shojo de lycéens classique. Honnêtement, j’ai un bon seuil de tolérance en matière de clichés et d’éléments classiques surtout dans le shojo, mais là, j’ai trouvé que c’était insupportable… Chaque nouvel élément ajouté était tiré tout droit du dictionnaire du cliché et ajouté…

Le titre avait commencé avec son premier tome et la construction de ses personnages, mais avec ce deuxième tome ça ne s’est vraiment pas amélioré voire pire…

Donc, nos deux personnages, maintenant qu’ils sont ensemble vont devoir passer du temps ensemble, et vont devoir avoir des rendez-vous, et très rapidement, on va pouvoir assister à leur première sortie. Le choix du lieu est revenu à Tsubomi, et bien entendu, nous n’avions que peu de choix, l’aquarium, le parc d’attractions ou le cinéma… Je vous laisse tout de même la surprise du choix final, mais déjà les possibilités sont limitées et sont déjà vues et revues, c’est vraiment dommage de voir ça encore…

Déjà, on est sur du classique, mais pour la suite, je n’ai eu aucune attache supplémentaire parce que j’ai trouvé Fuma très absent du récit, froid et sans réelle implication, quant à Tsubomi trop de présence et de pensées qui se ressassent, et qui donnent envie de la secouer. Ça a été assez difficile à lire, mais ces deux personnages manquent encore vraiment de communication comme on le voit ici, et comme on va pouvoir le voir encore une fois quand ils vont profiter de la fête de Noël. Une fête un peu gâchée par ce manque de discussion qui aurait très bien pu être évité s’ils avaient pu discuter un peu…

On peut penser que c’est déjà pas mal, mais le plus gros de ce récit ne se concentre pas sur ces événements, mais surtout sur le retour de Nanoka, qui n’est autre que l’ex de Fuma, ce que l’on comprend très rapidement dans le récit, je dirai même, au moment de son arrivée… Je ne vais pas faire de dessin, mais on comprend et on se doute trop rapidement de ses intentions, même si elle n’a pas un mauvais fond, et qu’elle semble gentille. Mais pour Tsubomi, elle devient un élément perturbateur à sa relation, elle lui instille le doute, et puis vous voyez bien que tout ce qu’amène une ex, une rivale à la protagoniste. Je n’ai pas besoin de développer plus les événements, on comprend et on voit bien le développement. Est-ce que c’était nécessaire ? Pas vraiment, mais pourquoi pas, ça peut ajouter un peu de piment au récit…

La seule chose que ça a pu faire aussi, c’est introduire Shingo dans le récit, qui vient aussi ajouter de la rivalité à l’histoire, pour Fuma maintenant. Si déjà, je ne trouvais pas forcément légitime l’arrivée de Nanoka, celle de Shingo l’est encore moins, surtout qu’il sert vraiment qu’à instiller un peu plus le manque de confiance et de communication entre les deux protagonistes.

En conclusion, ce second tome n’était vraiment pas nécessaire, il n’apporte pas grand-chose de plus intéressant au récit, il ne fait qu’agacer par ce manque de communication des personnages, et par tous ces clichés utilisés pour construire cette histoire… C’est bien dommage, surtout que la mangaka possède un très joli coup de crayon et très doux, tant pis, peut-être qu’une prochaine saga de la mangaka sera meilleure, mais je ne retiendrai pas cette saga malheureusement…

🌟Avis : Une intrigue très prometteuse mais dommage qu'elle soit aussi mal amenée et si rapide.

🌟L'intrigue promet un décor plein de féerie, une quête à résoudre, une aventure incroyable et une histoire d'amour mignonne. Mais une fois les pages tournées on se rend compte que l'on est pas tout à fait à cela. Déjà côté féerie hormis un chat, une sirène et quatre fées lutins et bien sa manque un peu surtout que il est dit que Lydia pouvait les voirs de partout. La quête à résoudre se fait aussi facilement que d'aller chercher une baguette de pain à la boulangerie d'à côté donc aucun suspens, aucun moment de doute ... l'aventure en elle même est au final bien à l'abris sur un bateau, deux trois méchant de temps en temps battu en un claquement de doigts. Et enfin l'histoire d'amour tient plus d'un gros charo qui veut tout ce qui bouge et qui côté sentiment Ouai c'est pas ça. Vraiment le développement de l'univers et de l'intrigue manque cruellement de détails, d'explications et de "réalisme". Tout vas trop vite et trop facilement.

🌟Les personnages ne sont ni attachants ni détestable. On a même pas le temps de s'y habituer, on connaît pas grand chose d'eux et un coup il s'appelle comme ça et un coup comme ça. On ne distingue pas vraiment qui est bon ou mauvais. Edgar est juste un criminel qui n'a pas l'intention de changer en fait et qui reste pour ma part méchant. Lydia une docteur en féerie et non une enfant folle comme le dit le résumé. Bref une sensation très étrange et dérangeante vis à vis des personnages.

🌟L'écrit rejoint l'intrigue, gros manque de détail, de description, de logique. Tout s'enchaîne en 2 pages comme si c'était normal. On comprend pas tout ni le liens réel entre chaque personnage ou quête.

🌟Les dessins sont sombres, brouillons et les traits durs sans magie pour dire.

Mon avis reste similiaire a celui que j'ai eu pour le premier tome de la saga.

Je ne pense pas lire les deux dernier tome je me suis ennuyer devant ma lecture des deux premiers

Une charmante lecture très addictive avec une histoire très intéressante. Hâte de lire les trois autres tomes.