Jean-Marc Reiser
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Note moyenne : 7.06/10Nombre d'évaluations : 47
0 Citations 18 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Il y a vraiment de tout dans cet album… Du souvenir (ses débuts), du cynisme très noir (les rêves du condamné à mort, le mariage du soldat, la poupée qui marche toute seule…), des pastilles amusantes (les lions avec le saint, le mec qui marche à côté des barres), du bien parti qui finit un peu à plat (celui qui embête les avions, le vieux qui va chercher le portefeuille), du simpliste (le goret qui mange, le type qui embête le lion), du « je comprends pas vraiment la blague » (l’africaine qui vient chercher sa viande, le type en safari (décidément, j’ai du mal avec ses histoires de mouche…)). Bref, de tout, avec des choses qu’on peut aimer plus, aimer moins… Distrayant mais c’est tout.
Afficher en entierUn livre qui porte bien son titre, des dessins bien au-delà des limites de la décence, et malgré la répugnance que nous suscite le personnage principal, on passe un bon moment
Afficher en entierUn bouquin compulsé il y a quelques années déjà, qui traite de thèmes comme la maltraitance, l'alcoolisme ou le chômage, avec un humour plus que noir...
Afficher en entierUne thématique résolument moderne pour l'année de l'édition. Une liberté d'expression disparu depuis. Un dessin minimaliste mais qui va droit au but Donc une BD jubilatoire.
Afficher en entierJ'adore !. De l'humour à faire grincer les dents. La dérision des années quatre vingt. Un trait à nul autres pareil !
Afficher en entierUne mise en dessin de blagues potaches avec un bonheur mitigé. Certaines histoires sont excellentes ,d'autres beaucoup moins drôle. Malgré tout le tandem Coluche, Reiser reste une collaboration originale !
Afficher en entierUne BD bien ancrée dans les années quatre-vingt .Un peu de ci un peu de ça mais rien à l'excès. Un regard acéré sur les moeurs de l'époque et une grande justesse dans l'ambiance et bien sûr beaucoup d'humour.
Afficher en entierUne bande dessinée affichant un instantané observateur de l'auteur.Une critique sociale ,un regard sur l'évolution des mœurs un affichage de la déliquescence de la société avec la surprenante proximité de l'état sociétale d'aujourd'hui. Le tout bien arrosé d'humour.
Afficher en entierDes histoires d'animaux ,un humour fortement teinté de cynisme un dessin minimaliste mais riche .Reiser nous présente sa vision de la société via des animaux . Une critique sociale en règle à l'image de La Fontaine.
Afficher en entierMerci à la personne pour m'avoir fait rire avec ces scénettes de BD. Il a écrit : Reiser est vraiment un plat savoureux qui ne saurait attendre pour être dégusté... Avec ça, j'en ai eu l'eau à la bouche. Rire ? Bien sûr, au vu de l'époque... Il faut le prendre tel que nous le donne ce grand dessinateur d'humour féroce, seulement s'en délecter.
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Biographie
Jean-Marc Reiser, dit Reiser, qui a signé à ses débuts Jean-Marc Roussillon, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée, né à Réhon (Meurthe-et-Moselle) le 13 avril 1941 et mort à Paris, à l'âge de 42 ans, le 5 novembre 1983 des suites d'un cancer des os.
Il a été l'époux de Michèle Reiser, réalisatrice de télévision et membre du CSA, auteur des livres Dans le creux de la main, Jusqu'au bout du festin.
Après avoir débuté dans la vie comme livreur chez le caviste Nicolas durant quatre ans, Reiser commence en 1958 une carrière de dessinateur en publiant dans différentes revues mineures, telles que Blagues (pseudo JIEM) et La Gazette de Nectar (pseudo J-M Roussillon - journal interne à la maison Nicolas). En 1960, il participe à la création de Hara-Kiri fondé par Cavanna, Georges Bernier (Professeur Choron) et Fred (Fred Othon Aristidès) , le mensuel Hara-Kiri qui deviendra l'un des fleurons de la culture underground des années 1970. En 1966, il entre au journal Pilote où il collabore avec quantité d'auteurs de talent : Gotlib, Alexis, Mézières, Mandryka, etc. En mai 68, il dessine dans Action, avec Siné et Wolinski. Après l'interdiction d'Hara-Kiri Hebdo en 1970, en raison de l'annonce irrespectueuse du décès du général de Gaulle (le fameux : Bal tragique à Colombey : un mort), il collabore naturellement dès le premier numéro à Charlie Hebdo qui lui succède. Tout au long de sa carrière, Reiser a également publié dans La Gueule ouverte (il s'intéresse de très près à l'écologie, particulièrement à l'énergie solaire), BD, Charlie Mensuel, Métal hurlant, L'Écho des savanes.
Son œuvre est considérable. On retiendra ses personnages : Gros Dégueulasse, Jeanine... Ses dessins ont été rassemblés dans de nombreux recueils : Ils sont moches, La Famille Oboulot aux vacances, Les Oreilles rouges, La Vie au grand air, Vive les femmes, La Vie des bêtes etc. La série des Sales Blagues publiée dans L'Écho des Savanes, poursuivie par Vuillemin, continue d'attirer un grand nombre de lecteurs.
Parmi les principales caractéristiques de son style, on peut retenir :
Son habitude de parler des gens ordinaires, de leur vie de tous les jours. Il a très rarement dessiné les hommes politiques de son époque, alors qu'il travaille pour un hebdomadaire satirique.
La simplicité de son dessin. Reiser va toujours à l'essentiel. Son but : faire rire.
Son humour, très cru pour l'époque, et souvent d'un mauvais goût assumé.
« Il est allé au cimetière à pied » (il est enterré au cimetière du Montparnasse), pour reprendre le titre du numéro spécial d'Hara-Kiri à sa mort qui reprenait un de ses dessins, réalisé initialement pour Franco. Lors de son enterrement, l'équipe d'Hara-Kiri avait déposé une gerbe sur laquelle on pouvait lire : « De la part de Hara Kiri, en vente partout ».
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