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Bons baisers d'Urzine



Description ajoutée par njfok 2012-11-18T13:04:14+01:00

Résumé

Des touristes déroutés, des « Zanchois » déroutants, des chasseurs mythomanes, un « capitaine » d'hypermarché touché-coulé à vitesse grand V, une foule de naufrageurs sans pitié, une comtesse hystérique qui ne délire qu'en alexandrins, des kidnappeurs en herbe, des volatiles qui se volatilisent, un peintre figuratif psychopathe sur le point d'atomiser la Joconde, une association de malfaiteurs à vocation caritative, un bouilleur de cru en pleine ébullition, un futur gendre adepte du transformisme, un détective privé de complexes qui se fait blouser « à l'américaine », des « barjes qu'ont pas inventé la poudre » mais qui savent la faire parler, une blonde incendiaire qui, elle, y met le feu sans le savoir… Mais diantre ! me direz-vous, où peut-on visiter pareille galerie de portraits aussi délicieusement frappadingues …

***

À Urzine, bien sûr, la cité aux mille sourires ! Comment … Vous ne connaissez pas … Qu'attendez-vous, que diable, suivez le guide !

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par misssbrown 2018-06-11T16:17:52+02:00

À une soixantaine de kilomètres seulement de la cité urzinoise tant espérée, Jérôme Stru.dell avait dû quitter l’autoroute du Sud, à la sortie de Roquemouille très exactem2ent, s’engager sur la route nationale qui, seule, faisait la jonction avec Urzine, et s’engouffrer dans ce véritable entonnoir géographique que sont les gorges de la Gourance et qui constituent le passage obligé pour ranchir la haute chaîne de Maldonne… Ce, bien entendu, à l’instar de quelques milliers d’autres émigrants tout aussi prévoyants… Et le propre d’un entonnoir, qu’il soit géographique ou non, étant justement de concentrer en son excavation conique les éléments qui s’y déversent, le flot des véhicules, relativement fluide jusqu’alors, s’intensifia dangereusement, se densifia à l’extrême et finit par se solidifier définitivement, créant ainsi ce que les spécialistes appellent « un embouteillage monstre

» et que Jérôme Stru.dell préfère lui qualifier de « vacherie de bouchon à la con » (sic)…

Bref, quel que soit le substantif que l’on accorde à ce phénomène si caractéristique des grandes migrations estivales, nos malheureux itinérants se retrouvèrent bel et bien au coeur même de cette éprouvante perturbation…

Et c’est ainsi que depuis une bonne trentaine de minutes déjà, la folle cavalcade des 170 chevaux de la Béluga GSX Sport s’était transformée en laborieuse procession de vieilles carnes souffreteuses… Inutile de préciser que cette brutale décélération avait fortement entamé le moral de Jérôme Stru.dell et que la noire morosité qui montait inexorablement en lui menaçait gravement, comme nous l’allons voir, la paix monacale qui régnait auparavant dans l’habitacle climatisé :

— Ha! Bon sang de bon sang ! Mais c’est pas vrai, ça!… Non mais regarde moi ce tas de mollusques ! Sont tous plus abrutis les uns que les autres !… Et lui, là devant, qu’est-ce qu’il attend pour avancer ? … Ho! Le Suisse ! Tu te réveilles ou tu veux que je te rentre dans le…

— Jérôme ! Attention à ce que tu vas dire ! Pas de grossièretés, s’il te plaît ! Et puis n’oublie pas que si tu emboutis notre prédécesseur, tu risques de déclencher ton cher airbag !

— Marion, c’est pas le moment de faire de l’esprit, je t’en prie ! Si toi aussi tu te ligues contre moi, je vous abandonne ici et je continue à pied, moi…Compris ?

— Oui mon minou… Compris.

— … Et puis, dis à tes gosses d’arrêter d’écarteler cet idiot de chien ! Il perd suffisamment de poils comme ça !

— Calme-toi, je t’en prie ; rien ne sert de s’énerver de la sorte… Après tout, il y avait fort à parier que l’on rencontrerait ce genre d’embouteillages… Sur la route des vacances, début juillet, c’était à prévoir, non ? C’est même ce que l’on appelle ordinairement un cliché ; et puis nous avons tout le temps, nous ne sommes pas pressés, n’est-il pas ?

— NON, Marion, il n’est pas ! Et ma moyenne, hein ? Qu’est-ce que tu en fais de ma moyenne?…

Tu ne te rends pas compte, toi… J’étais en passe de réaliser l’exploit, tu entends?… Faire mieux que tous ces vantards de l’agence ! Mieux que Plantier, même! Lui qui se prend toujours pour un pilote de formule un, je lui en aurais mis plein la vue, à ce fumier !

— Jérôme ! Surveille ton langage!… Pense aux enfants !

— Oui, eh bien justement ! Qu’ils nous foutent un peu la paix, les enfants ! S’ils continuent de gesticuler de la sorte, je remets Kléber dans le coffre ! C’est pigé, vous deux ?

Le regard maussade du chien-cobaye s’alluma furtivement d’une brève lueur d’espoir ; mais Robertpierre et Marianne, d’un petit clin d’oeil complice, décidèrent d’un cessez-le-feu temporaire afin d’éviter une aussi lourde perte. On reprendrait les festivités un peu plus tard, lorsque la tension serait retombée…

Mais retomberait-elle seulement de sitôt ?

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