What's the opposite of a bucket list? You know what I mean by a bucket list, right? It's a list of all the things you want to do before you die. Which when you're only a twelve-year-old boy could be quite a long list actually, as you haven't really done ANYTHING yet. But, to tell you the truth, I don't want to do anything much. It's easier and less scary to stay at home in my room on my computer.
So what would you call the opposite of a bucket list? A list of all the things you want to make sure you NEVER. EVER. DO. EVER. All the awful, terrible, horrible, embarrassing, dangerous, scary, dumb things you need to avoid. Like, I know I never want to do anything where you might have to use a parachute. I mean, why would anyone want to throw themselves out of an aeroplane? That's just stupid.

She couldn’t bear to look at Liam’s innocent face on this morning, was frightened of her love for him, of her blood connection to him, and almost certain that she would never see him again. Walking away she heard him speaking the Latin words of Ovid to the cows and she hesitated, recalling a light in a forest window, three modest graves, a field of winter wheat.

As she placed her hand on the door to the house, she could hear the sound of the past, her father’s skis approaching, the lessons Liam had taught her. The frond of a willow branch waved in her memory, her mind briefly greened. Aidan Lanighan danced, his feet drumming a tattoo, a command. She must travel the muddy, wrecked roads, twelve miles to the station at Brighton where nobody knew her, must compose herself so that she would look like an ordinary girl on an ordinary journey.

Asuka : Yuto est un type génial... et intelligent, en plus ! Il aide même les élèves qui se font embêter... Je comprends que tout le monde l'apprécie !
Rumiko : Mouais...
Takahiro : Hein ?!
Rumiko : Et voilà, t'as gagné ! Il est jaloux, maintenant ! Fais gaffe à ce que tu dis !
Takahiro : J'suis pas jaloux !
Rumiko : Au fait, pourquoi vous ne sortez toujours pas ensemble ?
Takahiro : C'est à Asuka qu'il faut demander ça !
Asuka : Mais... Ce n'est pas le moment de penser à ce genre de trucs... Miyuki s'est allongée dans le cercueil pour lever la malédiction... Et puis... Vous voyez comme moi ce qui se passe, non ? Personne d'autre ne peut les distinguer, mais les fissures qui se sont formées pendant la chasse au corps sont présentes dans la réalité ! Miyuki se réveillera dans trois jours... Je me demande si on ne pourrait pas faire quelque chose en attendant...
Rumiko : Quoi, par exemple ?
Takahiro : Asuka... Tu n'es peut-être pas courant, mais on a déjà pas mal cherché !
Yuko : D'après Miyuki, il y a un autre moyen de lever la malédiction... Le souci, c'est qu'elle est la seule à le connaître...
Asuka : Qu'est-ce que tu en penses, Shôta ?
Shôta : Eh ben... Miyuki a promis qu'elle briserait le sort, et je la crois...
Rumiko : Tu vois ? Il ne faut pas te sentir responsable de tout ! C'est hyper important de compter sur les autres, ne l'oublie pas ! Sinon, tu te feras piquer cet abruti par tu-sais-qui !
Takahiro : Hein ?
Rumiko : Déjà qu'elle l'invite tous les jours...
Asuka : Attends une seconde... Cette fameuse tu-sais-qui...
Rumiko : C'est Haruka, bien sûr !!
Takahiro : Arrête ton délire ! Y a pas moyen que je sorte avec elle !
(Chap. 1)

La Rouge-Sang chante sa comptine.
Takuya : Tu entends ?
Asuka : Chut ! Pour l'instant, on ne craint rien ! Si elle était au bout du couloir, elle nous aurait déjà repérés et attaqués... Takuya...
Elle lui montre une salle de classe dans laquelle ils vont se cacher.
Pensées d'Asuka : Elle se rapproche ! J'ai peur... Takahiro était là pour me rassurer pendant la première partie, et hier, c'est Haruka qui a joué ce rôle... Les derniers jours de la première chasse étaient moins éprouvants... Pitié, faîtes qu'elle passe sans nous remarquer...
Ils entendent la Rouge-Sang se mettre à rire.
Pensées d'Asuka : On est repérés !!! C'est foutu...
La Rouge-Sang court dans le couloir et passe devant la porte de la salle dans laquelle ils se sont cachés sans s'arrêter.
Pensées d'Asuka : Hein ?! Ce n'est pas nous qu'elle course ! Elle s'est ruée dans un autre couloir !
Asuka : Takuya !! On fonce jusqu'à l'annexe technique !!
Takuya : Quoi ?!
Ils se mettent à courir.
Pensées d'Asuka : Une fois, Takahiro m'a pris la main parce que je ne courais pas assez vite... Les rôles sont en quelque sorte inversés ici... Maintenant, c'est à moi de guider Takuya !
(Chap. 7)

Asuka observe Takahiro, Rie et Haruka qui discutent.
Pensées d'Asuka : Rien à faire... Je ne peux pas me contenter d'un coup d’œil...
Asuka : T... Takahiro...
Pensées d'Asuka : Aide-moi...
Rie à Takahiro : Regarde, c'est elle ! La fille qui a frappé Haruka !
Takahiro : Hein ?!
Asuka s'enfuit.
Takahiro : Eh !! Attends un peu, toi !!
Haruka : Laisse tomber, elle n'en vaut pas la peine... Allons plutôt nous éclater quelque part !
Asuka est arrivée sur le toit du lycée.
Pensées d'Asuka : C'est trop dur... Il y avait de la colère dans sa voix... Il m'a oubliée, c'est sûr... J'étais tellement contente, quand je l'ai vu dans le couloir... Mais...
Asuka : Takahiro... Tu m'avais promis, alors... Reste avec moi pour toujours...
Elle se penche sur la rambarde.
Pensées d'Asuka : Je sais que plus rien ne sera jamais comme avant et je ne peux pas le supporter...
Takahiro : Tu croyais pouvoir me seme ?
Pensées d'Asuka, surprise : Takahiro ! Qu'est-ce qu'il fait ici ?!
Takahiro : C'est bien toi qui as frappé Haruka ?
Pensées d'Asuka : Non... S'il te plaît... Ne t'approche pas...
Takahiro : Ben alors ? Dis quelque chose !
Pensées d'Asuka : Ce serait trop dur de t'entendre dire que tu ne me connais pas...
Asuka : Je m'excuse, pour Haruka... Alors... Laisse-moi, s'il te plaît...
Pensées d'Asuka : Je ne veux rien savoir...
Takahiro : Sûrement pas ! Si tu crois t'en tirer comme ça...
Il la prend dans ses bras.
Takahiro : Je t'ai cherchée partout... Où est-ce que tu étais passée, Asuka ?
Asuka : T... Takahiro... Tu te souviens de moi ?!
Takahiro : Évidemment ! Comment est-ce que je pourrais t'oublier ?
Asuka : Je ne comprends pas... Les autres ne...
Takahiro : Ouais, je sais... C'est comme si tu avais été effacée de leur mémoire... À tous les coups, ça a un rapport avec cette histoire de suppression ! J'étais encore vivant quand l'annonce a été diffusée... J'avais le bide en charpie et j'étais à deux doigts de claquer mais bon...
Pensées d'Asuka : Alors Takahiro est à ma recherche depuis qu'il s'est réveillé...
Asuka : Je... Je suis tellement heureuse...
Takahiro : Comme si je pouvais t'oublier ! Tu ne m'as toujours pas donné ta réponse je te rappelle !
Asuka : C'est vrai... J'avais promis...
Pensées d'Asuka : Il faut que je lui demande...
Asuka : Takahiro...
Takahiro : Oui ?
Asuka : Je peux te poser une question avant ?
Takahiro : Vas-y...
Asuka : Si jamais je disparaissais encore... Est-ce que tu te lancerais à ma recherche ?
Takahiro : Bien sûr ! Je te promets de te retrouver où que tu sois ! Mais je préfère que tu restes auprès de moi...
Pensées d'Asuka : Merci... Ta parole me suffit...
Asuka : Alors... On est d'accord... Takahiro... Je t'aime !
(Chap. 59)

Asuka apparaît dans la chambre de Miyuki et la prend dans ses bras.
Miyuki : Asuka...
Pensées de Miyuki : Comment est-ce qu'elle est arrivée dans ma chambre ?! C'est bizarre, j'ai l'impression d'être en sécurité !
Miyuki : Pardonne-moi, Asuka... J'avais retrouvé une partie de ton corps mais Takeshi me l'a volée ! Pardon... Je suis désolée !!
Asuka : Ne t'en fais pas pour ça, Miyuki... Cherche mon corps...
Miyuki : Asuka...
Asuka disparaît et le téléphone de Miyuki sonne.
Miyuki : Mais... Où est-ce qu'elle est passée ? Hein ?!
Message de Takahiro : "Tu es chez toi ? Ne bouge pas, j'arrive."
Miyuki : Quoi ? Maintenant ?
Pensées de Miyuki : Asuka m'a dit de ne pas m'en faire... Mais à propos de quoi ? Du morceau de corps ? Takahiro l'aime énormément, ça crève les yeux... Il est sûrement inquiet à l'idée de la perdre...
Le téléphone de Miyuki sonne à nouveau.
Message de Takahiro : "Je suis devant chez toi."
Pensées de Miyuki : Tout ce que je peux faire, c'est m'excuser...
Elle ouvre la porte et se retrouve nez-à-nez avec Rumiko.
Rumiko : Miyuki !
Miyuki, qui tombe à la renverse : Aaah !! Rumiko ?!
Rumiko à Shôta : Tu vois ? Elle va très bien ! C'était pas la peine de faire tout ce cirque !
Shôta : Ben quoi ?! J'ai bien le droit de m'inquiéter, non ?!
Miyuki : Shôta ?
Takahiro : Tu n'as pas pu mettre le morceau de corps dans le cercueil, c'est ça ? Raconte-nous exactement ce qui s'est passé...
Miyuki : D'accord...
Quelques minutes plus tard...
Takahiro : Bon sang, j'y crois pas !! Ce soir, avant de faire quoi que ce soit, je vais éclater ce crevard de Takeshi !!
Rumiko : Calme-toi un peu...
Miyuki : Pardon... C'est moi qui l'ai mis en colère...
Rumiko : Non mais tu déconnes ?! Comme si c'était de ta faute !!
Shôta : C'est lui qui t'a agressée... Il va le payer !!
Rumiko : Pff... Tu crois que tu lui fais peur, avec ta force de mouche ?
Shôta : Je sais bien que je n'ai aucune chance...
Rumiko : Et tu le reconnais, en plus ? T'es trop nul, sérieux !
Shôta : Quoi ?!
Takahiro : Pas la peine de s'inquiéter... C'est Asuka qui l'a dit, non ? On peut avoir confiance en elle !
Miyuki, les larmes aux yeux : Takahiro...
Rumiko : Ouah ! Regardez qui nous fait son numéro de chevalier servant...
Takahiro : Lâche-moi un peu !
Rumiko : Tu étais au courant, Miyuki ? Il obéit à Asuka, et à elle seule... Ben ? Ça ne va pas ?
Miyuki, qui pleure : Je suis tellement soulagée... J'étais sûre que vous étiez fâchés contre moi et que vous alliez me laisser tomber !
Rumiko : Pourquoi ? C'est les deux autres qui font n'importe quoi !
Shôta : Tu nous prends pour qui ?! Comme si on allait t'en vouloir pour un truc pareil !
(Chap. 7)

Rumiko à Miyuki : Si tu voyais ta tête ! T'es amoureuse de Takahiro, pas vrai ?
Miyuki : Hein ?!
Shôta : Sérieux ?!
Miyuki : M... Mais non ! C'est juste que c'est le premier ami que je me suis fait au lycée, à part Asuka ! Vous n'avez qu'à jeter un coup d’œil à mes contacts... À part ma famille, j'ai très peu de... Ah zut c'est vrai !
Rumiko : Qu'est-ce qu'il y a ?
Miyuki : Ton numéro a disparu de mon répertoire puisque tu me l'as donné hier...
Rumiko : Quoi ?! Passe-moi ça !!
Elle prend le téléphone de Miyuki.
Rumiko : Voilà, c'est enregistré !
Shôta : Je vais aussi te donner le mien !
Miyuki : Mais ils vont s'effacer...
Rumiko : Pas grave ! On est dans la même galère, maintenant... Il faut se serrer les coudes !
Miyuki : Si tu le dis...
Shôta : De toute façon, il vaut mieux qu'on reste joignables, ne serait-ce que pour la journée... Et si nos numéros disparaissent encore, on te les donnera à nouveau !
Miyuki : Bon... D'accord !
(Chap. 3)

Asuka apparaît devant Miyuki.
Miyuki : A... Asuka ?
Asuka : Pardon, Miyuki...
Miyuki : Euh...
Asuka : Cherch...
Takahiro : Arrête ton délire, Asuka !!
Il la prend dans ses bras.
Takahiro : Je t'avais promis de te retrouver où que tu sois !! Tu n'as qu'à me le demander à moi... Je te promets de m'en occuper !!
Pensées de Miyuki : Qu'est-ce qu'il raconte ?
Asuka : Pardon... Takahiro... Miyuki... Cherchez mon corps...
(Chap. 1)

Asuka apparaît près de ses amis en pleurant.
Asuka : Pardon, les amis... Cherchez mon corps...
Takahiro, qui la prend dans ses bras, les larmes aux yeux : Idiote... C'est à cette heure exacte que tu t'es volatilisée, l'autre jour !!
Rumiko : Takahiro...
Pensées de Miyuki : Asuka a de la chance... Elle a Takahiro, qui essaie de la sauver à tout prix... Mais on ne peut pas en dire autant pour Yuko...
(Chap. 15)

Miyuki à Yuko : Si tu veux qu'on t'aide, tu devras fouiller le lycée avec nous... Sinon, on n'en verra jamais la fin !!
Yuko : Ah bon ? Il faut que je participe aussi ?
Rumiko : Évidemment, crétine !!
Miyuki : Calme-toi, Rumiko...
Après quelques minutes de recherches...
Yuko : Je suis vannée, moi... On peut se reposer deux secondes ?
Rumiko : Je vais la tuer...
Yuko : J'ai vraiment envie d'en finir... J'en ai marre de revivre le même jour !
Rumiko : Ben alors, t'as qu'à nous aider !!
Yuko : Je veux pas toucher à des bouts de cadavre, c'est trop dégueu...
Rumiko : Reste donc ici toute seule !
Miyuki : Moins fort, vous deux !
(Chap. 13)

Miyuki reçoit un message sur son téléphone.
Rumiko : Un message ?! C'est qui, c'est qui ?!
Miyuki : Euh... Ma sœur... Quoi ? Elle m'en a envoyé quatre ?! "On se retrouve à la gare après les cours !" À 16 heures, ça va ?" "Réponds-moi !" "Allô ?". J'avais pas remarqué !
Rumiko : Vous avez prévu d'aller quelque part ?
Miyuki : Oui, elle veut qu'on fasse du shopping ensemble...
Rumiko : Ah ouais ? J'aimerais bien voir à quoi elle ressemble !
Pensées de Shôta : Moi aussi...
Rumiko : Passe-moi ton portable !
Elle rédige un message.
Rumiko : "Je viendrai avec Rumiko, une copine à moi ! Elle est jolie, mince, mignonne, sexy, sympa et hyper populaire !" Voilà, c'est parfait !
Yuko, qui attrape le téléphone : Je m'occupe de la touche finale...
Miyuki : Mais...
Rumiko : Hein ?!
Yuko : Hop, c'est envoyé !
Rumiko : Qu'est-ce que tu as écrit ?!
Elle prend le téléphone et lit le message à voix haute.
Rumiko : "Plate comme une limande et plus pucelle que Jeanne d'Arc" ?! Ça va pas, la tête ?! T'as envoyé ça ?!
Yuko : Et alors ? C'est la vérité !
Miyuki : Mafuyu dit que tu as l'air marrante et qu'elle a hâte de te rencontrer... Elle a compris que le message ne venait pas de moi...
Rumiko : Envoie-lui un démenti !!!
(Chap. 27)

Miyuki : Il y a peut-être un moyen de lever le mauvais sort une bonne fois pour toutes...
Rumiko : Tu crois ? Mais comment ?
Miyuki : Ça, je n'en sais encore rien... Ce qui est sûr, c'est que ce cauchemar continuera, pour nous ou pour d'autres ! Alors s'il y a un espoir d'y mettre définitivement un terme...
Shôta : Je n'y avais jamais pensé... Le seul à pouvoir nous indiquer la marche à suivre...
Takahiro : C'est M. Yashiro, pas vrai ? Ça tombe bien, il faut qu'on aille se planquer chez lui !
Yuko : Eh, Miyuki ! C'est qui, ce M. Yashiro ?
Miyuki : Un prof qui a participé à une chasse au corps...
Yuko : Ah ouais ?! Et dis moi... Est-ce qu'il est beau mec ?
Miyuki : Hein ?
Ils rejoignent M. Yashiro.
Yuko : Euh... Ça va pas le faire... Il est trop moche ! Je vous attends dehors, vous me raconterez...
M. Yashiro : Qui est cette fille ?! Ce n'est pas une façon de s'adresser à un professeur !!
Takahiro à Rumiko : Elle a réagi comme toi...
Rumiko, énervée : Hein ?!
(Chap. 18)

Asuka se réveille et découvre tous ses amis penchés au-dessus d'elle.
Asuka : Gh... Hein ? Vous êtes tous là ? Euh... C'est un peu la hon...
Takahiro la prend aussitôt dans ses bras.
Asuka : T... Takahiro ?! Arrête, les autres nous regardent...
Takahiro a les larmes aux yeux.
Asuka : Takahiro...
Rumiko : A... Asuka... Je suis sincèrement désolée de t'avoir frappée...
Asuka : Rumiko... Tu n'y pouvais rien ! Tu ne te souvenais pas de moi... C'est déjà oublié !
Pensées de Miyuki : Elle est vraiment gentille...
Takeshi : Ça y est, vous avez fini ? Sors de là !
Asuka : Takeshi, Yuko ! Merci à tous les deux ! Merci à tous du fond du cœur... M. Yashiro a dû vous prévenir que quelqu'un devait entrer dans le cercueil alors je vais y retourner !
Shôta : Justement, en parlant de ça...
Asuka : Lever la malédiction ?
Shôta : Oui... Mais comme je viens de te l'expliquer, le monde risque d'en subir les conséquences...
Miyuki : Le temps presse, il faut te décider...
Shôta : Nous, on a tous voté pour tenter le coup...
Rumiko : Sauf Takahiro, qui voulait attendre de connaître ton avis... En tout cas, je ne veux pas que tu retournes dans le cercueil !
Asuka : Très bien... Je suis d'accord !!
Miyuki : Vraiment ? Tu y as bien réfléchi ?
Asuka : Oui, ça ne peut plus continuer comme ça ! Peu importe ce qui doit arriver, je sais que Takahiro me retrouvera touours !
Takahiro : Ben ouais ! Évidemment !
Takeshi : Vous me filez la gerbe, sérieux ! On se passera de vos déclarations à deux balles !! On doit en finir rapidement !
(Chap. 36)

Miyuki : J'ai beaucoup réfléchi à ce que pouvait ressentir Asuka... Le fait qu'elle s'excuse à chaque fois qu'elle vient nous demander de chercher son corps... Pour moi, ce n'est pas anodin !
Rumiko : Comment ça ?
Miyuki : Ce n'est pas uniquement parce qu'elle nous oblige à revivre la même journée en boucle... C'est aussi parce qu'elle fait vivre ce cauchemar une nouvelle fois à certains d'entre nous et qu'elle nous apporte de la souffrance ainsi que du chagrin...
Yuko : Ce ne sont pas de simples excuses qui suffiront à nous faire oublier cet enfer !
Miyuki : Évidemment, sauf qu'elle est bien obligée de demander à quelqu'un de chercher son corps... Takahiro l'a dit... Il s'est passé beaucoup de choses pendant la partie précédente et en fin de compte, ils se sont tous serré les coudes pour la terminer... Avant, j'étais invisible aux yeux des autres, mais Asuka, elle, a tout de suite voulu devenir mon amie, et elle a dû remarquer que Takeshi était capable de se montrer prévenant... Avec Yuko, par exemple... Elle voulait peut-être voir Takahiro et Takeshi s'entraider sans espérer pour autant qu'ils finissent par s'entendre, bien qu'ils aient certains points communs... Et puis, elle a choisi Rumiko et Shôta parce qu'elle les savait capable d'épauler Takahiro... Bref, je comprends pourquoi c'est à nous qu'elle s'est adressée... Enfin, c'est ce que j'imagine...
Pensées de Miyuki : Moi, ça m'a surtout permis de me faire de très bons amis...
Rumiko : Asuka est très observatrice, mais elle n'a jamais capté que Takahiro la kiffait... Tu es un peu comme elle, d'ailleurs !
Miyuki : Hein ?
Yuko : C'est vrai, ça ! Par contre, on te voit venir à des kilomètres ! J'ai tout de suite compris que tu avais des doutes sur moi... Je savais que tu finirais par piger que je prévenais Takeshi et qu'on avait planqué un morceau de corps... Si tu ne gardes pas une part de mystère, tu ne choperas jamais de mecs, comme Rumiko !
Rumiko : Dis donc, espèce de...
(Chap. 35)

Mafuyu : Cette tenue t'irait super bien !
Miyuki : Euh... Je n'ai besoin de rien...
Mafuyu : Mais si ! Tu n'as que des survêts pourris !
Miyuki : Et alors ?? Dis, tu as des trucs à acheter, Rumiko ?
Rumiko : Non, je t'ai juste accompagnée pour rencontrer Mafuyu...
Mafuyu : Moi, j'ai déjà trouvé les chaussures qu'il me fallait...
Rumiko : Bon, du coup... On a le temps de relooker Miyuki de la tête aux pieds ! Allez, à poil !
Miyuki : Hein ?!
Mafuyu : Super ! Tu es vraiment trop cool, Rumiko ! Qu'est-ce que tu en penses ?
Rumiko : C'est pas mal... Mais il faudrait déjà commencer par le maquillage ! Tu n'en mets jamais !
Miyuki : Non, pas besoin...
Rumiko : Laisse-nous gérer ! Hmm... Il faudrait aussi arranger tes cheveux !
Miyuki : Attendez... Vous voulez que j'essaie ça ?!
Mafuyu : Et voilà !
Rumiko : Ouais, ça le fait !
Mafuyu : Tu es super mignonne ! Ça te change ! Regarde-toi dans le miroir...
Miyuki : Mais je...
Pensées de Miyuki en se regardant dans le miroir : Effectivement...
Rumiko la prend en photo.
Rumiko : Ton petit air gêné est trop craquant ! Et hop, c'est envoyé...
Miyuki : Hein ?! À qui ?!
Mafuyu : Envoie-la-moi aussi !
Rumiko : Ah ! Il a déjà répondu ! "Trop jolie !!!"
Miyuki : Qui c'est ?!
Rumiko : Quelqu'un qui t'aime beaucoup ! Je te laisse deviner...
Shôta, qui regarde la photo que Rumiko lui a envoyé en rougissant : J'adore...
(Chap. 28)

Tsubaki : En y réfléchissant bien, je ne suis pas si différente d'Akira... C'est lui qui a proposé de supprimer le père de Shin et c'est moi qui ai commis le meurtre... Tu comprends ? C'est ce jour-là qu'on est devenus impurs, lui et moi... Pour Akira et moi, c'était peut-être une façon de se consoler mutuellement... Lui et moi, on savait qu'on était devenus impurs...
Ryû : C'est débile !
Tsubaki : Hein ?
Ryû : Si Akira et toi êtes impurs, comme tu dis... Alors, on l'est aussi, Haruka, Shin et moi ! À quoi ça sert de vouloir te mettre à l'écart du groupe ?! On doit se serrer les coudes !
Tsubaki : Hi hi !
Ryû : Pourquoi est-ce que tu te marres ?
Tsubaki : Tu es vraiment trop gentil...
Ryû : Arrête de te foutre de moi...
Tsubaki, les larmes aux yeux : Tu auras beau le nier, moi, je sais que tu es quelqu'un de génial... Excuse-moi, c'est la tension qui se relâche... Mais au moins, j'ai pu te parler à cœur ouvert...
Ryû : Arrête ! Tu sais que tu peux te confier à moi quand tu veux parce que... on est amis !

(Chap. 54)

Le garçon essaya de troquer de menus objets contre des vêtements, de la nourriture ; mais on le repoussa. Un groupe d'hommes se forma, qui criaient des insultes et montraient le poing.
- Tu ne connais donc pas le dicton ? grogna l'un d'eux. Si tu as faim, mange ton chien !
- Je propose que nous ne nous attardions pas ici, gémit le chien bleu. Ces gens ont des goûts culinaires détestables.

Nobuaki et Chiemi, Kentarô et Natsuko, Kenta et Mitsuki, Naoya et Ria... Je voudrais transmettre tant de messages à tant de monde... Je ne sais pas par où commencer.

Je m'imaginai une scène.
Kentarô et Natsuko se tiennent la main amoureusement et marchent côte à côte. Chiemi les appelle :
- Où vas-tu, Natsuko ?
- C'est un secret, je ne te le dirai pas ! Et toi, Chiemi, où allez-vous avec Nobuaki ?
- Puisque tu me fais des cachotteries, je ne te dirai rien non plus !
Chiemi tient la main de Nobuaki, qui lance, tout sourire :
- Comment te sens-tu pour le tournoi de basket, Kentarô ? Nous, on est mal barrés : la classe est pleine de gros boulets comme Naoya !
- C'est sûr qu'on est meilleurs que Naoya ! Mais vous devriez vous en sortir... Vous avez Kenta ! Il fera tout pour gagner, même s'il doit frapper son adversaire ! Quitte à prendre un carton rouge !
- Du Kenta tout craché, oui ! Je le vois bien crier : "Non, je ne perdrai paaas !"
Natsuko adresse un sourire plein de tendresse à sa sœur et dit :
- Chiemi, ta main... dans la main de Nobuaki, ne la desserre plus jamais !
- Promis ! Pareil pour toi, Natsuko.
- Promis ! Au fait, vous ne voudriez pas vous joindre à nous ?
- Pour aller où ?
Pour aller...

Imaginons un passant qui court à toute allure dans la rue. Court-il parce qu'il est en retard ou parce qu'il risque de l'être ? À moins que l'un de ses proches soit très malade, et qu'il soit en train de se ruer vers l'hôpital ? Ou peut-être participe-t-il au jeu du roi, et un ordre le contraint à courir à travers la ville ?

- Ryôta, je suis désolée... J'ai mal choisi mon moment... (Himiko, fiévreuse et blessée au bras)
- Non, ne dis pas ça... Malgré ta fièvre, tu as tout fait pour tenter de me retrouver, n'est-ce pas ? Profites-en pour te reposer un peu. Si tu as besoin de quoi que ce soit, dis-le-moi et je m'en occuperai. (Ryôta)
- Oui, d'accord. (Himiko)
"Ce que je suis contente de retrouver le gentil Ryôta, celui d'avant..." (pensées d'Himiko)
- Hé, l'esclave ! Elle arrive, cette eau ?! (Ryôta)
- Oui, tout de suite, je m'en occupe. Elle est encore bouillante, je la fais refroidir. (Uesugi)
- On va pouvoir nettoyer ta plaie avec de l'eau propre... Et ensuite te mettre un nouveau bandage. (Ryôta à Himiko)
- Merci... Dis, tu sais ce qu'on va devenir si on ne remporte pas la partie... (Himiko)
- À la fin du temps réglementaire, nous perdrons toutes nos chances d'être un jour secourus. (Ryôta)
- Ouah, ça craint un max. (Uesugi)
- Moi, ça me va comme ça. J'en ai marre de toutes ces tueries... J'ai peur, j'ai mal... Si tous les survivants cessaient de se battre et se mettaient à s'entraider, peut-être que nous pourrions tous continuer de vivre même sur cette île, non ? (Himiko)
- C'est impossible ! Pense un peu à tous ces lézards bouffeurs d'hommes, et... (Uesugi)
- Tais-toi, esclave... (Himiko)
- D'accord. (Uesugi)
- Hein, Ryôta... Retirons-nous de la partie ! Nous vivrons sur cette île... (Himiko)
"Ensemble..." (pensées d'Himiko)
- Hors de question que je renonce à un jeu que je peux encore gagner. Et si je perds, tant pis, ce sera pas la fin. Des BIM, on en a encore un paquet, regarde. Je me charge de mettre au point une stratégie, et crois-moi, on a encore largement le temps de l'emporter. Un jeu... C'est fait pour être gagné. (Ryôta)
- Ryôta... Un instant, tu es gentil... Et puis celui d'après tu deviens une vraie brute... Comment peux-tu dire des choses aussi folles ? (Himiko)
- Il n'y a rien de fou là-dedans. Je me bats pour protéger mes amis et gagner. Comme d'habitude, non ? (Ryôta)
"Comme d'habitude ?" (pensées d'Himiko)
- Les gars de Tyrannos Japan ont décidé de poursuivre le championnat de BTOOOM! sur cette île. Cette fois-ci, la prochaine... Et encore la prochaine... À chaque fois il s'agira pour eux d'éliminer les survivants. Si on se bat pas, nos chances de survie sont nulles. (Ryôta)
"Ryôta... Il se protège en tentant de se persuader que la réalité n'est qu'un jeu. Sans ça, c'est trop difficile, trop pénible, et il craint de ne réussir à sauver ce qu'il lui reste d'humain. Il est pratiquement... sur le point de s'effondrer." (pensées d'Himiko)
(Chap. 87)

- Ils veulent me prendre en sandwich ? Je ne dois pas les laisser me piéger ici ! À un contre un, j'aurais toutes mes chances mais là... Je dois coûte que coûte faire évoluer la situation. (Ryôta)
- Tu n'es pas assez rapide ! (Xaviera)
- Le drone, il... Il tente de me bloquer la route ! (Ryôta)
- OK... Je vois où veut en venir ce drone. Il a l'intention de faire équipe avec moi pour écraser Ryôta. Pourquoi pas, ça a l'air intéressant. De toute façon, moi je compte bien me les farcir tous les deux. J'ai besoin de ces médicaments pour secourir Heitaro et quitter l'île avec lui ! Si et seulement si je l'emporte ici... Mon souhait se réalisera ! (Kôsuke)
(Chap. 91)

Le grand matsuri d'Asakusa :
Le Sanga matsuri d'Asakusa est une des fêtes les plus populaires de Tokyo. À l'origine, les matsuri se tenaient au moment des semences et des récoltes afin d'apaiser les divinités. Aujourd'hui, chaque ville, chaque quartier a son matsuri. Celui d'Asakusa se caractérise par une immense procession qui part du sanctuaire shintoïste Sanja-sama (sanctuaire des Trois Gardiens) et rassemble près de deux millions de visiteurs.
Lors du matsuri d'Asakusa, près d'une centaine de mikoshi suivent toute la procession. Ces minisanctuaires portatifs sur lesquels sont installés les dieux peuvent peser jusqu'à une tonne, nécessitant des équipes entières d'hommes pour les porter.
Au sein de la procession, chaque quartier se distingue par son costume traditionnel, composé notamment d'une tunique (happi) et d'un bandeau qui ceint le front.
Une des fonctions du matsuri est de rassembler les hommes autour d'une fête animée et joyeuse pour que se recrée les solidarités de quartier et de village. La procession est ainsi jalonnée de nombreux stands de brochettes et autres en-cas. On boit régulièrement du saké (alcool de riz) à la santé des dieux.

Religions :
Bouddhisme, shintoïsme et culte des ancêtres sont régulièrement pratiqués selon les circonstances.
Le bouddhisme est arrivé au Japon au VIe siècle.
La famille et le culte des ancêtres sont au cœur de la fête du Bon, dédiée aux morts, que l'on célèbre à la mi-août.
Dans les moments importants de leur vie, les Japonais vont au temple pour tirer un vœu et interroger les dieux.

Temple shintoïste :
Le shinto, ou "voie des dieux" est une religion très ancienne, spécifiquement japonaise, qui met l'accent sur le culte de la nature, la pureté et la communion de l'homme avec les dieux.
Avant d'entrer dans l'enceinte du sanctuaire, il est important de se purifier dans les bassins de pierres prévus à cet effet.
La couleur dominante de tous les sanctuaires est le rouge. Le temple principal, le Honden, abrite les dieux. Le sanctuaire est administré par des prêtes (Kannushi).
Il existe de nombreuses cérémonies shintoïstes. Elles sont parfois liées à la famille comme la cérémonie du prénom de l'enfant, la présentation des enfants au sanctuaire ou les mariages. Mais, il existe aussi des fêtes communautaires, comme les matsuri, et bien d'autres fêtes, comme celle du nouvel an, où l'on fait un pèlerinage traditionnel au sanctuaire.
Les miko, jeunes femmes au service du sanctuaire, vendent des amulettes, des portes-bonheur et des planchettes de prière.
L'entrée des sanctuaires shintoïstes est marquée par le torii, portique rouge dont le nom signifie "perchoir aux oiseaux", car on y plaçait jadis des coqs, en l'honneur d'Amaterasu, déesse du Soleil.

Trop kawaï !
Mercredi 10 mai

J'ai douze ans ! Maman a préparé un délicieux gâteau au thé vert que l'on a badigeonné de sauce au haricot rouge. Mamie m'a envoyé un livre sur les origamis et un petit daruma (petit bouddha aux yeux décolorés. On peint un œil en noir en faisant un vœu. Lorsqu'il se réalise, on peint le deuxième.) On a dégusté le gâteau toutes les deux car papa n'était pas encore rentré et Takao suivait ses cours du soir. J'en ai profité pour interroger maman sur son enfance et lui demander pourquoi elle avait tenu à travailler alors que papa gagne bien sa vie. "Tu sais, m'a-t-elle dit, aujourd'hui, beaucoup de femmes préfèrent travailler. Mais, l'important, a-t-elle ajouté, ce n'est pas tant de travailler que d'aimer ce que l'on fait. À toi de bien réviser pour pouvoir choisir plus tard. Moi, quand j'avais ton âge, j'aimais tellement les livres que je voulais absolument être bibliothécaire ou libraire." Je n'ai pas osé lui dire que mon rêve était d'être écrivain. En fait, cela change tout le temps dans ma tête, mais écrivain, tout de même, cela revient souvent.
Quand Takao est arrivé, on était encore en train de discuter et j'ai été toute surprise qu'il ait lâché une seconde ses mangas pour penser à mon anniversaire. Il m'a offert des petits autocollants trop kawaï (mignon) à coller sur mon portable. Maman lui a proposé un morceau de gâteau et il est resté un petit moment avec nous. J'en ai profité pour le taquiner sur sa nouvelle coupe de cheveux. Il a rougi en disant que le coiffeur l'avait encouragé à se faire des mèches blondes. Puis, il a filé dans sa chambre en prétextant avoir encore beaucoup de révisions. Avant de me coucher, j'ai soigneusement rangé mes cadeaux puis j'ai fait un vœu secret en gratifiant mon daruma d'un premier œil noir.

Fêtes des filles :
Le 2 mars, troisième jour du troisième mois, c'est la fête des filles (hinamatsuri), aussi appelée fête des Poupées. Ce jour-là, on célèbre aussi les fleurs de pêchers, gage d'un mariage heureux.
On dispose des poupées sur un présentoir rouge. Elles représentent la cour impériale : l'empereur, l'impératrice, les courtisans, musiciens, dames de cour. Au pied du présentoir, on place des offrandes : gâteaux de riz, thé, saké. Les poupées sont censées préserver les filles des maladies et du mauvais sort.

Fêtes des garçons :
Le 5 mai, cinquième jour du cinquième mois, c'est la fête des garçons devenue par la suite la fête de tous les enfants (kodomono-hi). Les garçons placent casques, armures et sabres de samouraïs sur un présentoir. Certains prennent un bain d'iris ou boivent du saké à l'iris qui les protégera des mauvais esprits. Devant les maisons, on accroche des banderoles en forme de carpes, symboles de chance, courage et persévérance.

L'école :
L'année scolaire démarre au mois d'avril. On entre à l'école à l'âge de six ans et on y reste jusqu'à douze ans.
Les déjeuners sont servis par les élèves directement dans les classes. Ils nettoient ensuite la salle et les couloirs.
Tous les matins, avant de se mettre au travail, on salue son maître. L'uniforme n'est pas obligatoire en primaire, mais il le devient pour tous au collège.