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L’indifférence des professeurs me rongeait. Toutes sortes d’élèves formaient les groupes. Celles qui étaient toujours placées devant, les magnifiques, les magnétiques. Puis, les souffre-douleur. Celles grondées pour leur indiscipline. Les trop grasses, les trop musculeuses, les trop petites. Et moi : ni petite, ni grasse, ni dissipée, ni mauvaise, ni merveilleuse. Juste translucide.
À l’âge de cinq ans, Catherine a perdu son père. Plus encore, c’est sa capacité à nouer des liens et à exprimer ses émotions qu’elle a alors perdue. C’est pourtant là l’essentiel, sans doute, quand on se consacre à la danse. Maintenant qu’elle a vingt ans et qu’elle a quitté le foyer maternel, Catherine tentera non seulement de perfectionner ses grands jetés et ses tours en arabesque, mais surtout de s’affranchir de la peur qui l’étouffe.
Ce roman sur la danse sans satin ni tulle trace une chorégraphie de mots pour révéler le parcours introspectif d’une jeune ballerine qui s’efforce de prendre son élan.
L’ambiance du studio de Matthew Walters était blanche. Quatre danseurs s’y échauffaient. Des jambes étaient allongées sur les barres, emmaillotées dans leurs bas de laine de couleur claire, troués par la répétition des gestes. Des genoux pliaient, des orteils fléchissaient ou pointaient. Des corps étaient couchés à la surface du sol dans le carré de soleil. Les cous, les thorax, les dos s’étiraient toujours un peu plus loin.
Une seconde après, le sourire du professeur vers moi et sa main tendue. Un sourire chaud et doux, comme la paume de sa main pleine, qui serra la mienne, osseuse, froide, sans importance. Je n’aurais jamais pu sourire si naturellement à un inconnu. Il me demanda mon nom et se présenta, « Matthew, bienvenue à la classe », en déposant la main sur sa poitrine. Pourtant robuste, cette main devenait presque menue en comparaison avec son large torse. Sa façon de bouger révélait sa force physique. Sa stature m’avait paru moins imposante dans les films où je l’avais vu danser.
Résumé
L’indifférence des professeurs me rongeait. Toutes sortes d’élèves formaient les groupes. Celles qui étaient toujours placées devant, les magnifiques, les magnétiques. Puis, les souffre-douleur. Celles grondées pour leur indiscipline. Les trop grasses, les trop musculeuses, les trop petites. Et moi : ni petite, ni grasse, ni dissipée, ni mauvaise, ni merveilleuse. Juste translucide.
À l’âge de cinq ans, Catherine a perdu son père. Plus encore, c’est sa capacité à nouer des liens et à exprimer ses émotions qu’elle a alors perdue. C’est pourtant là l’essentiel, sans doute, quand on se consacre à la danse. Maintenant qu’elle a vingt ans et qu’elle a quitté le foyer maternel, Catherine tentera non seulement de perfectionner ses grands jetés et ses tours en arabesque, mais surtout de s’affranchir de la peur qui l’étouffe.
Ce roman sur la danse sans satin ni tulle trace une chorégraphie de mots pour révéler le parcours introspectif d’une jeune ballerine qui s’efforce de prendre son élan.
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