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Toutefois, le spectacle avait de quoi me déconcentrer. Surmonté d'un beau visage aux pommettes si finement ciselées qu'elles en semblaient tranchantes, le corps du vampire était pâle et magnifique, tout en muscles déliés et en lignes élégantes. Habillé ou pas, il était époustouflant, et il en avait parfaitement conscience. Il plongea ses yeux verts incandescents dans les miens avec un regard pénétrant.
Afficher en entier- Tant que tu es avec moi, je m'en sortirais, dis-je en lui caressant le visage. A tes côtés, je peux tout affronter.
- Je serais toujours là, Chaton. Toujours, répondit Bones d'une vois rauque avant de m'embrasser.
- Jamais de mouchoir quand on en a besoin, entendis-je Vlad marmonner malgré les murs qui nous séparaient.
Au bout de plusieurs minutes, je mis fin à notre baiser, tournai la tête vers la maison et parlai à voix haute.
- Si Hitman t'ennuie, il paraît que Dracula 2001 n'est pas mal du tout.
- Petite teigneuse, répondit Vlad d'un ton amusé. Surtout, garde cette attitude jusqu'à ce qu'Apollyon soit vaincu, Catherine.
Je ne pus m'empêcher de sourire en l'entendant insister sur mon vrai prénom, que plus personne n'utilisait.
Afficher en entier« —C'est cette lopette que vous vénériez ? demanda Vlad aux autres goules en articulant à voix haute le dédain que je ressentais. A votre place, je me suiciderais de honte. »
Afficher en entier« —Je suis sincèrement désolée de ce qui s'est passé la dernière fois, mais ce coup-ci, on se tiendra à carreau, déclarai-je à mon tour en adressant mon sourire le plus innocent à Verses.
— Exactement, ajouta Bones en souriant lui aussi jusqu'aux oreilles. Sur mon honneur, mon pote.
—Et sur ta carte de crédit si le moindre truc est abîmé, répliqua Verses avant de pousser un grognement. Bon. Entrez, mais j'espère que je ne le regretterai pas. »
Afficher en entier"What the hell was that?" I gasped.
"Premature inflamulation," he replied. "Happens sometimes. Very embarrassing, I don't like to talk about it."
Afficher en entierCette intrusion soudaine ne provenait pas des clients du centre commercial... je m'étais isolée de leurs conversations avant que nous nous asseyions. Elle venait de ma propre tête. Je me redressai brusquement, comme si j'avais été électrocutée, et portai une main à ma tempe. Oh merde. Ça recommence.
Afficher en entierUne autre pensée se fraya un chemin dans mon esprit. Pourquoi attendre ? La banquette arrière de la voiture est là pour ça...
— En plus de tes capacités de télépathe, ton sang a aussi dû me transmettre une partie de tes mœurs dépravées, dis-je en secouant légèrement la tête.
En temps normal, je n'aurais jamais envisagé de m'envoyer en l'air sur un parking alors que nous avions rendez-vous avec un reporter et que deux amis morts-vivants se trouvaient à moins de dix mètres de là.
Un rire doux cascada le long de mon cou, et la caresse invisible de son aura s'intensifia.
— Tu vas finir par réussir à faire repartir mon cœur !
Afficher en entierMais j'avais enfin compris ce que Bones savait depuis longtemps. La mort finirait par nous séparer, mais elle ne pourrait jamais détruire ce que nous avions. « Je suis à toi à jamais, dans cette vie ou dans la suivante. » Certaines choses pouvaient survivre même à la mort, et l'amour en faisait partie. Même si la mort nous éloignait pendant quelque temps, elle ne pouvait pas nous désunir pour toujours. Rien ne le pourrait.
— Tu ne te débarrasseras jamais de moi non plus, répondis-je avec un rire épaissi par les larmes. De ce côté de la tombe ou de l'autre. Je te hanterai, je te traquerai pour l'éternité s'il le faut, mais nous sommes liés jusqu'à ce que la dernière étoile s'éteigne dans le ciel.
Afficher en entierSans tenir compte de cette nouvelle intervention, je gardai les yeux rivés sur ceux de Bones en percevant le vrombissement régulier de puissance émanant de ses mains. Bones était un tueur, mais quand je le regardais je voyais la personne qui m'avait appris à m'accepter telle que j'étais à une époque où tout le monde m'en dissuadait. L'homme qui m'aimait sans aucune des peurs ou des réserves que j'avais tout d'abord exprimées et qui avaient entravé notre relation. Celui qui avait risqué plusieurs fois sa vie pour moi, pour ma mère, pour mes amis et pour un nombre incalculable d'inconnues. Et tout cela ne s'était déroulé qu'au coûts des dix ans qui venaient de s'écouler. Je ne saurais probablement jamais tout le bien que Bones avait pu faire autour de lui avant qu'il me rencontre, ou au cours des siècles précédant ma naissance.
Tueur, oui, mais ce n'était pas ce qui comptait le plus à mes yeux. J'étais une tueuse moi aussi, mais grâce à lui, j'avais l'espoir de faire en sorte que cela devienne également secondaire, même si c'était réellement nécessaire dans le monde dans lequel j'avais choisi de vivre.
— Tant que tu es avec moi, je m'en sortirai, dis-je en lui caressant le visage. À tes côtés, je peux tout affronter.
— Je serai toujours là, Chaton. Toujours, répondit Bones d'une voix rauque avant de m'embrasser.
— Jamais de mouchoir quand on en a besoin, entendis-je Vlad marmonner malgré les murs qui nous séparaient.
Afficher en entier"I love your hands," he sighed. "You think I look like an angel? Well, Kitten, your hands are my heaven and your eyes are my home."
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