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Mamie et papi nous attendaient dans le salon, bien installés dans leur fauteuil ; ils ne nous avaient laissé que le canapé. A peine nous étions-nous assis que l’interrogatoire a commencé.

Papi : « Vous avez des idées sur votre avenir professionnel ? »

Avec un grognement, j’ai enfoui ma tête dans mes mains. C’était exactement ainsi qu’il avait commencé la conversation avec Justin. Et il n’allait pas s’en tenir là, évidemment.

Cole : « La fac de droit, pour entrer dans la police. »

Mamie : « Oh ! Je l’aime déjà plus que l’autre garçon ! »

Papi : « Bien, très bien. Maintenant, je vous propose de m’aider à finir cette phrase : “Quand une fille dit non, c’est…” »

Cole : « “… exactement ce qu’elle pense.” Je la laisse tranquille. »

Mamie : « Encore une très bonne réponse. Mais voilà une autre phrase à terminer : “Le sexe avant le mariage, c’est…” »

J’aurais mieux fait de me laisser dévorer par les zombies.

Cole : « “… du ressort du couple.” Ce qui se passe entre deux personnes ne regarde qu’elles, et personne d’autre ne doit s’en mêler. Y compris vous, vous m’en excuserez. »

Un long moment, papi et mamie sont restés interdits, mais ils ont fini par accepter cette réponse. Pour ma part, j’avais viré au rouge écrevisse le plus profond (enfin, je suppose). Néanmoins, je trouvais la réponse de Cole extraordinaire.

Papi : « Je suppose que c’est de bonne guerre… Et que pensez-vous de l’alcool au volant ? »

Cole : « Je pense que c’est stupide. Voilà bien une chose dont vous n’avez pas à vous soucier quand je suis avec Ali : je ne bois pas. Et, si cela devait lui arriver à elle, je n’essaierais pas d’en profiter. Je la ramènerais chez vous. Vous avez ma parole : le plus important pour moi, c’est sa sécurité. »

— Moi non plus, je ne bois pas, suis-je intervenue. Et je ne commencerai jamais.

Mamie : « N’est-il pas charmant ? »

Papi : « Si, vraiment. »

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— Allons-y, a-t-il dit.

[...]

Dès que nous nous sommes trouvés à l’abri des oreilles indiscrètes, Cole, la voix pleine d’une colère retenue, a laissé tomber ces mots :

— J’ignore ce que tu me fais chaque matin, mais il faut absolument que tu arrêtes.

J’ai relevé la tête si vivement que j’ai failli attraper un torticolis.

— Pardon ? Ce que je te fais ? Et si on parlait de ce que tu me fais, toi ?

— Ce que je te fais ?

Comme si j’allais déballer mes folles pensées avant d’être certaine des siennes !

— Commence, toi, ai-je ordonné.

[...]Peut-être souhaitait-il que je cesse de parler à ses amis, même quand c’étaient eux qui me coinçaient comme un animal sauvage. Nous avons poursuivi notre chemin, tous deux silencieux à présent. J’aurais voulu attendre qu’il parle le premier, mais j’ai manqué de volonté — et j’ai craqué.

— Sinon… avec qui t’es-tu battu ?

Avec à peine l’ombre d’une hésitation, il a répondu :

— Personne que tu connaisses.

Et ensuite… de nouveau du silence.

D’accord. Il s’était débrouillé pour arranger ce tête-à-tête, m’avait posé deux questions, et à présent il n’avait plus rien à me dire. C’était… un vrai soulagement. Un soulagement, juré. Pas du tout une énorme déception.

Au bout de quelques instants — c’est-à-dire d’une éternité de torture —, nous sommes arrivés devant ma classe, et nous nous sommes arrêtés.

— Merci pour la promenade. Ce serait sympa de refaire ça un de ces jours. Disons… jamais ? ai-je grommelé.

Tant pis pour les réponses à mes questions. Je pouvais vivre sans. J’ai voulu m’éloigner, mais il a tendu un bras et posé la main sur la porte pour me barrer le passage.

— Je suis désolé pour le comportement de Mackenzie, a-t-il repris avec beaucoup moins d’animosité. Elle ne t’ennuiera plus.

C’était déjà un bon point…

— Je n’étais pas inquiète, ai-je répondu sincèrement.

J’ai vu le coin de ses lèvres se relever légèrement, comme s’il luttait pour réprimer un sourire.

— Tu aurais dû. Ça peut être une vraie… une vraie teigne.

Tiens, tiens. Quel qualificatif avait-il été à deux doigts de lui coller ? Avait-il failli la traiter de biiiip (Kat aurait été fière de moi : même intérieurement, j’évitais les gros mots).

— Même pas peur.

Son amorce de sourire s’est agrandie encore.

— Tu t’es déjà bagarrée ?

De sa main libre, il a saisi une boucle de mes cheveux et s’est mis à jouer distraitement avec.

— Parce qu’à te voir, on dirait que tu sors tout droit d’un conte de fées.

— Où je serais la sorcière ? ai-je demandé comme malgré moi.

— Ne fais pas l’idiote. La princesse, évidemment.

Eh là ! J’avais bien envie de prendre cela pour un compliment… Mais sans doute que je me trompais ; il restait quelque chose de dur dans sa voix.

[...]J’ai enroulé mes doigts autour du poignet de Cole pour l’obliger à baisser son bras. Les deux élèves sont passés, mais, pour ma part, je n’ai pas fait mine d’aller m’asseoir à

ma place. J’étais si proche de Cole que je sentais battre son coeur, et je ne pouvais me résoudre à bouger.

J’en suis revenue à la question qu’il m’avait posée.

— Et je me suis déjà battue, oui.

Avec mon père, en entraînement.

Il a incliné la tête et m’a dévisagée de son regard violet intense.

— Une bagarre à coups de poing ? m’a-t-il demandé.

Oh ! oh. J’avais remarqué ses yeux. Maintenant, j’étais bel et bien prise au piège.

— Tu connais d’autres genres de bagarres ? ai-je fait pour détourner son attention.

— Un bon nombre, oui. Alors, tu t’es battue contre qui ?

— Personne que tu connaisses, ai-je répondu en imitant sa réponse.

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- Mon groupe préféré...

- Laisse-moi deviner, l'ai-je coupé. White Zombie ? J'ai vu juste ?

- Red. Mais pas parce que ça me fait penser au rouge du sang des zombies quand on les tue. Et toi alors ? Qu'est ce que tu aimes ? Parce que, franchement, je suis surpris que tu connaisses White Zombie.

- J'aime bien Red, mais j'ai un faible pour Skillet. Je les écoutais beaucoup avec ma soeur. Mais pourquoi est-ce que je ne connaîtrais pas des groupes de métal, d'abord ?

- Parce que tu as l'air d'un ange.

- Ah oui ? Et... tu trouves cela séxy un ange ?

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— Tu es intelligente, belle, et tu n’es pas une pizza.

Heureusement que je n’avais pas de nourriture dans la bouche, sans quoi je l’aurais sans doute expulsée à cet instant. Une pizza ? Ah, d’accord. Elle devait vouloir dire une quiche. Mais, tant pis, j’ai laissé couler. Je commençais à m’habituer à ses tentatives étranges et drôles pour « parler jeune ».

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— Sors de ton corps.

Il m’a fallu quelques secondes pour réagir à ses paroles.

— Quoi, ici et maintenant, juste comme ça ? lui ai-je fait en accompagnant ma question d’un claquement de doigts.

J’ai jeté autour de moi un regard incertain. En serai-je vraiment capable ?

Cole a hoché froidement la tête.

— Ici et maintenant, juste comme ça.

Pendant un long moment je me suis acharnée à essayer. J’ai eu beau jurer et transpirer, rien n’y a fait : mon corps et mon esprit restaient indissolublement connectés.

— Tu l’as déjà fait, m’a rappelé Cole.

— Oui, mais sous la menace des zombies, ai-je reprécisé, à bout de souffle.

— Ah vraiment ? Alors je te propose ça : sors de ton corps ou je t’attrape et je te colle une fessée devant tout le monde.

— Essaie seulement ! ai-je articulé entre deux halètements.

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Une nouvelle fois, j’ai tenté de libérer ma main, et une nouvelle fois sa poigne est restée aussi ferme qu’un étau.

— Essaie seulement de t’échapper maintenant, m’a-t-il soufflé. Tu vas voir.

— Je n’essayais pas de m’échapper, lui ai-je répondu sur le même ton. Je voulais juste avoir une main libre pour te frapper.

Il a fait de son mieux pour réprimer un sourire avant de remarquer :

— Mais tu as une main libre !

— Eh bien, mon envie de te battre a dû me passer avant que je m’en rende compte.

— J’ai bien de la chance.

— Tu ne sais pas à quel point.

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— Salut. C’est bien toi, Alice ?

J’ai cligné des yeux pour dissiper les brumes du souvenir, et j’ai tourné la tête en direction de la porte de la chambre. Une fille d’environ mon âge, plutôt jolie, est entrée dans la pièce. Elle avait des cheveux noirs et raides, de grands yeux noisette encadrés de longs cils noirs, et une peau au bronzage parfait. Elle portait un T-shirt rose à manches longues avec l’inscription « Je suis avec le petit génie » et une flèche qui pointait vers le haut, ainsi qu’une microjupe qui masquait à peine sa taille. En fait, les termes de « bas de maillot de bain » auraient sans doute mieux décrit cette jupe.Inutile de dire qu’en comparaison ma blouse en papier aux manches mal coupées ne ressemblait à rien.

— Je suis Ali, ai-je répondu. C’étaient mes premiers mots depuis ce qui semblait une éternité. Ma gorge était douloureuse, ma voix rauque. Je ne pouvais pas la laisser m’appeler Alice. La dernière personne qui avait utilisé ce prénom était… Ne pas y penser. Je ne laisserais pas cette fille m’appeler comme ça, c’est tout.

— Ali, ai-je répété.

— Cool. Je m’appelle Kathryn, mais tout le monde m’appelle Kat. Oui, comme « cat », en anglais… Et si tu fais la moindre blague au sujet des chats, je me vengerai. Avec mes griffes, a-t-elle ajouté en agitant ses ongles courts dans ma direction. A vrai dire, ça fait un bail que je ne miaule plus.

Pardon ?

— Je présume donc que je ne peux pas t’appeler « Chaton ».

J’ignorais d’où me venait ce soudain accès d’humour. Toute mon énergie devait me servir à me battre contre ce que je ne voulais pas voir en face.

— Mais est-ce que je peux t’appeler « Chien fou » ?

Une amorce de sourire s’est esquissée sur ses lèvres.

— Trop marrant. Cela dit, maintenant, je serai déçue si tu ne m’appelles pas Chien fou.

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— Si jamais tu as besoin qu’on te ramène du lycée, appelle-moi ou envoie-moi un texto, et je m’occuperai de tout.

Pardon ? Le mauvais garçon d’Asher me proposait de me servir de chauffeur, à moi la fille bizarre qui le regardait tout le temps ? Impossible.

— D’accord ? a-t-il insisté. Tu as compris ?

Mais oui, c’était pourtant bien le cas !

— Quelqu’un pouvait me ramener, ai-je expliqué. J’ai seulement décidé de ne pas le lui demander.

Il a braqué sur moi son regard sombre, et un frisson m’a parcourue.

— Vraiment ? C’est tout ce que tu trouves à me dire ?

— Ben oui.

Qu’attendait-il ?

« Ooooh comme c’est gentil, tu es le garçon le plus chevaleresque de l’univers et tu me donnes envie de danser parmi les étoiles ? » Hors de question que je tienne ce genre de propos. Même si, visiblement, je les pensais — ce qui a provoqué en moi une bouffée de honte.

— D’accord. Alors, explique-moi pourquoi tu as choisi de ne pas rentrer en voiture ?

— Je voulais marcher, ai-je répondu, soudain un peu mal à l’aise.

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- Je regrette tellement de n'avoir pas su te protéger, Em. Je t'aime si fort, plus que n'importe qui au monde, et pour toujours. Je ne ne l'ai pas assez dit. Tu rendais heureux les gens autour de toi, et tu aurais mérité toute les soirée pyjama du monde. Et puis, quand tu aurais été plus grande, je t'aurais appris a conduire. Avec un peu de chance, j'aurais été moins mauvaise que maintenant..., ai-je ajouter avec un rire ému. Tu serais sortie avec des garçons et je t'aurais suivies pur m'assurer qu'ils se comportaient bien avec toi...

Spoiler(cliquez pour révéler) - Ooooh, c'est trop mignon !

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- Allez, sois un gentil garçon et fais ce que je veux que tu fasses.

Il a repoussé ses lunettes de soleil et une lueur malicieuse a traversé ses yeux violet.

- Et que veux tu exactement Alimini ?

Alimini ? Beurk. Quel surnom ridicule.

- J'ai dit : donne-moi tes clés.

Vu son comportement, je n'avais aucune raison de me montrer gentille.

- Et si tu m'appelles une autre fois "Alimini", je t'en colle une - c'est le genre de truc qui te branche, à ce qu'on m'a dit.

Soudain, soupçonneux, il répondu du tac au tac :

- Et pourquoi ?

- Parce-que je déteste ça.

- Pas le nom. Les clés.

- Mais enfin ! Pour te poignarder avec, voilà pourquoi ! »

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