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- Il faut fêter ça ! cria l'aubergiste. Et avec ce fichu temps, il nous faut quelque chose de fort, ajouta-t-il en apportant une bouteille pleine d'un liquide violacé et deux verres.

- Sois le bienvenu, mon garçon.

Il leva son verre et le vida d'une traite.

Sennar le regarda d'un air songeur. La dernière fois qu'il était passé à l'auberge, les cheveux de Faraq commençaient seulement à grisonner, et lorsqu'il riait, le réseau de petites rides autour des yeux s'ébauchait à peine. Par les dieux, combien de temps s'était-il écoulé depuis ?

Le jeune homme avala une gorgée, qui suffit à lui arraché la gorge et à le faire tousser.

- Comment ? Ne me dis pas qu'un homme comme toi ne tiens pas le squale ! se moqua Faraq.

-C'est la première fois que j'en bois, se justifia Sennar. Là où je vis, cela n'existe pas.

Le squale était une liqueur très forte. La tradition voulait que, lorsqu'un garçon atteignait l'âge de seize ans, on l'emmène à l'auberge pour fêter son passage à l'âge adulte en le saoulant.

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Nihal et Ido, Ido et Nihal, en face l'un de l'autre.

Nelgar, le surintendant de la base, annonça :

- Les règles sont simples : vous vous envolez sur vos dragons, et vous combattez. Vous ne pouvez utiliser que l'épée. Le gagnant est celui qui désarme ou qui désarçonne l'autre. Il ne reste plus qu'à décider de la mise : qu'est-ce que vous voulez jouer ?

- Un baiser, dit Ido sans hésiter. Si je gagne, Nihal devra donner un baiser à...

Il regarda autour de lui :

- Laïo ! Oui, elle devra donner un baiser à Laïo.

- Parfait, ça me va, fit Nihal. Mais si c'est moi qui gagne, je réquisitionne ta pipe pendant une semaine. Comme ça, tu arrêteras de m'empester avec ton tabac !

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Sa première étape était la Terre de la Mer, où il chercherait quelqu’un qui soit disposé à affronter l’océan avec lui. C’était la Terre qui l’avait vu naître. Il l’avait quittée à huit ans pour suivre Soana, son maître de magie, sur la Terre du Vent. Il y était rarement retourné, car le voyage était long et dangereux. Cela faisait deux ans que Sennar n’était pas rentré chez lui. Mais, maintenant qu’il se trouvait à un nouveau tournant de sa vie, il ressentait un besoin impérieux de revoir sa mère

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— Alors, tu veux bien que je m’absente quelque temps ?

— Pars, va, fais ce que tu veux, soupira le maître dragonnier. De toute façon, je sais bien que tu n’en fais toujours qu’à ta tête. Et c’est juste, non ? Les jeunes ne veulent pas des conseils des vieux, et je commence à avoir un certain âge.

— Mais tu as l’air d’un adolescent ! lança Nihal.

Le gnome lui donna une claque affectueuse :

— Oui, oui, c’est ça. Moque-toi de moi.

La jeune fille sourit : Ido était brusque et grognon, mais il la comprenait mieux que n’importe qui au monde.

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— J’ai beaucoup pensé à toi pendant mon périple, dit Sennar en la regardant.

— Ça ne devait pas être de bons souvenirs…

— Ne dis pas d’idioties. Tu as été mon seul lien avec le monde qui m’attendait au-dessus. Je me suis demandé mille fois où tu étais, comment tu te portais, si tu avais changé. Et puis… Sennar s’interrompit.

— Et puis… ? demanda Nihal.

— Et puis, je suis arrivé ici, et je t’ai vue courir vers moi à perdre haleine. Depuis combien de temps est-ce que nous nous connaissons ? Quatre ans ? Eh bien, en quatre ans, tu ne l’avais jamais fait.

Nihal le regarda, l’air interrogateur.

— En fait, ce que je voudrais te dire, c’est que… je suis fier de toi et de ce que tu es en train de construire

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Il continua à réciter l'enchantement jusqu'à ce que le cercle se mette à tourner sur lui-même, de plus en plus vite. "Nous y somme !"L'un des disques se souleva en l'air. Sa surface se teinta lentement de noir, et en son centre apparut une rune écarlate, flamboyante : deux incisions en forme de croix, et une longue barre verticale qui les traversait.

Sennar se tut. Le disque d'argent retomba sur le sol et les autres se figèrent.

Le magicien resta immobile dans l'obscurité, retenant son souffle. Puis il prit sa tete entre ses mains.

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Quand Sennar arriva sur l’embarcadère le lendemain soir, la femme l’attendait déjà. Elle portait toujours son long manteau.

— Viens, ce n’est pas prudent de rester à découvert, fit-elle.

Sennar la suivit avec un peu d’inquiétude. Il avait l’impression de s’engouffrer dans un traquenard. Ils parcoururent la plage, en restant loin l’un de l’autre. Elle lui ordonna de marcher dans l’eau, et il lui obéit, malgré le froid glacial de la mer en cette saison.

Au bout d’un bon moment, ils atteignirent une petite crique dissimulée entre les écueils. Sennar se rappela qu’enfant il n’avait pas le droit d’y aller. C’était dangereux, disait-on. Ils se faufilèrent péniblement dans une fente de la roche, qui s’élargit bientôt en une grotte éclairée par des chandelles.

— Ici, nous serons tranquilles, annonça la femme.

Sennar regarda autour de lui. La grotte avait l’air habitée. Une planche installée au milieu servait de table. Elle était couverte de verres et de bouteilles de squale. Une série de couloirs s’ouvraient autour, qui menaient vraisemblablement à d’autres pièces.

— Assieds-toi.

Sennar obéit de nouveau sans broncher, les yeux fixés sur elle. La femme défit enfin les lacets de son manteau et le laissa tomber de ses épaules dans un geste théâtral.

Plus proche de trente ans que de vingt, elle avait de longs cheveux noirs et lisses qui lui arrivaient jusqu’à la taille, des hanches rondes et une opulente poitrine, soulignée par un corset de velours. Mis à part son généreux décolleté, elle était habillée comme un homme – un pantalon de cuir, des bottes – et portait un poignard à la ceinture.

Sennar en resta bouche bée.

— Qu’est-ce qu’il y a ? le défia-t-elle. Tu n’as jamais vu une femme, ou quoi ?

Sans le lâcher des yeux, elle tira une chaise de sous la table, s’y assit à califourchon et prit une bouteille de liqueur, dont elle remplit deux verres. Elle en tendit un à Sennar, et vida l’autre comme si cela avait été de l’eau.

— Alors ? Comment tu t’appelles ?

— Et toi ? fit Sennar dans un filet de voix.

— Je te le dirai à la fin de notre petite discussion, si cela me va, naturellement. En attendant, tu peux sortir ta carte.

Sennar fouilla dans ses poches avec maladresse. Cette femme le troublait. Il chercha en rougissant jusqu’à ce que la main de son étrange hôte effleure sa taille.

— À ton avis, ça peut être ce bout de papier ? dit-elle d’une voix railleuse.

Il baissa les yeux :

— Excuse-moi, je suis un peu confus. Oui, c’est ça.

La femme tira le parchemin de sa tunique. Elle n’y jeta qu’un bref coup d’œil et la reposa sur la table :

— Des cartes comme celle-là, j’en ai vu des dizaines. Elles ne servent à rien.

— Pourquoi ? demanda Sennar, sur la défensive.

— Qu’est-ce que tu crois, mon garçon ? Que tu es le premier à vouloir atteindre le Monde Submergé ? Est-ce que tu as une idée du nombre de gens qui ont essayé avant toi ? Des cartes, il en circule de toutes sortes : de vagues plans griffonnés, des routes tracées au couteau… Et tous ceux qui les possèdent jurent que la leur est vraie. Seulement, au moment de partir, va savoir pourquoi, personne n’est plus vraiment décidé ! Les quelques fous qui l’ont fait ont été digérés par les poissons il y a longtemps.

Sennar avala son squale, ramassa le parchemin et prit son courage à deux mains.

— Pourtant, je t’affirme que cette carte indique la route qui mène au Monde Submergé, dit-il en s’efforçant de la regarder droit dans les yeux.

Elle était d’une beauté à couper le souffle.

— Mais bien sûr ! s’exclama-t-elle avec un regard moqueur. Laisse-moi deviner : tu l’as achetée à un marchand qui a prétendu y aller au moins une fois par an depuis des lustres !

Sennar but une autre gorgée de squale.

— Non, pas du tout. Je l’ai trouvée enfouie dans la bibliothèque royale de Makrat. Elle était entourée d’un parchemin portant le sceau de la Terre de l’Eau, qui disait en résumé que cette carte était la copie de celle qui a été utilisée pour la tentative d’invasion entreprise par le Monde Emergé.

— Et alors ? On ne sait même pas si cette tentative a vraiment eu lieu…

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" Au début, elle regarda les autres danser : les fantassins qui voltigeaient avec leur femme, les lavandières serrées dans les bras de quelque chevalier. Puis elle vit Ido venir vers elle, les joues rouges et les yeux brillants. Il lui fit une révérence et lui baisa la main :

- Si je me souviens bien, il y a quelques mois, quand nous nous connaissions à peine, tu m'avais accordé une danse. Je crois en avoir mérité une autre.

- Ce sera un honneur, chevalier. [...] "

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J’ai découvert que j’étais la dernière survivante du peuple des demi-elfes, exterminé des années auparavant par le Tyran. Je n’étais qu’un nouveau-né lorsque la magicienne Soana, la sœur de Livon, m’a trouvée dans un village de la Terre de la Mer. Le corps sans vie de ma mère m’avait sauvée de la fureur meurtrière des fammins. J’étais la seule à avoir échappé au massacre.

A partir de ce moment, j’ai commencé à changer. La petite fille joyeuse a cédé la place à une jeune fille grandie trop vite. Désormais, les cauchemars me tourmentaient chaque nuit. Je me suis juré de combattre de tout mon être pour venir à bout du Tyran. C’est alors que j’ai décidé de devenir chevalier du dragon.

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" Une fois sur place, Laïo déposa Nihal sur son lit, se frotta les yeux et alla dormir en bâillant à s'en décrocher la mâchoire. La demi-elfe entrouvrit les yeux. Elle distingua sa chambre et le gnome qui la couvrait d'un drap. Tout avait des contours flous, irréels. Et elle avait l'impression qu'il y avait une tempête dans son estomac.

D'un coup, elle se sentit triste comme jamais.

- Ido..., bredouilla-t-elle. Je suis mal...

- Ne t'inquiète pas, jeune fille. Un bon somme, et tu seras comme neuve.

Une larme coula le long de la joue du jeune chevalier du dragon :

- Non, non. Je suis un être méprisable...

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

- Un idéal, une cause... Je n'ai même pas de cause à défendre...

- Oh ! Dieux du ciel ! s'exclama le gnome. Tu as juste pris une bonne cuite ! Dors, Nihal. Tout va bien. Dors. "

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