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Lili était une ravissante petite fantôme, assez jeune elle aussi, bien que de quinze ans mon aînée. Elle était d’une belle étoffe, de celle qu’on trouve plutôt en Orient. Elle était satinée, d’un blanc doux, dont les ombres tiraient vers l’ocre. Je me rappelle encore avec émotion combien elle sentait bon.
Un fantôme peut-il vraiment mourir ? Je veux dire, mourir vraiment, puisqu'il n'est pas vivant, ou meurt-il pour un temps donné, des siècles peut-être avant de se réveiller d'une toute autre humeur ? Un fantôme n'est-il pas suffisamment virtuel pour éviter cette étape bien réelle qu'est la fin de la vie ?
L’amour, ça rend les gens faibles et vulnérables. Pathétiques et geignards, aussi. L’amour, ça gâche toujours tout, même lorsqu’on tente de prétendre le contraire en souriant jusqu’à s’en endolorir les joues. À mes yeux, l’amour est le fléau de notre siècle – une pandémie de l’acabit de la peste bubonique, infiniment plus subtile, et dont les ravages sont à la fois physiques et psychologiques.
Alors oui, si je baissais ma garde, peut-être, éventuellement, pourrais-je tomber amoureux d’elle avec le temps... Et encore, j’ignore si mon cœur est capable d’éprouver ce degrés d'attachement envers une personne.
Non, la vérité, la cruelle vérité, c’est que je n’ai pas la moindre envie de faire l’effort de m’engager dans une relation sérieuse – ni avec elle ni avec personne. Aussi géniale soit-elle, ce n’est pas suffisant pour réussir à me faire changer.
La mort n'a pas suffi à t'arracher à nos cœurs, et je suis persuadé qu'aucune force n'y arrivera jamais. Car tu n'es pas faite pour que l'on t'oublie. Tu es faite pour rester.