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Extrait ajouté par Titouan 2010-06-16T17:36:01+02:00

1

Journal de Jonathan Harker

Sténographie

Bistritz, 3 mai

Quitté Munich à 8 heures du soir, le 1er mai; arrivé à Vienne, de bonne heure, le lendemain matin. Nous aurions dû y être à six heures quarante-six, mais le train avait une heure de retard. A en juger d'après ce que j'en ai pu apercevoir du wagon et, d'après les quelques rues où je me suis promené, une fois débarqué, Budapest est une très belle ville. Mais je craignais de trop m'éloigner de la gare: malgré ce retard, nous devions repartir comme prévu. J'eus l'impression très nette de quitter l'Occident pour entrer dans le monde oriental. Après avoir franchi les magnifiques ponts du Danube, ces modèles d'architecture occidentale -le Danube ici est particulièrement large et profond-, on pénètre immédiatement dans une région où prévalent les coutumes turques.

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Extrait ajouté par Coco26890 2010-02-27T13:36:05+01:00

"Le comte Dracula m'avait invité à descendre à l'hôtel de la Couronne d'Or. A ma plus grande joie, je découvris qu'il s'agissait d'une maison à l'ancienne mode, propre à me faire connaître les mœurs et coutumes du pays. De toute évidence, on m'attendait car, à peine approché de la porte, je vis une femme déjà âgées, au visage avenant, habillée comme une paysanne : blouse blanche, long tablier, devant et derrière, un étoffe colorée et presque trop collante pour une femme décente. Lorsque je m'approchai, elle s'inclina et me demanda si j'étais le Herr anglais. Je me présentai, et elle me sourit, avant de dire quelque chose à un vieillard en manche de chemise qui l'avait suivie à la porte. Il rentra pour revenir dans l'instant, porteur d'une lettre.

La voici :

Mon ami,

Bienvenue dans les Carpates. Je vous attends avec impatience. Dormez bien cette nuit. La diligence partira pour la Bukovine demain à quinze heures. Une place vous est réservée. Au col de Borgot ma voiture vous attendra et vous conduira jusqu'à moi. J'espère que votre voyage de Londres s'est bien déroulé et que vous apprécierez votre séjour dans mon merveilleux pays.

Votre ami,

Dracula

4 mai. J'ai découvert que le propriétaire de l'auberge avait reçu, lui aussi, une lettre du comte lui demandant de me réserver la meilleure place dans la diligence. Pourtant, quand je lui demandai quelques détails, il me parut réticent et prétendit ne pas comprendre mon allemand. Le mensonge était évident puisque, jusqu'alors, il m'avait fort bien compris – en tout cas, il avait toujours répondu exactement à mes questions. Sa femme, celle qui m'avait reçu la veille, et lui se regardaient, comme effrayés. Il finit par marmonner qu'on lui avait envoyé de l'argent, dans la lettre, et qu'il ne savait rien de plus. Lorsque je lui demandai s'il connaissait le comte Dracula et s'il pouvait me parler de son château, il se signa en même temps que sa femme après quoi, m'ayant affirmé ne rien savoir, tous deux refusèrent d'encore ouvrir la bouche. L'heure du départ approchant, je n'eus guère le temps d'interroger quelqu'un d'autre comme je l'aurais voulu, car la situation me paraissait bien mystérieuse et pas du tout rassurante.

A l'instant précis où j'allais partir, la vieille dame monta dans ma chambre et implora comme épouvantée :

- Devez-vous y aller ? Mon jeune monsieur, devez-vous vraiment y aller ?"

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Extrait ajouté par leoh 2024-03-21T00:41:00+01:00

Car il lui est donné, une fois qu'il a trouvé son chemin, de sortir de n'importe quoi, d'entrer dans n'importe quoi, et de voir dans l'obscurité, ce qui n'est pas un pouvoir négligeable dans un monde à demi privé de lumière. Mais, ici, suivez-moi bien ! Il est capable de tout cela, oui, et pourtant il n'est pas libre. Il est prisonnier, plus qu'un homme condamné aux galères, plus qu'un fou enfermé dans son cabanon. Aller là où il en aurait envie lui est interdit. Lui qui n'est pas un être selon la nature, il doit cependant obéir à certaines de ses lois – pourquoi, nous n'en savons rien. Toutes les portes ne lui sont pas ouvertes ; il faut au préalable qu'on l'ait prié d'entrer ; alors seulement il peut venir quand il le désire. Son pouvoir cesse, comme d'ailleurs celui de toutes les puissances malignes, dès les premières lueurs de l'aube. Il jouit d'une certaine liberté, mais en des moments précis. S'il ne se trouve pas à l'endroit où il voudrait être, il ne peut s'y rendre qu'à midi, ou au lever, ou au coucher du soleil.

Page 340

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Extrait ajouté par Diethelm 2023-12-10T18:36:07+01:00

Peut-être obtiendrai-je plus de connaissances de la folie de ce fou que des enseignements des plus sages. Qui sait ?

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Extrait ajouté par Melanie270503 2023-11-17T23:17:32+01:00

Il y a une raison derrière toute chose et qui fait que les choses sont ce qu'elles sont, et si vous pouviez voir avec mes yeux et possédiez mon savoir vous comprendriez peut-être un peu mieux.

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Extrait ajouté par Melanie270503 2023-11-17T23:16:08+01:00

Ce matin, l'homme de garde me rapporta qu'un peu après minuit il était devenu agité et ne cessait de répéter prière sur prière à très haute et intelligible voix.

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Extrait ajouté par Melanie270503 2023-11-17T23:14:33+01:00

Il était juste minuit moins le quart quand nous parvînmes dans le cimetière après en avoir escaladé le mur. La nuit était sombre avec des reflets intermittents de rayons de lune passant entre les bords déchiquetés des nuages qui semblaient pressé de traverser le ciel.

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Extrait ajouté par Melanie270503 2023-11-17T23:12:20+01:00

Avant d'aller nous coucher, nous allâmes jeter un dernier regard sur cette pauvre Lucy. L'entrepreneur des pompes funèbres avait bien fait les choses et avait même transformé la chambre en une véritable petite chapelle ardente.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-07T14:09:01+02:00

Une masse sombre s’étendit au-dessus de la pelouse, s’éleva vers nous sous la forme d’une gerbe de feu. Puis il écarta le brouillard à droite et à gauche, et j’aperçus des milliers de rats avec leurs yeux rouges flamboyants – semblables aux siens, mais plus petits. À nouveau, il leva une main, et tous s’arrêtèrent ; et j’avais l’impression qu’il me disait : « Toutes ces vies, je vous les donne, et beaucoup d’autres encore, et beaucoup plus importantes, et elles seront à vous à travers les siècles, si vous tombez à genoux et m’adorez ! » Alors, un nuage rouge – de la couleur du sang – se forma devant mes yeux, et avant même que je n’eusse conscience de ce que je faisais, j’ouvris la fenêtre et je lui dis : « Entrez, Seigneur et Maître ! » Tous les rats avaient disparu, mais lui, il se glissa dans la chambre bien que la fenêtre fût seulement entrouverte – exactement comme la lune s’est souvent glissée par une ouverture imperceptible, pour m’apparaître dans toute sa splendeur.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-09-07T14:08:15+02:00

Les rats disparus, nous eûmes l’impression qu’une présence maligne s’était retirée ; les chiens couraient Çà et là, la queue frétillante, et aboyaient, cette fois joyeusement, tandis qu’ils jouaient de façon assez cruelle avec les cadavres de leurs victimes. Et nous aussi, nous nous sentions animés comme d’un nouveau courage. Était-ce que l’atmosphère empoisonnée s’était trouvée quelque peu purifiée une fois la porte de la chapelle ouverte, ou était-ce nous qui éprouvions semblable soulagement maintenant que nous n’étions plus enfermés, je ne sais ; mais assurément la menace qui pesait sur nous sembla nous quitter tel un vêtement dont on se débarrasse, et notre présence en ce lieu perdit un peu de son caractère sinistre, sans que pour autant notre détermination faiblît le moins du monde.

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