Commentaires de livres faits par Edenz
Extraits de livres par Edenz
Commentaires de livres appréciés par Edenz
Extraits de livres appréciés par Edenz
-Oh oui ! J’avais rêvé, Lola. J’avais rêvé que tous les deux, couchés collés,
on échapperait à la connerie et à la norme ! Un phasme et un puceron… Imagine !
La vie n’aurait plus qu’à trembler : on allait lui puiser toute sa sève, Lola !
Tout son sucre et son sirop ! Et chaque gorgée allait te rendre encore plus belle !
Parce que tu l’es, belle, Lola ! Incroyablement ! Belle à en perdre la raison !
Alors, voilà, je suis fou, Lola ! Fou de toi et de tes sourires, de tes timidités et de
tes rougeurs, de tes grands yeux et de tes fossettes… Alors, bien sûr, ce n’est plus
des fesses que tu as, ce n’est plus des seins, ce n’est plus des jambes. C’est un trait.
Une brindille ! Une flaque ! Un concept… Et alors ? Qu’est-ce qu’on s’en fout !
Tu es une page blanche, Lola. Une merveilleuse page blanche ! Il n’y a plus qu’à dessiner…
Et tes feutres sont dans tes yeux ! Et tes pinceaux et ta palette y sont aussi !
Ta palette dans laquelle j’ai aperçu des couleurs que même les surréalistes n’auraient pas
osé inventer. Et moi, je les ai vus, tous, tes outils et ta sensibilité !
Alors crois-moi que je suis fier, Lola ! Fier d’avoir pu, avant tout le monde, admirer la
plus belle œuvre qu’aucun chevalet n’ait jamais portée !
bien que parfois la nuit mes rêves me replonge dans ma tristesse
alors je me lève et je pardonne encore. Mais Marie est toujours avec
moi. Je sens sa présence. Quand je m'y attend le moins, tout à coup,
elle est là, elle s'élève, pas vers le ciel, mais encore plus loin en
...moi."
Lily Owens.
Voilà. Tout à l'heure, en rentrant du lycée, je me tuerai... On appelle ça un suicide. Je vais mettre le revolver dans ma bouche et je vais tirer : "blam !", j'appuierai sur la gâchette juste une fois et cela suffira... enfin, j'espère. [...]
Quitte à mourir, autant vraiment marquer le coup, non ? Faut que ça se voie. Ma mort, je la veux sanglante, avec du rouge sur les murs, sur la moquette de ma chambre, sur mes vêtements. Faut que ça soit sale ! Je ne veux pas que ça soit beau, et surtout quand on me retrouvera, je veux que ma mort laisse un mauvais souvenir à tout ceux qui me connaissaient. [...]
Moi si j'arrivais aujourd'hui sur la Terre comme Martien, en touriste, et que l'on me dise que chaque pays a de quoi faire sauter la planète dix mille fois en appuyant sur un bouton, qu'un président Chef d'Etat de l'Est qui a ce pouvoir dingue est bourré en permanence, à la vodka en plus... je retourne sur Mars aussitôt, et je prends même pas de photos."
— C'est « Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles ». C'est un poème de Robert Burns.
— Je croyais que c'était "Si un cœur attrape un cœur". Bon. Je me représente tous ces petits mômes qui jouent à je ne sais quoi dans le grand champ de seigle et tout. Des milliers de petits mômes et personne avec eux je veux dire pas de grandes personnes – rien que moi. Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. Ce que j'ai à faire c'est attraper les mômes s'ils s'approchent trop près du bord. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. D'accord, c'est dingue.
-Parce qu'il voulait voir s'envoler les minutes.