Howard Buten
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.29/10Nombre d'évaluations : 133
0 Citations 88 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je suis bien contente d'avoir enfin lu ce livre, car je n'avais pas trouvé de fin satisfaisante dans "Quand j'avais 5 ans je m'ai tué", qui m'avait donc légèrement frustrée à la fin de ma lecture.
On retrouve Gil après un an d'internement à la Résidence Home d'Enfants les Pâquerettes, à son retour chez lui. Il a maintenant 9 ans et doit reprendre une "vie normale". Sa syntaxe s'est améliorée, même si on y lit encore de nombreuses erreurs, et ce jusqu'à son adolescence, et évolue au fur et à mesure qu'il prend de l'âge. Jessica reste en lui, il ne l'oublie pas. On le voit grandir, apprendre, devenir un homme.
Contrairement aux avis plutôt péjoratifs que j'avais vus sur ce livre, je trouve qu'il fait une bonne suite. Il est dans la continuité du livre précédent, aussi bien par rapport à l'histoire qu'à la façon dont elle est narrée, bien que la dernière partie soit trop étrange (le lien qu'il a avec Jessica prend une tournure assez bizarre).
C'est un livre plutôt intéressant quant à l'évolution d'un enfant dans une société dans laquelle il a du mal à trouver sa place, qui n'est pas tout à fait dans les "normes" et qui pourtant fait preuve d'intelligence et de maturité, qui fera le nécessaire pour devenir "un petit citoyen" modèle.
Intéressant donc, agréable également, mais tout comme le livre précédent, j'en attendais plus...
Afficher en entierBof, j'ai pas trop apprécié. On s'attend tout le livre à ce qu'il se passe un truc de ouf, à ce qu'on entre vraiment dans l'histoire, ou au moins que la fin soit dingue, inattendue, spectaculaire, mais rien de tout ça, vous pouvez attendre encore longtemps. Autant ne pas le lire du tout.
Dommage parce que j'aimais bien la façon d'écrire "comme un enfant", les moments entrecoupés d'écrits du psy etc. Mais l'histoire n'en est pas une et la fin est vraiment nulle.
Afficher en entierJe n’ai jamais vu le film, de même que je ne connaissais pas l’auteur l’ouvrage fut donc une découverte totale. J’avoue avoir eu un peu de difficulté à embarquer dans l’histoire en raison du langage enfantin utilisé (tout à fait justifié cependant) mais un coup la forme assimilée, tout coule parfaitement. On se laisse prendre par l’intrigue, celle de savoir ce qu’a pu faire notre jeune narrateur pour être enfermé ainsi. L’histoire explique bien comment le monde des adultes peut parfois pourrir la vie des gosses qui eux, ne savent pas la différence entre le bien et le mal. C’est en fait la réaction des parents ou de l’entourage qui détermine si un événement est dramatique ou non et qui souvent, est cause de traumatisme chez les enfants.
Afficher en entierUn livre bouleversant sur la bêtise parfois de certains adultes qui transforment les émotions des enfants en pathologies
Afficher en entierCet enfant m'a bouleversé. Tout ce qu'il veut, c'est rêver, et les adultes transforment tous ses rêve, tous ses actes, en symptômes psychiatriques.
Ils l'enferment, autant physiquement que psychologiquement.
Pourtant, il a des observations si pleines de sens.
Les adultes ne comprennent pas notre jeune héros, parce qu'ils n'essayent pas vraiment ; et lui ne les comprends pas, parce qu'ils ne lui expliquent pas réellement les choses, ils passent par des détours sans s'assurer qu'il ait vraiment compris.
Ce livre perturbe autant qu'il touche.
Afficher en entierAu départ l'écriture enfantine me gênait puis finalement je me suis habitué à la touche humoristique qu'elle apporte. Par contre la quatrième de couverture enlève le peu de suspens qu'on pourrait avoir durant la lecture.
Afficher en entierLa syntaxe écorchée peu rebuter mais c’est une belle histoire qui se cache derrière. C’est celle de Gil, un petit garçon qui se retrouve ne hôpital psychiatrique pour enfants après avoir fait quelque chose à Jessica, je ne vous dirais pas quoi pour ne pas gâcher la surprise, moment important dans ce roman qui marque le passage de la tendresse à la révolte. Non pas contre le petit Gilbert mais bien contre les adultes qui l’entourent, qui ne comprennent pas l’innocence qu’il y a dans ce geste, qui le juge avec des yeux d’adultes alors que c’est bien pour faire « comme les grands » qu’il a été puni. Ce jeune garçon apprend à ses dépend et bien trop tôt la morale des adultes, il va étouffer sous le jugement de ces derniers et perdre son innocence pourtant si chère.
Son plus gros défaut, selon moi, sont les divagations de Gil qui sont un peu trop nombreuses, j’ai parfois perdu le fil du roman mais j’avais toujours cette envie de découvrir ce qu’il a fait exactement à sa copine Jessica. Une fois su c’est la fin que je voulais découvrir. Ce livre est bouleversant, mature malgré un héros très jeune, et si le style rempli de fautes de syntaxes ne vous gène pas, vous découvrirez une histoire qui changera votre vision sur l’enfance.
Afficher en entierUne lecture touchante, mais perturbante. Je ne me suis pas attaché au personnage, mais l'auteur a réussi à garder mon intérêt jusqu'au bout.
Afficher en entierParfois difficile à lire car est écrit comme si la personne avait 5 ans, mais superbe lecture
Afficher en entierUn des livres les plus marquants de mon adolescence
Afficher en entierOn parle de Howard Buten ici :
2015-08-29T10:33:49+02:00
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Editeurs
Points : 4 livres
Seuil : 4 livres
France Loisirs : 4 livres
Seuil Jeunesse : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Actes Sud : 1 livre
Biographie
BIOGRAPHIE
HOWARD BUTEN
LES TROIS VIES D’HOWARD BUTEN
L'AUTEUR
De nationalité américaine, il maîtrise parfaitement la conversation française, mais écrit dans sa langue maternelle. Son premier roman, d'abord paru aux USA sous le titre "BURT" (du nom du héros), a connu dès
1981 un succès foudroyant en France sous le titre inventé par son traducteur Jean-Pierre CARASSO, "QUAND
J'AVAIS CINQ ANS, JE M'AI TUE". Six autres romans et un album pour enfants ont suivi. Le dernier, paru en octobre 2000, a pour titre : “QUAND EST-CE QU’ON
ARRIVE ?”
LE PSYCHOLOGUE
Sa première rencontre avec un enfant autiste en
Septembre 1974 aux USA décidera pour une bonne part de l'orientation de sa vie pour les années qui suivront puisqu'il consacrera une grande partie de son temps à
tenter de comprendre les autistes et soigner ceux-ci, jusqu'à devenir un spécialiste reconnu de ces "enfants qui ne viennent pas d'une autre planète". Il créée en
1996 en banlieue parisienne le Centre Adam SHELTON (du nom du premier autiste qu'il a rencontré), un
établissement de type IME. Il y exerce régulièrement depuis la fonction de Directeur de projet.
LE CLOWN BUFFO
Né aux États Unis en 1974 à l'ombre d'Howard BUTEN,
BUFFO promène depuis lors à travers le monde sa silhouette fragile et faussement maladroite. Buffo ne parle pas avec les mots mais avec son âme. Pitre céleste, le gag est son quotidien, le chant et la danse ses terrains de jeu, la musique son royaume.
“Mon optique, c'est de ne jamais créer un nouveau spectacle, mais, comme le faisait Grock, de perfectionner à l'infini un seul numéro qui évolue au fil des années” dit Howard Buten à propos de son travail.
La panoplie musicale varie au fil des ans. On trouve la famille violons, violoncelles et autres violonceaux, l’ukulélé, les maracas, la batterie ou le concertino ; en ce moment c’est le piano qui est l'instrument principal de ses rêves, ses exaspérations, ses luttes et sa vénération.
La panoplie des objets récalcitrants et récurrents, balais, poubelles, plumeaux, mais aussi le poulet-plastique vindicatif et mélomane sont toujours du voyage. Les danses qui décoiffent également.
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