Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 086
Membres
1 042 273

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Firenze_Alodis-44

Extraits de livres par Firenze_Alodis-44

Commentaires de livres appréciés par Firenze_Alodis-44

Extraits de livres appréciés par Firenze_Alodis-44

Page 41 : Ah ! Les maux de tête, je connais. Ils sont devenus le lit où je le couche. La nuit, j'ai l'impression de déchirer mes rêves... jusqu'à toucher une autre réalité... la vraie réalité... celle où me parle depuis l'au-delà ma douce Madeline... ma sœur tant aimée... elle me fait écouter tous les bruits de l'enfer... le moindre tressaillement des damnés... les dents qui grincent dans les mâchoires... les ongles qui creusent la terre..
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Dimanche 9 aout 1998
Cher journal,
Je n’ai jamais vu ma mère heureuse. Encore aujourd’hui, je l’ai surprise en train de pleurer toute seule dans sa chambre. On dirait moi…pourtant je ne me plains pas !
La vie est belle, mais depuis toute petite je ne cours et ne joue pas normalement. Ma mère s’inquiète. Peut-être parce que je n’ai pas de petit ami…
Je ne suis pas très belle, mais on me dit que j’ai du charme. Les garçons ne s’intéressent pas à moi, car je suis trop maigre. J’ai les cheveux longs, mais je n’ai pas de poitrine. Mon père dit que je ressemble à mamie. Oh, je ne suis pas une vieille !
Demain, je dois aller faire d’autres examens, les professeurs disent qu’un jour je devrai me faire opérer. Peut-être que j’aurai moins de vertiges et que je pourrai courir avec mes copines.
J’en ai que deux, mais elles sont rigolotes, elles m’aiment bien et l’on passe de bons moments. J’aimerais quelquefois être comme tout le monde. Mais ma mère me dit qu’on est tous différents et que le monde n’est pas juste.
Ma mère est toujours inquiète pour moi depuis que j’ai eu mes règles. Elle me dit que je suis une femme et que c’est beau ! Pourtant je vois bien qu’elle a du chagrin et qu’elle cherche à me faire plaisir…
Ce matin, on a ouvert le vieux carton à photographies. Je me suis vu tout bébé. Mes parents étaient heureux. La photo de mes 6 ans est moins drôle, je commençais à m’essouffler. La tête de ma mère en dit long ! Depuis, les photos ne me montrent que quand je souris, ma mère ne garde que les meilleures. Elle veut me voir heureuse…
C’est grave ce que j’ai. Très souvent, j’ai pensé que j’étais la cause du malheur de mes parents, pas ma maladie…ils se sont concentrés sur moi et n’ont pas eu d’autres enfants. Mais c’est mieux comme ça, car je n’aurais pas supporté une petite sœur. Ma chambre, c’est mon univers et mes appareils respiratoires ont leur place. À l’école on m’a bien acceptée, mais c’est dur.
Oh, il est l’heure de dormir, la lumière de la chambre de mes parents est restée allumée. J’aime bien m’endormir en la regardant briller là, en dessous de la porte. Cela me rassure…
10 janvier 2000
Cher journal,
C’est bientôt mon anniversaire. On est dans le bug de l’an 2000. C’est drôle de voir les gens s’affoler pour si peu…
Ma croissance ne se passe pas bien. Les avis médicaux sont aujourd’hui arrêtés. Je dois me faire changer le cœur ! Il faut dire que celui-ci est mal formé, il ne grandit plus…
J’ai du mal à respirer, et de plus en plus. La vie est souvent pénible. Je dois passer beaucoup de temps à l’hôpital. J’y ai rencontré un garçon charmant, il est malade aussi. Il a peur…
J’ai vu ma cousine hier, elle était venue pour voir mon père. Mes parents ont fait bonne figure au jour de l’an. Heureusement qu’il y avait mes amis, l’ambiance était lourde.
Bientôt, je vais quitter mon école, je n’irai pas jusqu’au bout de l’année. Je dois être toujours en alerte. En fait, on a signé les papiers pour le cœur que je dois avoir. L’idée me fait un peu peur aussi. Mais voir comme je suis aujourd’hui, je ne pourrais pas être plus mal…
Mon père s’est habitué à la situation. Il a même envie que cela aille très vite. Il pense que je vais revivre avec un cœur tout neuf. Mais c’est grave d’attendre qu’un jeune meure pour lui prendre son cœur !
Ma mère est souvent muette, absente. Cela fait longtemps que ça dure. Je crois qu’elle est déprimée, surtout la nuit, car j’ai du mal à respirer. Elle ne dort plus. Elle a quitté son travail, comme ça elle dort la journée.
J’aurai des cours à la maison pour ne pas perdre mes études. Ça va que mon père gagne bien sa vie.
Je commence à m’habituer à ma vie. Je dis ça, car j’ai peur de mourir même si je suis handicapée. J’aime bien écrire, regarder la télévision, et me promener dans la forêt quand je peux. Je veux juste sentir mon cœur battre normalement. Mes gestes me font souffrir, j’ai du mal à reprendre mon souffle.
Bon, je dois aller manger. Ce soir, on a des invités, ça va nous changer un peu...
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Vais-je attendre encore longtemps ? Passé le noir de ma conscience, l’attente fait partie de ma vie. Dois-je donc encore rester ici à l’ombre de mon écriture, loin des regards et de toute considération ? Vais-je devoir encore une fois taire mon amertume et mon chagrin, et ouvrir avec fracas les portes de mon chez-moi, aux yeux ébahis et sous les cris stridents des bonnes femmes accourant et glissant sur les lames du parquet ?
Pourtant cet homme semble m’attendre et le calme régnant dispose au recueillement et à l’écriture. Mais ma vie, mon piège, saura-t-elle se déverser ainsi en un seul couplet, à la manière délicate d’un sonnet ou comme pour plaire sous la forme du lyrisme ? Sans savoir comment ni pour qui, s’aventurer dans le souvenir du monde, devant la curiosité des badauds, face à la clarté d’un jour meilleur, un espoir, un oubli transformé en prière pour un réveil certain. Retrouver les engagements pernicieux, les cache-cache dangereux où mes victimes, malgré elles, jouaient à colin-maillard avec moi. Trouver le moyen de combler l’avarie de ma vie restée collée aux meubles, aux rideaux, aux chandeliers et aux menuiseries. Mais je veux vivre et restaurer ma mémoire, non pour les vivants ni les morts, mais pour moi. Comprenez-vous, je dois parler.
L’on m’a souvent reproché mon avarie, mon orgueil et ma légèreté. L’on m’a souvent prêté toutes sortes de limitations que je réfutais avec force, mais aujourd’hui je m’aperçois que le monde avait sur moi un regard crucial, que je cherchais à voiler derrière mes fourberies. Et ce jour où ma dépouille mortelle me faisait paraître sous mes plus beaux jours, étendu, calme et docile au toucher, au milieu de ma couche recouverte de mon beau dessus de lit !
Tous ces visages hypocrites penchés sur moi, ces femmes calculatrices et envieuses ! La rage au ventre me prenait, un émoi qu’à tort l’on croit voir disparaître en même temps que le dernier souffle.
Pourtant, tel le spectateur d’un théâtre incongru et sans pouvoir faire d’esclandre, je restais là, impuissant, à subir les sermons tronqués des miens et les semblants de chagrin. Tout ceci dans le faste de mes valeurs que j’avais eu tant de mal à amasser et que je voyais ainsi offert en pâture à ces voleurs et ces bâtards venus tels des sangsues réclamer ce que jamais, oh ! Mon Dieu, je n’aurais pu leur promettre et encore moins leur devoir. La mort qui m’avait terrassé n’avait pas diminué la verve de mon esprit, ni mes rancœurs.
Je me laissais aller à un regard haineux qui lentement scrutait de très près les visages de mes enfants et de mes serviteurs. Je devinais le mensonge au détour de quelques réelles afflictions.
Les robes d’apparat étaient endossées, le velours orné de broderies tombait sur les bords de mon lit, ma femme et sa sœur se penchaient sur mon corps.
Je ne pouvais qu’attendre et accepter cette scène ridicule, une mascarade que je n’aurais jamais admise dans ma chambre, endroit de ma demeure que je voulais secret et interdit. Même ma propre femme ne pouvait sentir la douceur de mon édredon, l’ayant de ce fait engrossée dans sa chambre.
Mon écueil fut d’être personnel et je savais que ce caractère évoluait encore après ma mort. Rien de ce qui me caractérisait n’était estompé ou oublié ! Le paradis des pères de l’Église, souvent promis à coup de messes et de factures bien à propos, se transformait pour moi en une continuité infâme de ma vie, un trait d’union perdu dans un temps arrêté. Une sorte de « nature morte » où l’instant des adieux avant la mise en bière n’était que la manifestation du plus profond concentré de pourriture et de bienfaisance ridicule.
Tous les gens se trouvant là ne m’aimaient pas ou étaient tout bonnement intéressés. Comme ce notaire familier, caressant sa montre, dénonçant son impatience de prendre mon argent et celui des autres, puis de voir se déchirer ma famille déjà perdue dans le déchirement avant le partage.
La mort n’était pas pour moi une délivrance, d’ailleurs existe-t-il une liberté, comme il existe un paradis où l’on rencontrerait un Jésus larmoyant et faible devant les forts ?
Je ne le savais toujours pas !
Mais quant à moi, je ne voulais qu’une chose, ne pensais qu’à cela : affronter l’avenir en force et exprimer mon mécontentement...
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 28-11-2023
« Nous étions sortis de la maison. L’après-midi était bien avancé et mes parents s’occupaient à la tâche. Ce dimanche avait commencé comme à l’habitude. Le temps était maussade et le ciel lourd et gris laissait passer quelques faibles rayons de soleil.

Je me débattais avec mon grand frère jouant doucement avec moi. Il évitait les coups que je tentais de lui donner. Nous nous aimions beaucoup. Il avait un regard fort et profond, sa voix était grave. Son allure de jeune homme me remplissait d’orgueil et m’émouvait à la fois. Il était mon ombre et son attention envers moi toujours soutenue. Nos jeux se finissaient toujours en grandes discussions où nos jeunes intelligences s’émancipaient dans le rêve et l’innocence.

La lenteur de l’après-midi dépeignait bien le sens de la vie qui se déroulait dans cette campagne. Le temps y semblait absent, n’affectant pas les habitants, qui tels des caméléons se confondaient avec les murs de leurs maisons, vieilles et caverneuses. Un triste village, où plusieurs fois j’avais cru au bonheur. Le haut clocher de l’église m’impressionnait et les statues de grandes tailles m’interrogeaient ! Pourquoi toute cette énergie à construire ces choses et pour quel profit, les dieux ont-ils soif de la sueur des hommes ?

Le ballon de cuir roulait au sol, écrasant une herbe triste, asséchée par une veille ensoleillée, et amoindrie par l’appétit des quelques volailles que nous gardions. Oh ! Notre maison, sombre masure, elle était gravée dans ma mémoire, imbibée du sang des miens qui un jour se rependait sur les murs et le sol.

Nous nous roulions sur la Terre ; j’étais bloqué par les jambes de mon frère. Nous entendîmes ma mère hurler. Surpris, nous la vîmes sortir en furie de la maison. Nous nous relevâmes et avançâmes vers elle. Nous fûmes pris de torpeur lorsque, s’arrêtant devant nous, elle nous dévisagea vidée de tout sentiment. Chancelante, en perte d’équilibre, en appui sur ses jambes à demi pliées, elle se tint la tête et nous dit :

- Mes enfants, mes enfants, le diable a fini par me retrouver !

Puis elle tombait à terre, assise, les genoux repliés sur sa poitrine. Sa large robe retroussée nous fit apparaître l’épaisseur de ses jupons sales et mités. Je vis pour la première fois la femme que fut ma mère, souillée et mal soignée.

Notre pauvreté m’était alors devenue monstrueuse. La pauvre continuait à déglutir des sons rauques tout en se tirant les cheveux. Mon frère, me tenant la main, m’arracha de cette scène effrayante pour entrer dans la maison.

L’horreur atteignit alors son paroxysme. Nous nous mîmes à sangloter, atterrés par une carence, celle de l’espoir et de la vie. Cette femme que nous savions malade et souffreteuse manifestait ici l’extrême de la démence, en une manifestation fébrile et dévastatrice. Mon père gisait dans son sang, la tête tranchée et empalée sur le gros tisonnier de la cheminée. Notre chien était à ses côtés, gémissant et reniflant, sans jamais trouver le moment de s’arrêter, pressé par l’ambiance infâme qui s’émancipait dans la pièce.

Ma mère était entrée derrière nous et au-delà du seuil de la porte, masquant la lueur du jour, hurlait :

- Vous êtes des leurs, Satan, mais vos légions ne m’effraient pas !

Elle frappa violemment mon frère à la tête. Celui-ci tombant sur moi me fit basculer à mon tour sur le corps de notre père. À peine relevé, je courus dans l’obscurité de la pièce. La Terre battue semblait meuble et mon élan absorbé. Je me retrouvais alors dans le fond de la grande chambre où nous couchions tous. Je vis ma mère avancer vers moi, ses cheveux défaits, tombant sur un visage percé de deux trous où je percevais un sombre regard. Sa bouche était décrispée et ses mains tremblantes. Elle s’approchait en m’appelant et réclamant mon amour. Je sentais se dégager d’elle une forte odeur, un sentiment bestial.

Où était cette femme qui me berçait et qui m’apprenait à prononcer le nom de Dieu ?

Ma mort fut douce par delà une souffrance éphémère. Je perdis mon dernier souffle entre les doigts de ma mère. Son visage effaré disparut lentement et l’obscurité totale remplit ma vision.

Mon cœur battait encore, pressant mon sang dans mes veines, faisant gonfler mes entrailles. L’étreinte mortelle de ma mère coupait mon souffle et les derniers sursauts de mon cœur envahissaient ma tête et ma gorge. Mon être tressaillait, mon cerveau semblait tournoyer dans mon crâne. Bien que ma vue était anéantie et mon sens du toucher absent, mon ouïe fonctionnait encore, tentant désespérément d’écouter et de reconnaître les bruits qui déferlaient autour de moi.

J’étais rempli d’une sensation bien étrange, celle que l’on peut avoir lorsque l’on se découvre en pleine nuit dans une ambiance très froide. Une sensation de nudité et de fragilité, de petitesse et d’absurdité relative à mon être et sa situation. Un bruit sourd et lourd retentit soudain, laissant derrière lui un écho. Je sais aujourd’hui que celui-ci était fait par mon corps, lâché par ma mère. J’entendais le chien hurler, ma mère ricanée, qui follement continuait à gloser sa vengeance au nom des feux de l’enfer.

Cette ambiance sonore diminua. Le silence m’envahit et je restais ainsi, dans une obscurité totale, avec comme seul soutien mes pensées et mes interrogations. Je n’évaluais pas encore ce qui venait de m’arriver et le terrible souvenir de ma mort, de ma famille, n’émettait aucune image en moi, aucune émotion. J’étais alors incapable de m’en souvenir, bien que j’en aie une certaine conscience. Je le savais, voilà tout, rien d’autre ne se produisait.

Continuant à entendre des sons, je fus surpris par le reniflement de mon chien. Sans rien voir, je ne pouvais évaluer si mes déductions étaient justes. Je pensais à mon chien et croyais l’appeler. Ses aboiements me crispaient. Je reconnaissais ici une sensation, une émotion là où je pensais être vidé de toute réaction. Puis, je me sentais rebondir contre quelque chose qui semblait être une cage. La voix de ma mère m’arrivait par saccade, comme détournée par un vent contraire. La clarté de cet après-midi n’était plus. Le noir des ténèbres était dorénavant mon habitude. Les aboiements du chien se transformaient, incertains puis inaudibles. C’est ainsi que je crus reconnaître mon prénom, un appel au milieu d’un cauchemar.

J’avais quelques fois la conscience d’un déplacement, du moins je le pensais. Des rires, des bruits insolites, des conversations confuses venaient à moi et m’horrifiaient, mais je restais dans le noir. Des minutes épouvantables, lancinantes suivaient mon dernier souffle. Une attente qui me laissait prévoir le pire. Une absence de profondeur, une perception sans relief. Je songeais alors aux aveugles et ce que pouvait être leur vie. Mes pensées furent enfin entrecoupées par de fréquents appels. Mon prénom était sans cesse prononcé dans des directions différentes. L’angoisse glaçait le sang que je croyais avoir encore. Les moqueries et les injures prenaient doucement forme autour de moi, en des sortes d’ombres. L’incertitude devenait le domaine de ce drôle de séjour entre la vie et la mort... »
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Extrait de la préface :

Le théâtre de la paix

AUJOURD'HUl c'est par l'intermédiaire des jeux vidéo, ou des jeux de rôle, ou à travers les spectacles façon «héroïque fantaisie», les spectacles historiques encore ou à l'inverse futuristes, que la jeunesse montre un regain d'intérêt pour les techniques de combat du passé, de l'Antiquité, du Moyen Age et donc : de la chevalerie. Il y a dans ce phénomène un passionnant retour cyclique des valeurs. Chaque époque a en effet ses héros en armes, ses «grands guerriers» comme le disait Luke Skywalker dans la guerre des étoiles (Volet 5), ce à quoi son maître Yoda répondait : «Personne par la guerre ne devient grand».
Retour au passé donc : là se tient bien tout le paradoxe décisionnel des rois et de la chrétienté pendant les siècles du Moyen Âge : si le combat est tout pour le chevalier, la prospérité des communautés, par contre, exige la paix. Car l'enjeu, comme dans la guerre des étoiles, comme dans toute guerre d'Empire, est aussi politique : de quelle paix justement parle-t-on, et pourquoi vouloir la faire ?
Mais voilà le cirque imaginaire ou symbolique du cliquetis d'armes, et ses modèles de «violence privée» pris en mains par la justice : l'émergence du droit vient signer, devrait et devra signer : la paix. Cette paix va demander des références de pensée, une construction logique, une organisation politique, économique, administrative, des hiérarchisations, une participation sociale de tous, même de beaucoup de chevaliers que la valeur absolue d'honneur (dont l'antonyme est le mot infamie) rend à l'époque plutôt enclins à ériger leur propre justice, par la vengeance ou le duel, en forme de loi à leurs privilèges. Tout cela est finalement beaucoup plus complexe que ce qu'on imagine généralement du Moyen Age. Le dictionnaire raisonné de l'Occident médiéval nous dit ainsi que : «La justice se fonde sur la notion d'autorité publique et, par son caractère à la fois officiel et légal, elle est fondamentalement différente de la vengeance, dont le but est d'ordre privé. Son existence implique que le pouvoir est en mesure d'intervenir pour désigner l'infraction de la loi, que cette loi soit divine, civile ou naturelle, et quelle que soit la forme que prend l'autorité publique concernée, roi, seigneur ou ville.» L'éducation vient donc ici prendre sa place, teintée d'ésotérisme certes, de religion, de morale, d'apports techniques et d'exercices intellectuels, physiques ou spirituels.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Second petit déjeuner
Boisson principal : chocolat chaud aux épices, lait au miel de fleurs de prairies
Chocolat chaud des Besaces
Temps de préparation : 5 mn ~ temps de cuisson : 15 mn
(Pour 4 tasses)
200 g / 7 Oz de chocolat noir
1/2 l / 2 tasses de lait
1 bâton de cannelle
120 g / 4 à thé de sucre roux
1 gousse de vanille
1 étoile de badiane (aussi appelée "Anis étoilé" dans certaines contrées)
Dans une casserole sur feu doux, faîtes tiédir ke lait et le sucre. Briser ke chocolat en gros morceaux, versez-les dans la casserole df laissez fondre en mélangeant doucement.
Couoez la gousse de vanille dans le sens de la longueur et grattez chaque partie avec le dos d'un couteau pour détacher les grains. Ajoutez le bâton de canelle, l'étoile de badiane, les grains et les gousses de vanille et laissez infuser sur feu dou durant 15mn environ.
Ôtez les gousses de vanilles, le bâton de canelle et l'étoile de badiane et buvez bien chaud.
En hivers, beaucoup de Hobbits dégustent leur chocolat surmonté d'une généreuse cuillère de délicieuse crème fouettée.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Crème Nivea
Depuis sa naissance en Allemagne en 1911, la cre Nivea - avec son parfum unique et sa texture veloutée - fait partie intégrante de la vie quotidienne de millions de personnes.
Résultat de la rencontre entre trois hommes à Hambourg (Allemagne) en ce début de XXe siècle, la crème Nivea révolutionne le monde de la cosmétique dès son apparition. Lors de ses expériences, le chimiste allemand Isaac Lifschütz découvre le potentiel de l'Eucerit, un émulsifiant permettant d'associer de l'eau et de l'huile poir former une crème stable. Informé de cette découverte, le dermatologue Paul Gerson Unna, fort intéressé, présente le chimiste au pharmacien Oscar Troplowitz qui sera le premier à utiliser cette découverte pour lettre au piny une crème de soin .

Blanche comme neige!
Celui-ci se heurte toutefois rapidement à un problème se taille: comment masquer l'odeur de l'Eucerit? À cette fin, il ajoute à sa crème des composants à base de rose,de lys, d'agrumes, de musc et d'ambre gris. En 1911, la crème est au point. Oscar Troplowitz la baptise《Nivea》, du latin niveus (《blanc comme neige》). Elle remporte un succès immédiat et s'exporte dès 1914 dans le monde entier.

Et maintenant...
La crème Nivea est vendue dans des boîtes d'aluminium de couleur bleue, d'une contenance de 75 et 150 ml et en tubes de 100 ml. La gamme s'est considérablement étendue, offrant de nombreux autres produits.

Utilisation
Soin adapté à tous les types de peu, la crème Nivea s'applique directement sur la peau. Elle la protège des agressions extérieures, l'hydrate et la nourriture durablement.
Composition
Eau, hule de paraffine, cire microcristalline, glycérine, alcool de lanoline (Eucerit), paraffine, panthénol, oléate de décyle, octyldodecanol, stéarate d'aluminium, acide citrique, sulfate de magnésium, stéarate de magnésium parfum, limonene, geraniol, hydroxcitronellat, linalol, citronellol, benzoate de benzyle, alcool cinnamique.

Un visage étonnement jeune, ni secret, ni miracle.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 15-09-2022
-Éléa! Je suis là! Je suis là pour vous Je ne vous veux aucun mal. Je suis là poir vous protéger. Vous ne comprenez pas ma mangue, mais... je... Éléa... je vous aime.
-Simon. Je comprends ta langue. Je suis à Païkan.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
L'illustre client.

-Je lui prouverai qu'il en lui a pas tout dit, déclara miss Winter. J'ai été plus ou moks au courant de deux ou trois meurtres qui n'ont pas fait autant de bruit. Il parlait de quelqu'un de sa voix de velours, puis le regardait avec un œil tranquille et disait:《Il est mort, il y a un mois.》Il ne paraît pas pour ne rien dire! Mais j'y faisais peu attention. Comprenez que je l'aimais. Tout ce qu'il faisait me plaisait: exactement comme à cette pauvre folle. Oui, par le diable! Sans sa langue menteuse, empoisonnée, qui explique et aplanir tout, je l'aurais quitté cette nuit-là! Il a un livre. Un livre relié en cuir brun avec une serrure, et ses armes sur la couverture. Je pense qu'il avait bu cette nuit-là. Sinon, il ne le l'aurait pas montré.
-Ce livre?...
-Je vous dis, monsieur Hommes, que cet hommes collectionne les femmes, et qu'il eprouve autant d'orgueil à sa collection de femmes que d'autres à leurs collections de mouches ou de papillons. Il a tout mis dans ce livre. Des instantanés, des noms, des détails, tout enfin! C'est un livre obscène: un livre qu'aucun homme, même élève dans le ruisseau, n'aurait pu écrire. Mais c'est quand même ke livre d'Adelbert Gruner. Les âmes que j'ai ruinées: il aurait pu inscrire ce titre-là s'il y avait pensé. Néanmoins, ça ne sert à rien d'en parler, car le livre ne pourrait pas vous livre be pourrait l'as vous être utile, et, s'il l'était, vous ne pourriez pas l'avoir.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Huile essentielle de moutarde noire
Brassica nigra

Ses atouts
•Cette huiles essentielle à des propriétés diurétiques.
•En cataplasme, elle soulagé les thématiques et les douleurs musculaires.
•Elle est également indiquée en cas d'hypertension artérielle.
•En friction sur le cuit chevelu, elle ralentit la chute des cheveux et favorise leur repousse.
•Grâce à son parfum particulièrement puissant, âcre et irritant, elle aide à repousser les insectes nuisibles comme les blattes. À ce titre, vous pouvez l'utiliser en diffusion... à condition de ne pas rester dans la pièce. À votre retour, ouvrez les fenêtres en grand.

Précaution particulière
Cette huile essentielle est très puissante: utilisez-la uniquement sur les cibseils d'un spécialiste et suivez à la lettre les dosages indiqués.
Elle est par ailleurs strictement interdite pendant toute la durée de la grosses et de l'allaitement, aisin que chez les enfants.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Les fleurs messagère de l'amour ?
Parsèment de leurs couleurs vives les jardins et les chemins, elles ont dotées d'une langage et savent parler, en particulier au cœur des femmes. En être couvert fait toujours plaisir. Protectrices et messagère de la paix, associées à l'amour et à la fertilité, elles amènent, selon une croyante de l'ancienne Égypte, la bonne fortune. Grecs et Romains avaient leur déesse des Fleurs; chez les Aztèques, les fleurs plaisaient aux dieux. On les utilise dans des charmes d'amour ou pour déclarer sa flamme. Elles participent à toutes les étapes de la vie de familiale: fêtes, mariages, où elles sont jetées sur le jeune couple; mais aussi au décès, selon une couturme plus qu'ancestrale, puisqu'elle était déjà pratiquée par l'homme de Neandertal. Lors de la mort d'un proche, toutes les fleurs du jardin sont parfois voûtées et on ne permet à aucune de s'épanouir tant que dure le deuil. Dans toute l'Europe, on se méfie de l'individu entre les mains de qui les fleurs se fanent ou perdent leurs pétales. Une éclosion prématurée ou trop tardives est mauvais signe. Rêver que l'on cueille des fleurs hors de saison est également de mauvais présage. En Bretagne, on observe le comportement des fleurs posées sur le cercueil d'un défunt pour connaître le sort qui l'attend dans l'au-delà. Si elles se fabest instantanément, l'enfer lui est promis; plus longtemps elles conservent leur fraîcheur, plus l'âme a des chances d'entrer au paradis. Curieux écho à ce type de croyances, certaines recherches scientifiques concluent que plusieurs espèces florales, dont les roses, montrent une sensibilité aux ambiances émotionnelles, et qu'elles sembleraient même capables de communiquer entre elles.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Il y a bien sûr des moments où l'on crié avec acrimonie:《Y aura-t-il jamais de limite à l'humain niaiserie?》
Voici un critique qui déclare comme si c'était une platitude que je suis coupable parque que 《sans gratitude, Sherlock, le limier, pour des eaison que la raison ignore, se gausse du Dupin de Poe qu'il jauge "de secobd ordre"》
N'ayez-vous donc pas appris, mon estimé commentateur, que la chose créée n'est pas le créateur? En tant que créateur je n'ai cessé de célébrer le monsieur Dupin du Poe, son talent et sa diversité, et j'ai admis que dans mes histoires de détective je dois à mon modèle bon nombre d'idées instructives. Mais n'est-ce pas le comble de n'ilbécillité que de m'attribuer de ma création na grossière vanité? Lui, n'a chose créée, sarcastique, peut très bien railler là où moi, le créateur, je m'incline pour révérer. Alors veuillez saisir ceci avec votre tentacule cérébral: le jouet et son fabricant ne sont jamais du même métal.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Des débats on été soulevés autour d'un prétendu déclin des aventures de Sherlock Holles ou des qualités de conteur de Watson. Ma mélodie peut être infiniment variée, mais si l'on joue trop les mêmes accords, la musique devient monotone. L'esprit du lecteur est moins feaid, moins réceptif, si bien qu'il est tenté d'incriminer le talent de l'auteur. Dans on autobiographie, Walters Scott rappelle que l'on accusa Voltairr de se répéter dans ses derniers pamphlets qui, furent pourtant comptés au nombre de ses plus brillantes réussites. Les textes les plus aboutis de Scott furent, eux aussi, sévèrement jugés lors de leur publication. À l'aune de ces illustrés exemples, je garde bon espoir que celui qui lira à rebours ma série en tirera une impression en tous points semblable à son voisin qui n'aura découverte dans son ordre chronologique.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Chers Becca et Doug,
Comme bous le savez, votre père et moi avons travaillé dur sur un projet de recherche d'une grande importance, et nous avons été forcés de partir pour le Xinjiang, en Chine. Je laisse ce moy, au cas où les choses tourneraient mal, et où notre retour serait retardé.
Tante Margaret est ici pour s'occuper de vous, mais elle ne peut rester après juin, car des engagements de premier ordre exigent sa présence à San Francisco. Bhanuprasad vous donnera cette lettre si vous n'avez pas de nouvelles de nous d'ici quatre mois. Auquel cas, je le suis arrangée avec les Jukes, à Srinagar, pour que vous logiez chez eux jusqu'à ce que nous revenions. Ils seront vos tuteurs et veilleront sur votre sécurité en attendant que nous soyons de nouveau réunis.
Bien que vous les ayez rarement rencontrés, je me souviens que vous vous êtes bien entendus avec Anders et Astrid lors de nos vacances communes dans la régions de l'Hindu Kush, en Afghanistan, il y a deux ans. Vous rappelez-vous le plaisir que nous avons, dans leur maison près du lac Dal, au Cachemire, et pendant le pique-nique à l'ancien observatoire de Paris Mahal?
Soyez sages et polis avec eux. Doug, pas de bêtises, s'il-te-plaît.
Cette expédition revêt une importante vitale, sinon votre père et moi-même ne serions pas partis ensemble. Je vous confie un document que vous ne devrez montrer qu'à une seule personne. Il s'agit d'Alfonso Borelli, qui doit venir d'Italie pur le récupérer. C'est un ami de confiance. Vous le reconnaîtrez à ses yeux bleus et sa moustache impressionnante. Auparavant, il enverra un télégramme pour s'assurer de votre présence à Lucknow ou à Srinagar. Cachez le message jusqu'à son arrivée - tu es si malin, Doug, que tu trouveras l'endroit qu'il faut.
Prenez soin de vous, mes chéris.
Votre mère qui vous aime.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 11-09-2022
Toute la nuit, la compagnie ded bonnes gens, des seelige, va s'amuser. Chanter, danser, plaisanter, rire, manger, boire et recommencer. Ivresse. Bonheur. Dans le battement des tambours, dans la musique des luths, des violons, et des flûtes, femmes et homme virevoltent de la danse des fées qui emporté dans les airs, irrésistible. Une ronde enfiévrée, miraculeuse, qui redonne la jeunesse. Et la joie, pour libérer de ces chaînes morales invisibles qui lient étroitement.
Est-ce le diable qui enchante les chaussures et rend si léger, aisin que disent prêtre et pasteurs? Hé, qu'importe! Si c'est vraiment lui, alors le diable est un ami généreux.
Les gens de la compagnie s'envolent, dans une ivresse merveilleuse. Vers nés constellations, la Voie lactée et la lunetonde, parfaite. Ils échangent des secrets, ceux-là même qui sont interdits depuis des siècles et mènent au bûcher.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le temps qu'elle atteinte le sommet, elle avait la tête qui tournait, et elle respirait comme une vielle haridelle souffreteuse. Chaque battement de son cœur fatigué était comme un coio de poing contre une large porte de bois.
Mais quand sa vision se dégagea, elle oublia la douleur, la sueur et les battements: elle vit au loin une tâche de végétation verdoyante. Le vent capricieux lui apporta le gloussement léger d'une eau vive. Soulagée, au pont qu'elle ne sut s'il fallait rire ou pleurer, elle se mit à trotter, tant bien que mal.
"Barl soir louée. Si vous êtes là. S'il y a quelqu'un qui veille sur moi."
C'était une source, qui bouillonnant dans un berceau de rochers depuis les profondeurs. Fraîche et douce, comme rien d'autre n'aurait pu l'être dans ces terres malades, c'était certai , l'eau s'était taillé un lit étroit, et coulait vers le pied de na colline en un flot rapide et droit.
Deenie la goûta rapidement, puis posa le sac de jute et s'allongea sur le ventre dans l'herbe. Elle but à grande goulées, haletante, impatiente de faire passer le goût de toute cette eau salée qu'elle avait bue et inspirée sur le bâteau.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
-Seigneur de Roquebrune... Quelle agréable surprise... Que puis-je donc pour ton service, noble maître?
-Ne suis-je donc à tes yeux qu'un quémandeur?
-Tu n'as point daigné m'honlrer de ta présence ces 7 dernières années, aussi ai-je dû mal à imaginer qu'il s'agit aujourd'hui d'une visite de puire courtoisie...
-Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il me semble que c'est toi qui est partie sans un adieu, Smérald...
-Tu n'as pas eu un geste pour me retenir...
-Tu t'es enfuie dans la nuit dès lors que tu as eu ce que tu voulais...
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 11-09-2022
-ARRÊTEZ! ARRÊTEZ! je ne voulez pas ça! Je voulais juste... de l'aide! LAISSE-MOI! Je suis un monstre!
-ISLEN! ISLEN, REVIENT!!! Ne fait pas ça!
-LÂCHE-MOI! Je n'en peux plus!
-Laisse-moi t'aider!
-Je n'ai l'as le droit. Je suis mauvaise. Je te ferai du mal.
-Tu le fais du mal en me fuyant.
-Je suis invivable, tu te lasseras de moi!
-Impossible, tu es tellement changeante, comment me lasser?
-Je m'étais résignée. J'avais renoncé à tout. Mais avec toi, je me mets à espérer à nouveau.
-Tant mieux!
-NON! Ça me terrifie? Qu'est-ce qui se passera si tur déçois? Comment y survivrai-je?
-Tes yeux... il y avait comme une ombre dedans...une présence...
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
-MÈRE!
-Mon Dieu! Vous ici! Je vous enspérais à l'abri. Vos yeux... Votre visage... Que vous est-il arrivé?
-Ne vois inquiétez pas, mère. Je suis la pour vois sauver. Je vais vous faire évader. Restez près de moi, nous allons partir dans quelques minutes
-Mais vous divaguer, monsieur mon fils.
-Non, mère. Tout à été prévu avec n'a plus extrême minutie. Ce ne devrait plus être long
-Je vous en prie, Narcisse, ressaisissez-vous. Ôtez-vous de l'esprit xet espoir ridicule.
-Non, mère! Attendez!
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
-Bonsoir jeune homme!
-Mais qui êtes-vous?
-Mais Blanche Neige, mon joli!
-Oh, vraiment!
-Ils ne viendront pas ici: ils ont trop peur que je leur jette le mauvais œil.
-Si c'est vous qui les faites fuir, je ne sais comment vous remercier de votre influence!
-Eh bien, mon mignon, si tu veux prouver ta reconnaissance... pour ma part, je ne dirais pas non. Tu es plutôt joli garçon.
-Vous comprenez, madame, qu'avec la nuit que je viens de passer, je n'ai guère l'esprit à la bagatelle. Mais en d'autres circonstances...
-Oh, je vois, monsieur est un sentimental.Eh bien, tu ne sais pas ce que tu manques. Moi qui me garde fraîche et belle pour un prince charmant. Quel gâchis ! Allez, ne restez pas planté là! Il y a une autre sortie: je vais te montrer le chemin.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Tonique à la rose

Faire bouillir dans 25 cl d'eau minéralr 2 poignées de pétales de roses séchées pendant 10 minutes. Retirer du feu, puis laisser infuser jusqu'à ce que l'infusion refroidisse. Filtrer puis mettre en bouteille. Ajouter 1 cuillerée à café d'huile d'amande douce et agiter la préparation. Conserver au frais, et secouer le tonique avant chaque application.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
La recette de l'huile de lavande

Réunir dans un bocal 1 l d'huile d'olive et 100 g de fleurs de lavande séchées. Exposer ce bocal au soleil de 3 à 4 jours, puis filtrer le contenu du bocal à travers une mousseline, en pressant bien. Jeter les fleurs et recommencer la même opération avec de nouvelles fleurs séchées. Répéter cette même recette cinq fois de suite pour obtenir une huile《saturée》à conserver dans un bocal fermé.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Tisane antitussive à la violette

La fleur de violette est un puissant antimissif, qui peut adoucir une grosse bronchite. Pour cela, faire infuser 20 g de fleurs séchées dans 1 littre d'eau, et sucrer le breuvage avec 1 cuillère de miel. Boire un peu de cette tisane chaque soir tant que la bronchite se fait sentir.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 01-04-2022
Gros in the Shell, pages 178:

Sommes-nous tous des cyborgs en puissance? Et l'avenir de l'homme est-il soluble dans l'immatériel? Telles sont les principales questions d'ordre théologique, philosophique et spirituel que posent la lecture du manga de Shirow Masamune et, moins sans doute, ses versions filmées (1995 et 2004) par un autre créateur de génie, Oshi Mamoru. De grands écrivains de science-fiction de référence, comme Isaac Asimov ou Philip K.Dick, ont incontestablement nourri les réflexions de Shirow dans Ghost in the Shell. Le titre original de l'œuvre, Kokaku Kidotai a été rebaptisé et anglicisé, devenant de même coup plus signifiant: ghost (en français "fantôme") mis pour kokaku qui signifie "âme" et shell (littéralement "coquille" ou "coquillage"), mis pour kidotai qui signifie "carapace". Dans une interview de 1995 traduite dans le défunt magazine Tsunami, Shirow commente: 《Au lieu d'une simple dualité entre le corps et l'âme, j'ai voulu créer quelque chose de plus ambigu. Dire qu'avec les sciences de pointe actuelles, on peut désormais, jusqu'à un certain point, expliquer l'émotion des hommes par des réactions chimiques. Maintenanten quoi consiste le vrai Moi?...》
Cette recherche du Moi est l'une des trames narratives du manga, recherche qui se greffe sur une enquête policière classique. L'héroïne de l'histoire, major d'une section d'élite anticriminelle, est amenée à poursuivre un délinquant un peu particulier, le Marionnettiste, intelligence artificielle issue de l'océan d'informations virtuelles et devenue une entité vivante et pensante. Les réflexions naissent de cette traque, de la rencontre entre le policier cyborg et l'A.I., et de leur union. Preuve que ce langage est une pièce maîtresse dans la production rare de son auteur, il fut élaboré en plusieurs temps et découpé en deux parties essentielles. Une première à été prépubliée dans le mensuel Youg Magazine Kaizokuban de l'éditeur Kôdansha en 1989-1990 avant de faire l'objet d'un tankôbon en 1991. Une seconde, sous-titré "ManMachine Interface", a été égrenée entre 1991 et 1997 avant d'être compilé en 2001 en volumes unique. Par la suite, Kôdansha à édité en 2003 un recueil de 4 récits courts jusqu'alors inédits en album, et disséminé entre 991 et 1996 dans les pages de Young Magazine. Traduit en 2006 chez Glénat, ce recueil s'intitule Ghost in the Shell 1.5 Human-error Processer. Notons par ailleurs que l'éditeur francophone Kana à égalementédité dès 1996 un animé comics prolongeant me premier long-métrage inspiré de la série.

Christian Marmonnier
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 01-04-2022
Death note, pages 114 et 115:



Un dieu de la mort plutôt lymphatique, Ryûk, à égaré son Death Note dans le monde des humains. Ce petit carnet noir est redoutable et fatal: dès qu'on y inscrit le nom d'une personne, celle-ci meurt presque instantanément. Il est trouvé par Light, jeune lycéen brillant et désœuvré, pour qui la découverte du Death Note est providentielle. Idéaliste et exalté, il va bientôt provoquer, à l'aide du carnet, une cascade de décès parmi les criminels et les nuisibles du monde entier, sous le regard bienveillant de Ryûk. Mais, pour salutaire qu'elle soit, cette initiative n'en est pas moins criminelle, elle aussi. D'où l'entrée en scène d'un enquêteur de choc, L, chargé par Interpol d'arrêter l'auteur de cette vague de morts violentes. Entre Light, inconnu du public mais encouragé de toute part sur Internet pour son action de "nettoyage", et L, dont personne ne connaît l'identité réelle, débute une extraordinaire confrontation. Le face-à-face de deux esprits d'exception, à l'issue d'autant plus incertaine que le père de Light n'est autre... que le chef de la police chargé de l'enquête sur ces disparitions en série. Mis en images pas Obata Takeshi, déjà auteur d'une autre série célèbre, Hikaru No Go, et scénarisé par un auteur inconnu, Ohba Tsugumi, autour duquel est entretenue à dessein une totale opacité, Death Note à provoqué au Japon, depuis sa parution en 2003, une mania soigneusement orchestrée par les éditions Shûeidha. Une déferlante de librairie prolongée par une série télé d'animation et deux films live.

Nicolas Finet
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 17-01-2022
Choix du papier

Le choix du papier est crucial dans la fabrication de bijoux en origami, que vous les destiniez à votre propre usage ou à de jolis cadeaux. Actuels ou traditionnels, raffinés ou tape-à-l'oeil, l'aspect de vos bijoux peut changer du tout au tout selon le papier sélectionné. Il en existe une vaste gamme, et si les projets de cet ouvrage vous suggèrent des papiers particuliers, vous pouvez parfaitement laisser libre cours à votre imagination.

Ces pages expliquent les caractéristiques et les propriétés des papiers adaptés à l'art de l'origami. Les qualités de chaque sont démontrées sous la forme d'une grenouille traditionnelle. Certains sont faciles à plier, d'autres un peu plus délicats. La robustesse dépend du type de papier, et certains se révèlent plus aptes à être vernis que d'autres. Tous ces facteurs sont à prendre en compte lorsque vous choisissez un papier pour une réalisation.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode