Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 099
Membres
1 015 265

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Je souffre donc je suis - Portrait de la victime en héros



Description ajoutée par claire-obscure 2024-03-21T10:31:22+01:00

Résumé

À l’humanité conquérante de la modernité succède aujourd’hui une humanité victimaire.

La promesse des Lumières et de la Révolution, un monde meilleur débarrassé du fatalisme et du fanatisme, accouche d’une société du sanglot.

Le souci des humiliés, telle est la grandeur de la civilisation. La victimisation comme chantage sur autrui et pathologie de la reconnaissance, tel est l’envers de ce progrès.

La souffrance est devenue paradoxalement, dans l’Occident hédoniste, un nouveau sacré qui méduse. Chacun, riche ou pauvre, homme ou femme, brandit son brevet de malédiction, qui l’élève au-dessus de ses semblables.

Ce dolorisme mâtiné d’aigreur valorise la figure du martyr et alimente ces deux grandes passions que sont le ressentiment et la vengeance.

Les heureux et les puissants veulent eux aussi appartenir à l’aristocratie de la marge et former de nouvelles castes de déchus, au détriment des vrais malheureux. Partout fleurit la posture du paria, le narcissisme de la sécession et la concurrence victimaire.

Cajolées, élevées dans la peur et la susceptibilité, les jeunes générations seront-elles capables d’affronter le monde chaotique qui est le nôtre, marqué par le retour de la guerre, l’hyper violence, le terrorisme islamiste et les catastrophes naturelles ?

Éditeur.

Afficher en entier

Classement en biblio

extrait

On élit une « bonne souffrance » choisie contre une mauvaise souffrance subie comme si l’une allait annuler l’autre, on s’impose librement des mortifications, des défis qui donnent l’illusion d’être maître et possesseur de son destin. Les seules contraintes que nous aimons sont celles que nous nous imposons en vue d’un but supérieur, comme un défi lancé à notre finitude. À la fragilité d’une majorité de citoyens dorlotée par les pouvoirs publics répond l’entêtement d’une minorité d’intrépides. Entre les deux l’individu ordinaire, homme ou femme, jeune ou vieux, choisit des risques à sa mesure sans tomber dans les excès des têtes brûlées. Mais le malheur frappe toujours à l’improviste et nous impose ses lois : même un casse-cou peut se tuer bêtement, dans son escalier, après avoir, une vie durant, défié la mort. L’infortune n’est admise que si nous pouvons lui donner un sens. Qu’elle remporte ou non le dernier mot importe peu, au moins lui aurons-nous tenu tête jusqu’au bout.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Activité récente

Les chiffres

lecteurs 0
Commentaires 0
extraits 2
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode