Journal d'un flic
Auteur
- Philippe Pichon (Écrivain)
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extrait
La police a fait peau neuve. Le public le sent bien et, désormais, forge ses convictions en croyant dans l'efficacité policière. Il admet que les manquements individuels n'ont pas à éclabousser l'ensemble du corps. L'événementiel ne doit pas faire figure de généralité. La police est bénie ou exécrée non plus en fonction de modes de pensée idéologiques mais selon l'expérience personnelle vécue en tant que citoyen.
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Toujours heureux de voir que la parole se libère du côté de nos forces de l’ordre, l’auteur n’a pas sa langue dans sa poche, ce qui m’a un peu déplu par moment, je cherchais un témoignage le plus neutre possible mais Philippe Pichon n’hésite pas à cracher sur la gauche et l’extrême gauche notamment sur les manifestants. Dans l’ensemble j’ai quand même apprécié, ce métier-passion a le mérite de m’intriguer pour diverses raisons, à commencer par la question : Pourquoi diable vouloir choisir ce métier, dangereux, souvent décrié, pour se mettre au service des citoyens alors qu’il y en a tant d’autres ?
J’ai eu de nombreuses réponses et ça m’a plu, l’auteur aborde tous les aspects du métier de flic dans ce témoignage riche, ses propos recoupent ce que j’ai déjà pu lire de nombreuses fois sur le sujet ce qui me donne à penser que le métier de policier (ou gendarme) est un métier de chien. Mal payé, souvent honni, le manque de moyens flagrant, les formations qui s’étoffent d’années en années, la pression du chiffre toujours plus grand, la pression des supérieurs aussi, je ne vais pas dresser la liste exhaustive, elle se trouve dans cet essai.
Au niveau de l’écriture ça se lit, ce n’est clairement pas écrit par un écrivain mais c’est suffisant et les propos font l’intérêt du livre.
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Date de sortie
Journal d'un flic
- France : 2007-03-14 - Poche (Français)
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Résumé
Peu de métiers sont aussi propices que celui de policier pour observer et comprendre les évolutions de notre époque. Pourtant, la police parle peu. Et quand elle parle, l'écoute-t-on vraiment ou filtre-t-on ses propos à travers le crible des préjugés et des blocages qui touchent cette profession ? Pour la première fois cependant, un officier en activité parle à visage découvert de son institution et brise l'omerta : le commandant Philippe Pichon se met à table.
Dans cet ouvrage mêlant le récit d'expériences personnelles et le regard d'un spécialiste exigeant. il répond précisément aux interrogations de l'opinion. Pourquoi choisit-on de se laisser dévorer par cette profession si décriée ? Quelles sont les lois de fonctionnement de cette institution ? Et les sanctions. si on ne les respecte pas ? Quels liens existe-t-il avec les pouvoirs judiciaire et politique ? Quel regard porter sur les zones urbaines, l'émigration, la violence.
les archaïsmes du système, les interventions hiérarchiques, les gâchis... ? Ce témoignage étayé, remarquablement écrit, est aussi une réflexion sur les banlieues, un essai sur l'état d'esprit actuel de la police et un document sur certains dossiers qu'il a suivis, de Seine-Saint-Denis à Saint-Tropez. Et s'appuie sur des faits précis, tirés de son engagement quotidien dans les commissariats comme sur le terrain.
La voix - courageuse - de l'auteur s'élève pour éclairer d'un ton original et littéraire un des débats les plus complexes et fondamentaux d'aujourd'hui : la place de la police dans notre société.
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