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Ce que je peux vous dire, vous le savez déjà: certaines journées sont inoubliables. Pas nombreuses, mais je pense que toute vie en recèle quelques-unes. Celle-ci en est une pour moi, et quand j'ai le cafard - quand la vie me tombe dessus et que tout semble faux et médiocre, comme Joyland Avenue un jour de pluie - j'y retourne, au moins pour me rappeler que la vie n'est pas toujours un jeu de dupes. Des fois, il y a vraiment un prix à la clé. Et des fois, il vaut de l'or.
Afficher en entier« Primo : tu peux m’appeler Gary ou Pop ou “rapplique ici vieux débris”, je m’en balance, mais je suis pas un maître d’école, alors ton monsieur, tu peux te le mettre où je pense. Deuzio : je veux plus jamais revoir cette foutue casquette universitaire sur ton crâne. Tertio : la ligne autorisée, elle est là où que j’dis qu’elle est quand que j’dis qu’elle y est. Passqu’elle est dans ma têêête ! »
Afficher en entierJe suis remonté dans ma chambre, me suis réinstallé dans le fauteuil près de la fenêtre et j’ai tenté de rejoindre Frodon et Sam sur la route de la Montagne du Destin. Je n’y suis pas arrivé. J’ai refermé le livre et regardé par la fenêtre ruisselante de pluie en direction de la plage déserte et de l’océan gris. C’était une vue désolante et, dans des moments pareils, mes pensées avaient tendance à retourner vers Wendy – je me demandais où elle était, ce qu’elle faisait et avec qui… Je revoyais son sourire, ses cheveux caressant son visage, ses petits seins pointant sous ses cardigans dont elle semblait avoir une collection inépuisable.
Mais aujourd’hui, c’était différent. À la place de Wendy, je me suis surpris à penser à Annie Ross, et je me suis rendu compte que j’avais un petit, mais bien réel, béguin pour elle…
Afficher en entierL'amour, ça laisse des cicatrices.
Afficher en entierCombien de ploucs peuvent inscrire Ete 1973 : vendeur de bonheur pendant trois mois sur leur CV?
Afficher en entier« Au moins... je sais... Qu'il y a quelque chose, m'a-t-il dit. je l'ai vu... de mes yeux... cet été-là. dans la Hutte Infernale. » Je n'ai pas pris la peine de le corriger : je savais de quoi il parlait.
« Tu... te souviens ?
- Oui, je me souviens, je lui ai dit.
- Mais je ne sais pas... ce quelque chose... si c'est bon ou mauvais. » Sa voix d'agonisant s'est chargée de terreur. « Si tu avais vu sa façon... Dev, sa façon de tendre les mains. »
Oui.
Comme si elle appelait à l'aide.
Afficher en entierVous mènerez des vies intéressantes et enrichissantes, mes jeunes amis. Vous accomplirez beaucoup de choses et ferez beaucoup de remarquables expériences. Mais j'espère que vous jetterez toujours un regard en arrière sur votre passage à Joyland comme sur une époque très spéciale. Nous ne vendons pas de meubles. Nous ne vendons pas de voitures. Nous ne vendons ni des terrains, ni des maisons, ni des fonds de pensions. Nous n'avons pas de programme politique. Nous vendons du bonheur ! Ne l'oubliez jamais. Merci de votre attention. Maintenant, à vous de jouer.
Afficher en entier« Quand on lit un polar ou qu’on regarde un film à suspense, on peut siffloter gaiement en passant devant une multitude de cadavres, simplement curieux de savoir qui, du majordome ou de la belle-mère diabolique, est le coupable. Mais ces jeunes femmes avaient réellement existé. Des corbeaux avaient probablement déchiré leur chair ; des asticots avaient infesté leurs yeux et s’étaient tortillés dans leurs narines avant de s’enfoncer dans la viande grise de leur cerveau… »
Afficher en entierLes enfants représentent un tel risque.
Afficher en entierIl y a toujours une dernière fois aux bonnes choses et quand on voit les ténèbres se rapprocher inexorablement, on se raccroche à ce que l’on a vécu de bon et de lumineux. On s’y cramponne pour ne pas sombrer.
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